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<center>'''CALAMENT.''''' Melissa calamintha''. L.

''Calamintha vulgaris, vel officinarum'', Germanioe''Germaniæ''. G. Bauh.  Labiées. Fam. nat. — Didynamie Gymnospermie. L.</center>

'''Description'''. — Racine : souche traçante. — Tiges de 3 à 6 décimètres, dressées rameuses et pubescentes. — Feuilles opposées, ovales, assez grandes, pétiolées, pubèscentespubescentes, dentées, d'un vert peu foncé surtout en dessous. — Fleurs violettes ou purpurines, pédoncules axillaires, formant des espèces de verlicilles verticilles munis de petites bractées (juillet à septembre). —Calice — Calice tubuleux à six dents longues et aiguës, trois en haut, deux en bas plus longues, formant deux lèvres bien marquées. — Corolle dont le tube dépasse longuement le calice, à lèvre supérieure échancrée et plus large que les trois divisions de la lèvre inférieure.  ['''Parties usitées'''.— Les feuilles et les sommités fleuries.]

[Parties usitées'''Culture'''.— Les feuilles et les sommités fleuriesLe calament est propagé par graines ; on le sème au printemps en terre très-légère ; on le multiplie encore par éclats des pieds.]

[Culture. — Le calament , comme toutes les labiées aromatiques, est propagé par graines ; tonique, excitant, antispasmodique. Il a à peu près les mêmes propriétés que la mélisse, à laquelle on peut le sème au printemps substituer. Les anciens l'employaient avec avantage en terre trèsdécoction avec de l'oxymel, contre l'asthme et les catarrhes pulmonaires chroniques, la phthisie, parce que, disaient-légère ; on le multiplie encore par éclats des piedsils, il incise la pituite grossière et visqueuse, et la rend propre à être expulsée.]