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Xiphidium caeruleum (Pharmacopées en Guyane)

Gnetum paniculatum
Pharmacopées traditionnelles en Guyane, 2004
Heliconia psittacorum


Xiphidium caeruleum. Feuilles distiques et inflorescence de coumarti feuillu.



Famille Hemodoraceae

Xiphidium caeruleum Aublet

Noms vernaculaires

  • Créole : coumarti feuilli [koumati-féyi].
  • Wayãpi : tupã ɨpɨ
  • Palikur : —

Écologie, morphologie

Plante herbacée assez commune dans les brûlis récents.

Collections de référence

De Granville 2543 ; Grenand 118 ; Jacquemin 1519 ; Prévost 4068.

Emplois

Chez les Wayãpi, la plante entière préparée en décoction soigne les enfants qui pleurent tout le temps. On les lave avec la préparation puis on les flagelle avec un bouquet de feuilles de la même espèce [1].

Étymologie

  • Wayãpi : de tupã, « tonnerre » et ɨpɨ, « de la famille de ». Ce nom renvoie à un mythe qui conte le triste destin d’un enfant dont le père avait été tué par le tonnerre.

Chimie et pharmacologie

Tests chimiques en fin d’ouvrage.

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  1. Les Urubu-Kaapor considèrent que cette plante est dangereuse, car elle serait la cause de furoncles (BALÉE, 1993) ; en revanche les Amérindiens du nord-ouest de la Guyana se servent du rhizome pour soigner les coupures, les mycoses interdigitales et les irritations causées par une chenille (VAN ANDEL, 2000).