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<center>'''THUYA'''. ''Thuya occidentalis''. L.

CONIFÈRES.— CUPRESSINÉES.^««•iptiomFam. nat. — Tige pyramidale, s'élevant quelquefois à 15 mètres; rameauxMONOECIE MONADELPHIE. L.</center>

resme liquide sur le dosCet arbre, ce qui le distingue vient du thuya orientalisCanada, qui n'en offre pasde Virginie, et cultivé dans nos jardins, est considéré maintenant comme indigène.

tonm7S '''Description'''. — Tige pyramidale, s'élevant quelquefois à 15 mètres ; rameaux étalés et pendants. — Feuilles imbriquées, d'un vert blond, ayant une vésicule remplie de résine liquide sur le dos, ce qui le distingue du ''thuya orientalis'', qui n'en offre pas. — Fleurs en mai. — Fruits : cône ovoïde, élargi au sommet, à écailles intérieurestronquées, bossues en dessous et recouvrant des graines ailées.

pees, bossues en dessous '''Parties usitées'''. — Les feuilles et recouvrant des graines ailéesle bois.

1066 THYM'''Récolte'''. — On les récolte pendant toute la belle saison.

Récolte['''Culture'''. — On Le thuya se multiplie de graines en terre de bruyère et de boutures. Il croît partout, mais mieux en lieux frais ombragés. Il orne les bosquets d'hiver ; on en fait des palissades. Il ne craint pas le froid. Les thuyas plantés dans les récolte pendant toute la belle saisonjardins d'agrément sont rarement employés en médecine.]

[Culture'''Propriétés physiques et chimiques'''. — Le Bonastre (1) a retiré par la distillation des feuilles de ce thuya se multiplie une huile essentielle, une sorte d'essence de graines en terre térébenthine transparente, légère, très-fluide, de bruyère et couleur jaune-clair, couleur qui se perd par une seconde distillation ; elle offre une odeur forte, qui se rapproche de celle de bouturesIl croît partoutla tanaisie ; sa saveur est un peu camphrée, mais mieux en lieux frais ombragés. 11 orne les bosquets d'hiver on enfait des palissades. Il ne craint pas le froid. Les thuyas plantés légèrement âcre ; elle se dissout bien dans les jardins dVré-ment sont rarement employés en médecinel'alcool et l'éther.] ° "

Propriétés physiques et chimiques. — Bonastre (1) Le bois du thuya de Virginie a retiré parlaune odeur désagréable ; on le dit presque incorruptible.

distillation des Les feuilles de ce et le bois du ''thuya une occidentalis'' ont été jadis employés à l'intérieur et à l'extérieur comme sudorifiques, diurétiques et expectorants. On les donnait dans les affections rhumatismales chroniques, la goutte, la syphilis, etc. ; mais depuis ils étaient oubliés, lorsqu'en 1828 plusieurs médecins d'Edimbourg et de Berlin recommandèrent l'huile essentiellede la plante. Plus tard, une sorte dun médecin polonais vanta cette huile comme un moyen topique des plus efficaces contre les condylômes rebelles. L'essence emploi de téré-benthine transparentela teinture alcoolique des feuilles a donné à Mohnike, légèrede Berlin, de très-fluidebons résultats dans ces affections. E. Brecher (2), assure s'être parfaitement trouvé de couleur jaune-clairl'emploi externe du ''thuya occidentalis'', couleur qui se perdpar une seconde distillation ; elle offre une odeur forted'après la méthode de Leo, dans le traitement des excroissances vénériennes rebelles, même de celles qui se rapproche avaient résisté à l'action du mercure, des cautérisations et de celle l'excision. La teinture de latanaisie ; sa saveur est Leo consiste à faire digérer trois parties de feuilles sur six d'alcool rectifié. On applique cette teinture, de temps en temps, à l'aide d'un pinceau, sur les excroissances, qui, après peu camphréede jours, légèrement acre ; elle pâlissent, diminuent de volume et se dissout bien dans lflétrissent d'al-cool et lune manière remarquable. La guérison radicale s'étherobtient généralement au bout de quinze jours.

Les feuilles et le bois du thuya occidentalis ont été jadis employés à lNom accepté : 'in-térieur et à l'extérieur comme sudorifiques, diurétiques et expectorants. Onles donnait dans les affections rhumatismales chroniques, la goutte, lasyphilis, etc.; mais depuis ils étaient oubliés, lorsqu[[Platycladus orientalis]]'en 1828 plusieurs mé-decins d'Edimbourg et de Berlin recommandèrent l'huile essentielle de laplante. Plus tard, un médecin polonais vanta cette huile comme un moyentopique des plus efficaces contre les condylômes rebelles. L'emploi delàteinture alcoolique des feuilles a donné à Mohnike, de Berlin, de très-bonsrésultats dans ces affections. E. Brecher (2), assure s'être parfaitement trouvéde l'emploi externe du thuya occidentalis, d'après la méthode de Léo, dansle traitement des excroissances vénériennes rebelles, même de celles quiavaient résisté à l'action du mercure, des cautérisations et de l'excision, Lateinture de Léo consiste à faire digérer trois parties de feuilles sur six d'al-cool rectifié. On applique cette teinture, de temps en temps, à l'aide d'unpinceau, sur les excroissances, qui, après peu de jours, pâlissent, diminuentde volume et se flétrissent d'une manière remarquable. La guérison radicales'obtient généralement au. bout de quinze jours.

== Thuya d'Orient ==[Le thuya d'Orient (''T. Orientalis'', L.), confondu avec le précédent sous lenom dd’''arbre de vie'', est quelquefois employé. Quant au thuya articulé (''T.articulata'', Desf.; ''Callitris quadrivalvus'', Vent.), qui produit la sandaraque,ilhabite les montagnes de l'Algérie.]

(2) ''Ungarische Zeitschrift'' et ''Journal de médecine et de chirurgie'', publié par la Société des sciences médicales et naturelles de Bruxelles, 1855, t. XX, p. 59.