Lathrée (Cazin 1868)

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Cazin, Traité des plantes médicinales, 1868
Laurier


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Noms acceptés : Lathraea clandestina et Lathraea squamaria


LATHRÉE. Lathræa clandestina et squamaria. L.

Clandestina rectifolia. Lam.

Herbe à la matrice, —herbe cachée, — madrate, — clandestine.

OROBANCHÉES. Fam. nat. — DIDYNAMIE ANGIOSPERMIE. L.


Description. — Plante vivace, dont les racines sont réduites à des suçoirs, et les tiges et les feuilles à une souche souterraine avec écailles courtes, épaisses, charnues, blanchâtres, imbriquées. — Fleurs violacées, pédonculées, à bractées embrassantes, en corymbe. — Calice campanulé, à quatre divisions. — Corolle à deux lèvres. — Quatre étamines didynames. — Ovaire uniloculaire, multiovulé, avec une glande à sa base. — Style simple incliné au sommet et terminé par un stigmate bilobé. — Fruit : capsule ovoïde s'ouvrant en deux valves et portant un grand nombre de graines sur deux placentas pariétaux.

Parties usitées. — La plante entière.

Récolte et Culture. — Cette plante vit on parasite sur les racines d'un grand


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nombre d'arbres, celle qui croît sur celle du hêtre a joui d'une grande célébrité ; les fleurs seules apparaissent à la surface du sol.

(Cette plante était autrefois employée mystérieusement comme donnant la fécondité aux femmes stériles, propriété qui lui a valu un de ses noms, et dont la raison et l'expérience ont fait justice. Cette croyance avait sans doute son origine dans la vertu légèrement excitante de la clandestine. J'ai pu m'assurer que sa décoction avait sur l'appareil utéro-ovarien une action stimulante, pouvant être utilisée dans le cas d'aménorrhée par asthénie).