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Lysimaque (Cazin 1868)

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__TOC__Nom accepté : ''[[Lysimachia vulgaris]]''
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== Lysimaque ==<center>LYSIMAQUE VULGAIRE. Lysimachia vulgaris. L. ''Lysimachia lutea sive major, quæ Dioscoridis''. C. Bauh. — ''Lysimachia lutea''. J. Bauh. — ''Lysimachia lutea major vulgaris''. Park. - ''Lysimachion luteum''. Offic. Corneille, — herbe aux corneilles, — chasse-bosse, — lysimachie, — chasse-querelle des Anglais (''Loose-Strife''), — herbe à cent maux ou à cent maladies. PRIMULACÉES. — PRIMULÉES. Fam. nat. — PENTANDRIE MONOGYNIE. L.</center>
Voir la page ''[[]]''
LYSIMAQUE VULGAIRELa lysimaque, plante vivace, se plaît sur le bord des ruisseaux et dans les prés humides. Lysimachia vulgarisLe mélange de ses belles fleurs jaunes avec les fleurs pourprées de la salicaire et les fleurs blanches de la reine des prés, qui croissentdans les mêmes lieux, produit un effet très-agréable. LJeune et tendre, elle est mangée par les bestiaux, et sa fleur plaît aux abeilles. On rapporte qu'elle a pris son nom de Lysimachus, fils d'un roi de Sicile, qui, le premier, la mit en usage.
'''Description'''. Lysimachia lutea sive major— Racines traçantes. — Tiges droites, cannelées, fermes, velues, quoz Dioscoridishautes de 60 à 80 centimètres terminées en corymbe. C. BAUH— Feuilles ovales, lancéolées, entières, pointues, presque sessiles, opposées deux à deux ou quatre à quatre, d'un beau vert. — LysimaèkluteaFleurs d'un jaune d'or, disposées en panicule terminale ; pédoncules pubescents (juin-juillet). J. BAUH.—Lysimachia lutea major vulgaris. PARK.Lysimachion luteum. OFFIC— Calice bordé d'une ligne pourpre, à divisions lancéolées et aiguës.
Corneille, '''Propriétés physiques et chimiques'''. herbe aux corneilles, — chasse-bosse, — lysimachie, — chasse-querelledes Anglais {Loose-Strife), — herbe à cent maux ou à cent maladiesLa fleur teint la laine en jaune. Les feuilles ont une saveur mucilagineuse et un peu astringente. Les semences ont une saveur âcre.
PRIMCLACÉES['''Parties usitées'''. — PRIMULÉES. Fam. nat. — PENTANBRIE MONOGYKIE. L.La lysimaque, plante vivace, se plaît sur le bord des ruisseaux et dans lesprés humides. Le mélange de ses belles fleurs jaunes avec les fleurs pour-prées de la salicaire et les fleurs blanches de la reine des prés, qui croissentdans les mêmes lieux, produit un effet très-agréable. Jeune et tendre, elleest mangée par les bestiaux, et sa fleur plaît aux abeilles. On rapportequ'elle a pris son nom de Lysimachus, fils d'un roi de Sicile, qui, le pre-mier, la mit en usageentière.
Description.— Racines traçantes. — Tiges droites, cannelées, fermes, veines,hautes de 60 à 80 centimètres terminées en corymbe. — Feuilles ovales, lancéolées,entières, pointues, presque sessiles, opposées deux à deux ou quatre à quatre, d'unbeau vert. — Fleurs d'un jaune d'or, disposées en panicule terminale; pédonculespu-bescents (juin-juillet)Récolte'''. — Calice bordé dOn la récolte à l'une ligne pourpre, à divisions lancéolées elaiguësépoque de la floraison.
Propriétés physiques et chimiques'''Culture'''. — La fleur teint lysimaque sauvage suffit aux besoins de la laine enjaune. Les feuilles ont une saveur mucilagineuse et un peu astringente. Les semencesont une saveur acremédecine, on la propage par graines ou par éclats de pieds.
[Parties usitées'''Propriétés physiques et chimiques'''. — La Cette plante entièrepossède une saveur astringente un peu acide, elle perd une partie de ses propriétés par la dessiccation.]
Récolte. — On la récolte Les anciens accordaient à l'époque de la floraisonlysimaque les vertus les plus merveilleuses : celles de faire mourir les serpents, les mouches.Pline<ref>Lib. XXV, cap. VII.</ref> dit que cette plante, placée sous le joug, empêche les chevaux de se battre entre eux. « Précieuse, mille fois précieuse cette plante, dit Loiseleur-Deslongchamps, si, des animaux, sa vertu conciliatrice pouvait s'étendre jusqu'aux hommes, et entretenir parmi eux la douce paix et la bonne intelligence ! »
CultureCette plante, aujourd'hui inusitée, était employée autrefois comme vulnéraire et astringente. — La lysimaque sauvage suffit On la regardait comme utile dans les hémorrnagie, les flueurs blanches, la diarrhée, la dysenterie. On oppose aux besoins aphthes de la médecinebouche, on la pro-page par graines ou par éclats décoction des feuilles miellée et acidulée avec quelques gouttes de piedsvinaigre ou d'acide sulfurique.
Propriétés physiques et chimiques.— Cette plante possède une sa-veur astringente un peu acide, elle perd une partie de ses propriétés par la dessic-cation.]____________________
Les anciens accordaient à la lysimaque les vertus les plus merveilleuses:celles de faire mourir les serpents, les mouches. Pline (1) dit que cette plante,placée sous le joug, empêche les chevaux de se battre entre eux. «1*cieuse, mille fois précieuse cette plante, dit Loiseleur-Deslongchamps, si,des animaux, sa vertu conciliatrice pouvait s'étendre jusqu'aux hommes, eentretenir parmi eux la douce paix et la bonne intelligence !» ,<references/>
Cette plante, aujourd'hui inusitée, était employée autrefois comme vul-
néraire et astringente. On la regardait comme utile dans les hémorrnagie>>
les flueurs blanches, la diarrhée, la dysenterie. On oppose aux aphthes oe
bouche, la décoction des feuilles miellée et acidulée avec quelques goun
de vinaigre ou d'acide sulfurique.
LYSIMAQUE NUMMULAIRE. (Voyez NUMMULAIRE.)
(I) Lib. xxv, cap. vu.
[[Catégorie:Cazin 1868]]
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