Ficus nymphaeifolia (Pharmacopées en Guyane)
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Sommaire
Ficus nymphaeifolia Mill.
Noms vernaculaires
- Créole : bois figué [bwa-fig, bwa-fidjé].
- Wayãpi : asingau lemimo’ay.
- Palikur : muhu ihipinẽ.
- Portugais : apuí.
Écologie, morphologie
Grand arbre étrangleur commun en forêts primaire et secondaire.
Collections de référence
Grenand 1571, 1769 ; Prévost 1284.
Emplois
Les Wayãpi donnent à cet arbre une origine humaine dans un mythe contant comment furent transformés en arbre deux amants ensorcelés. Peut-on rapprocher ce mythe de l’utilisation des graines grillées de divers Ficus comme aphrodisiaque en Amazonie (LE COINTE, I, 1922) ? Les Palikur se servent du latex abondant de cet arbre pour les mêmes usages que les Clusia (Clusiacées) [1].
Étymologie
- Wayãpi : de asingau, « coucou de Cayenne, Piaya cayana », lemi, « ceux qui », mo’ay, « ensorcelés », « ceux qui furent ensorcelés par le coucou », en référence à l’origine mythique de l’arbre.
- Palikur : de muhu, « terme désignant l’ensemble des Ficus » et ihipinē, « lianescent », en raison de ses nombreuses racines étrangleuses.
Chimie et pharmacologie
Tests chimiques en fin d’ouvrage.
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- ↑ À Trinidad, le latex de cette espèce est utilisé en cataplasme, pour soigner les douleurs (WONG, 1976).