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Pins et sapins (Cazin 1868)

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Les diverses espèces de térébenthine ont à peu près les mêmes propriétés, C'est toujours une action simulante qu'elles exercent sur nos organes, et plus spécialement sur les membranes muqueuses génito-urinaires et bronchiques, ainsi que sur le système nerveux. Suivant l'état des divers ap-pareilsappareils, elles portent leur activité sur la sécrétion urinaire, sur l'exhalationcutanée, sur la sécrétion bronchique. A haute dose, elles provoquent lewmissemeht vomissement et la purgation. La térébenthine est employée avec avantageraa dans les catarrhes chroniques pulmonaires et vésicaux, la phthisie, la blenblennorrhée, la leucorrhée atonique, la diarrhée muqueuse entretenue par le relâchement de la muqueuse intestinale, par une sorte d'altération des fonctions secrétoires de cette membrane ou par son ulcération superficielle ; dans le rhumatisme chronique, la goutte atonique, certaines névralgies, etc. C'est principalement dans la cystite chronique que la térébenthine triomphe ; elle la guérit dans la moitié des cas, et améliore presque constamment l'état du malade dans les catarrhes vésicaux, dus à la gravelle, aux affections de la prostate, à la paralysie de la vessie, etc. Dupuytren prescrivait dans cette affection huit, seize et même vingt pilules, contenant chacune 1 décigr. de térénthine. Mais il faut surveiller l'action spéciale de cette substance sur la vessie, et suspendre l'emploi de ce moyen lorsque des spasmes, la strangurie, des urines sanglantes, des douleurs plus ou moins vives dans les voies urinaires se manifestent, et, dans tous les cas, ne l'employer que lorsque les symptômes inflammatoires ont cédé au traitement antiphlogistique préalable. L'usage de cette résine dans le catarrhe vésical exige le la prudence et de la sagacité pratique. On ne doit pas le cesser im-
; n^e) la leucorrhée atonique, la diarrhée muqueuse entretenue par le
relâchement de la muqueuse intestinale, par une sorte d'altération des fonç-
ons secrétaires de cette membrane ou par son ulcération superficielle;
; mlié rhumatisme chronique, la goutte atonique, certaines névralgies, etc.^est principalement dans la cystite chronique que la térébenthine triom-Ee! elJe la guérit dans la moitié des cas, et améliore presque constamment^'du.malade dans les catarrhes vésicaux, dus à la gravelle, aux affec-J-^la prostate, à la paralysie de la vessie, etc. Dupuytren prescrivaitans. cette affection huit, seize et même vingt pilules, contenant chacune«nW ^v-de ^tébehthine. Mais il faut surveiller l'action spéciale de cette1^^ Xvessie, et suspendre l'emploi de ce moyen lorsque desIp"les' If.strangurîe, des urines sanglantes, des douleurs plus ou moinsbWr i voies urinaires se manifestent, et, dans tous les cas, ne l'em-antmhi511- 6 .ors<ïue les symptômes inflammatoires ont cédé au traitementeZ HI ^ Préalable. L'usage de cette résine dans le catarrhe vésical8e le la prudence et de la sagacité pratique. On ne doit pas le cesser im-downloadModeText.vue.download 873 sur 1308[844]
médiatement après la cessation de la sécrétion catarrho-purulente, cessation qui peut n'être que passagère et due à un temps sec et chaud. En général, dans les affections chroniques des membranes muqueuses, la médication doit être continuée assez longtemps après la disparition des symptômes pour modifier la vitalité de ces membranes, de manière à la ramener tout à fait à son état normal. (La question de dose est aussi très-importante ; si administrés modérément, les résineux améliorent certains catarrhes, ils peuvent à dose élevée aggraver l'inflammation dans la cystite chronique et hâter la fin des malades.)
844 PINSVan Swieten<ref>''Commentaires'', ET SAPINSt. IV, p. 112.</ref> conseillait la térébenthine dans la diarrhée colliquative des phthisiques. Je me suis très-bien trouvé dans l'abcès des poumons, dans la phthisie, dans le catarrhe chronique de la vessie, etc., du mélange suivant : térébenthine, 10 gr., jaune d'œuf n° 1, eau assez fortement miellée, 500 gr., mêlez. Dose, trois ou quatre demi-verres par jour.
médiatement après A l'extérieur, la cessation de térébenthine entre dans les onguents irritants et détersifs qu'on emploie au pansement des plaies et des ulcères. On l'injecte convenablement délayée dans les trajets fistuleux qui rendent un pus fétide, etc. (Voy. Préparations pharmaceutiques ; digestifs.) Appliquée sur la sécrétion catarrho-purulentepeau, cessationqui elle la rubéfie et agit alors comme dérivatif, et peut n'être que passagère utile dans le rhumatisme, la bronchite, la coqueluche, la pleurésie, la pneumonie, la péritonite, et due à un temps sec et chaudpour rappeler des exanthèmes chroniques partiels. En généralElle a été employée aussi en vapeur dans le rectum, contre le ténesme qui accompagne la dysenterie, et en lavement contre les affections chroniques des membranes muqueusesascarides vermiculaires. Cullen<ref>''Matière médicale'', t. II, p. 191.</ref> dit que 13 gr. de térébenthine en lavement délayés à l'aide d'un jaune d'œuf dans suffisante quantité d'eau, est l'un des meilleurs moyens de vaincre la médicationdoit constipation. Ce lavement pourrait êtreemployé aussi pour opérer une stimulation ou révulsion dans certains cas de paralysie, de stupeur intestinale, d'apoplexie, de léthargie, d'étranglement herniaire, etc.continuée assez longtemps après On l'emploie aussi en injection dans la disparition des symptômespour modifier la vitalité vessie, contre le catarrhe vésical chronique ; mais on lui préfère en pareil cas l'eau de ces membranesgoudron. On a appliqué la térébenthine sur les brûlures. Kentish<ref>Coxe, ''Amer. disp.'', p. 428.</ref> en fait une espèce d'onguent pour ce genre de manière plaie, qu'il baigne préalablement dans l'essence mêlée à l'alcool et à une teinture camphrée ; lorsque la ramener toutsécrétion du pus s'établit, il recouvre les parties de craie chauffée à fait à son état normalla température du corps. (La question Il assure que, par ce traitement, il guérit en peu de dose est aussi très-importantesemaines des brûlures beaucoup mieux que par le traitement rafraîchissant. On applique parfois la térébenthine pure ou saupoudrée de soufre sur les tumeurs rhumatismales. (Werner<ref>''Union pharmaceutique'' siadministrés modérément, les résineux améliorent certains catarrhes1865,p. 211.</ref>, de Dornac, remplace, dans le pansement des plaies récentes ou anciennes, l'ilspeuvent à dose élevée aggraver alcool dont l'inflammation évaporation est prompte par le savon liquide suivant : térébenthine de Venise, 500 gr. ; bicarbonate de soude, 12 gr. 50 centigr. ; eau distillée, 5 litres ; faites digérer à moins de 75 degrés au bain-marie pendant six jours ; filtrez. Une compresse est trempée dans le mélange, appliquée directement sur la cystite chronique plaie ethâter la fin des maladesrecouverte de taffetas gommé.Sous l'influence de cette application répétée toutes les quatre ou cinq heures, la suppuration est peu abondante, le bourgeonnement rapide, l'infection purulente rare).
Van Swieten (1) conseillait ta térébenthine dans la diarrhée colliquativedes phthisiques. Je me suis très-bien trouvé dans l'abcès des poumons, dansla phthisie, dans le catarrhe chronique de la vessie, etc., du mélange sui-vant : térébenthine, 10 gr., jaune d'oeuf n° 1, eau assez fortement miellée,S00 gr., mêlez. Dose, trois ou quatre demi-verres par jour. A l'extérieur, la térébenthine entre dans les onguents irritants et détersifsqu'on emploie au pansement des plaies et des ulcères. On l'injecte conve-nablement délayée dans les trajets fistuleux qui rendent un pus fétide, etc.(Voy. Préparations pharmaceutiques ; digestifs.) Appliquée sur la peau, elle larubéfie et agit alors comme dérivatif, et peut être utile dans le rhumatisme,la bronchite, la coqueluche, la pleurésie, la pneumonie, la péritonite, etpour rappeler dès exanthèmes chroniques partiels. Elle a été employéeaussi en vapeur dans le rectum, contre le ténesme qui accompagne ladysenterie, et en lavement contre les ascarides vermiculaires. Cullen (2)dit que 13 gr. de térébenthine en lavement délayés à l'aide d'un jaune d'oeufdans suffisante quantité d'eau, est l'un des meilleurs moyens de vaincre laconstipation. Ce lavement pourrait être employé aussi pour opérer une sti-mulation ou révulsion dans certains cas de paralysie, de stupeur intesti-nale, d'apoplexie, de léthargie, d'étranglement herniaire, etc. On l'emploieaussi en injection dans la vessie, contre le catarrhe vésical chronique ; maison lui préfère en pareil cas l'eau de goudron. On a appliqué la térébenthinesur les brûlures. Kentish (3) en fait une espèce d'onguent pour ce genre deplaie, qu'il baigne préalablement dans l'essence mêlée à l'alcool et à uneteinture camphrée ; lorsque la sécrétion dû pus s'établit, il recouvre lesparties de craie chauffée à la température du corps. Il assure que, par cetraitement, il guérit en peu de semaines des brûlures beaucoup mieux quepar le traitement rafraîchissant. On applique parfois la térébenthine pure ousaupoudrée de soufre sur les tumeurs rhumatismales. (Werner (4), de Dor-nac, remplace, dans le pansement des plaies récentes ou anciennes, l'alcooldont l'évaporation est prompte par le savon liquide suivant : térébenthinede Venise, 500 gr. ; bicarbonate de soude, 12 gr. SO centigr. ; eau distillée,5 litres; faites digérer à moins de 75 degrés au bain-marie pendant sisjours ; filtrez. Une compresse est trempée dans le mélange, appliquéedirectement sur la plaie et recouverte de taffetas gommé. Sous l'influencede cette application répétée toutes les quatre ou cinq heures, la suppura-tion est peu abondante, le bourgeonnement rapide, l'infection purulenterare). ESSENCE DE TÉRÉBENTHINE. — Cette essence s'obtient par la distillationde la térébenthine, et plus particulièrement delà de la térébenthine de Bordeau.Bordeaux.
C'est un liquide incolore, d'une odeur forte et désagréable, très-inflammable, w»-
lubie dans l'eau et plus léger qu'elle, peu soluble clans l'alcool, très-soluble "?."„* i^
pouvant dissoudre les résines, les baumes, le camphre, les huiles essentielleessentielles(1) Commentaires, t. IV, p. 112. (2) Matière médicale, t. II, p. 191. (3) Coxe, Amer, disp., p. 428. (ti) Union pharmaceutique, 1865, p. 211.downloadModeText.vue.download 874 sur 1308les
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PINS ET SAPINS. 845
naisses'le soufre (en petite quantité), le phosphore, le caoutchouc. (Voyez plus haut
tmriàis physiques et chimiques.)
L'essence de térébenthine du commerce contient toujours une portion d'acide et der&ine Pour certains usages pharmaceutiques et pour le nettoyage des étoffes, elle abesoin d'être purifiée par distillation avec de l'eau. Si on voulait l'avoir chimiquementpure, il'faudrait la distiller une première fois sur de la chaux, et une seconde fois surin chlorure de calcium.[845]
On connaît l'usage de l'huile essentielle de térébenthine dans les artsgraisses, le soufre (en petite quantité), le phosphore, le caoutchouc. Elle est indis-(Voyez plus hautpensable à la peinture ''Propriétés physiques et entre clans la composition de plusieurs vernischimiques''.)
Priseà lL'intérieur, respirée même, l'huile essence de térébenthine communiqueaux urines, dont elle augmente la sécrétion, du commerce contient toujours une forte odeur portion d'acide et de violette.résine. Pour produire cet effet, il suffit de s'arrêter plus ou moins longtemps aumilieu dès exhalaisons de cette essence. Donnée à petite dose (quelques•'. gouttes), elle agit à la manière certains usages pharmaceutiques et pour le nettoyage des stimulants diffusibles; elle produit une' chaleur douce et passagère dans l'estomac. A dose plus élevée (4 à 8 gr.)étoffes,; elle détermine au pharynx et à l'estomac un sentiment a besoin d'âcreté et être purifiée par distillation avec de cha-: leur, un peu dl'anxiété, quelques nausées, rarement des vomissements, plus, souvent des coliques, un état d'excitation générale, un effet spécial sur lesorganes urinaires, qu'elle stimule, et dont elle augmente et modifie la sé-crétion : Furine devient rouge, cuisante, parfois sanguinolenteeau. A forte dose(1S à 120 gr.), elle n'est pas un poison comme Si on le croyait autrefois. Ellen'agit pas avec plus de force sur voulait l'appareil urinaire; mais elle borne ordi-nairement son action aux voies gastriques et devient alors purgativeavoir chimiquement pure, quel-quefois même éméto-cathartique, souvent avec un effet secondaire sur lesystème nerveux, qui se traduit par il faudrait la distiller une sorte d'ivresse ou une vive cépha-lalgie. J. Çôpland, qui a expérimenté première fois sur lui-même, en état de santé, l'ac-tion de l'huile essentielle de térébenthine, à la dose de 40 gr.chaux, a observé que. son pouls devenait plus fréquent, petit et concentré; il a éprouvé, outredivers symptômes d'ivresse, de l'anxiété, des frissons, un sentiment de•traction'des intestins vers la colonne vertébrale, des éructations incom-modes, de la soif et une faim vive, phénomènes que l'ingestion seconde fois sur du chlorure de quelquesaliments a fait cesser peu à peu ; mais il n'a eu ni vomissements, ni diar-rhéecalcium. Ces effets, où l'action locale de l'huile volatile se révèle à peine, tan-, Sis que son action dynamique est si prononcée, viennent à l'appui de l'opi-
■ won des médecins qui, à On connaît l'exemple usage de Giacomini, considèrent cette l'huileessentielle de térébenthine dans les arts. Elle est indispensable à la peinture et entre dans la composition de plusieurs vernis.
■ Comme Prise à l'intérieur, respirée même, l'huile de térébenthine communique aux urines, dont elle augmente la sécrétion, une forte odeur de violette. Pour produire cet effet, il suffit de s'arrêter plus ou moins longtemps au milieu dès exhalaisons de cette essence. Donnée à petite dose (quelques gouttes), elle agit à la manière des stimulants diffusibles ; elle produit une chaleur douce et passagère dans l'estomac. A dose plus élevée (4 à 8 gr.), elle détermine au pharynx et à l'estomac un sentiment d'âcreté et de chaleur, un peu d'anxiété, quelques nausées, rarement des vomissements, plus souvent des coliques, un état d'excitation générale, un effet spécial sur les organes urinaires, qu'elle stimule, et dont elle augmente et modifie la sécrétion : l'urine devient rouge, cuisante, parfois sanguinolente. A forte dose (15 à 120 gr.), elle n'est pas un poison comme on le croyait autrefois. Elle n'agit pas avec plus de force sur l'appareil urinaire ; mais elle borne ordinairement son action aux voies gastriques et devient alors purgative, quelquefois même éméto-cathartique, souvent avec un effet secondaire sur le système nerveux, qui se traduit par une sorte d'ivresse ou une vive céphalalgie. J. Copland, qui a expérimenté sur lui-même, en état de santé, l'action de l'huile essentielle de térébenthine, à la dose de 40 gr., a observé que son pouls devenait plus fréquent, petit et concentré ; il a éprouvé, outre divers symptômes d'ivresse, de l'anxiété, des frissons, un sentiment de traction des intestins vers la colonne vertébrale, des éructations incommodes, de la soif et une faim vive, phénomènes que l'ingestion de quelques aliments a fait cesser peu à peu ; mais il n'a eu ni vomissements, ni diarrhée. Ces effets, où l'action locale de l'huile volatile se révèle à peine, tandis que son action dynamique est si prononcée, viennent à l'appui de l'opinion des médecins qui, à l'exemple de Giacomini, considèrent cette huile comme hyposthénisante.
;. L'Huile essentielle de térébenthine est employée avec avantage dans les; névralgies et surtout dans la sciatique. On la conseille aussi dans le lom-bago; lombago, le; tic douloureux, le tétanos et même l'épilepsie. Elle est mise en;■ «âge usage comme stimulante dans certaines affections clés des organes génito-uri-"Wesurinaires, la cystite chronique, le catarrhe vésical, la gonorrhée, la blennor-' «e,blennorrhée et la leucorrhée.
; .*PuisqueRécamier Puisque Récamier a employé, il y a plus de quarante ans, l'essence de
rfif^n& ^ans 'a névralgie sciatique, les praticiens l'ont généralement
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