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Citrouille (Cazin 1868)

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|nomcourtsuivant=Clématite
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<center>CITROUILLE. Cucurbita pepo. L.</center>
'''Propriétés physiques et chimiques ; usages économiques'''. — Le fruit de la citrouille est d'une odeur fade, d'une saveur légèrement sucrée. Les semences contiennent beaucoup de mucilage et une huile fixe, douce, qui est employée à différents usages cosmétiques. On peut s'en servir pour l'éclairage. — les usages alimentaires de la citrouille sont connus.
La citrouille, comme aliment, convient aux jeunes gens, aux tempéra-ments tempéraments sanguins et bilieux; mais elle est nuisible aux estomacs faibles, aitïaux personnes qui mènent une vie sédentaire et à celles qui sont sujettes attiaux flatuosités. (Dans le Limousin et dans l'Agenais, on fait avec la pulpe descitrouilles des panades qu'on donne comme émollientes et nourrissantesanrnourrissantes aux bêtes bovines convalescentes daus les maladies de poitrine ou de gastro-en-tériteentérite.)
Les semences sont rafraîchissantes et tempérantes. Elles conviennent dansles phlegmasies aiguës, la cystite, la néphrite, la blennorrhagie, l'hépatite, les fièvres bilieuses, etc. On les donne en décoction (30 à 60 gr. par kilogr.d'eau), ou en emulsionémulsion. Elles font partie des quatre semences froides ma-jeuresmajeures.
Brunet communiqua en 1845, à la Société de médecine de Bordeaux, deoideux observations sur l'efficacité de la pâte de semence de courge contre le taenia!tænia. Soixante-douze pilules d'extrait de fougère mâle avaient provoqué chez unmarin l'expulsion de quelques fragments de ver solitaire. Brunet fit prendreun purgatif sans succès. Il fit alors administrera administrer 45 gr. de semences de cour|courge pilées avec autant de sucre. Après diverses doses de cette pâte, le mal™ 1malade rendit un tamia tænia complet. Un second malade, porteur du même parasitaparasite, prit le même remède et obtint un résultat semblable. Sarraméa présentapeu de temps après àla à la même Société deux taenias tænias rendus par des jeunes g*gens après l'administration de la pâte de graines de citrouille. L'un des de*deux malades a rendu le ver après la troisième dose; chez l'autre, il a été expt*expulsé après la première.downloadModeText.vue.download 356 sur 1308
CITROUILLE. [327]
Brunet (1) <ref>''Journal de médecine de Bordeaux'', 1852.</ref> dit avoir employé vingt-cinq ou trente fois ce remède avec suc-ées succès depuis sa première communication à la Société. Sarraméa (2) <ref>''Ibid.''</ref> a égale-ment également réussi dans un grand nombre de cas-, mais il a dû quelquefois revenirune seconde et même une troisième fois à l'emploi du moyen. Ce médecincite deux cas dans lesquels la racine de grenadier et même le cousso avaientéchoué. ■■•■'.•''..
"U T Il y a. plus de trente années que le ''Journal universel des sciences médicales'' signalait les bons effets que Mongenay avait obtenus, dans les cas de taeniatænia,avec une: pâte composée de 90 gr. de citrouille fraîche et i80 180 gr. de mieldonnés en trois doses à la distance d'une heure. A l'aide de ce moyen, cemédecin avait constamment réussi à chasser le toenia tænia dans le laps de six àsept heures, alors même que dans plusieurs cas tous les remèdes connusavaient'échoué.'..;. Notre matière médicale indigène, dit à,cette occasion lerédacteur du ''Journal de médecine de Bordeaux'', n'est pas aussi pauvre qu'onl'a fait, et si l'on mettait à son étude le soin qu'on apporte à celle des pro-duits produits que le commerce nous livre à grands frais, cette vérité n'aurait pasbesoin.d'être rappelée.
Le fils de M. Lamirand, de Wierre-aux-Bois, âgé de cinq ans, lymphatique,pâle, amaigri, ayant les yeux ternes et cernés, éprouve depuis un an envi-rondes environ des douleurs vives et instantanées dans l'abdomen avec boursouflementde cette région ; des accès fréquents de dyspnée, des alternatives d'inappé-tence inappétence et d'un appétit vorace, des troubles dans les digestions, des nausées,des efforts de vomissement, et, pendant la nuit, le réveil en sursaut, desgrincements de dents, des tintements d'oreilles, de la salivation. Depuislongtemps, cet enfant rend des vers contre lesquels on a administré un grandnombre de vermifuges. Ces prétendus helminthes, que l'on avait pris pourdes vers d'une espèce particulière et inconnue, et que j'examine, ne sontautre chose que des portions désarticulées de tfeniatænia.
Le 15, je, fais administrer au malade, à huit heures du matin, 30 gr. desemence de citrouille pilée avec autant de sucre. A huit heures du soir, uneportion "de ver de la longueur de 40 centimètres est rendue dans une selle.On n'avait observé jusqu'à ce jour que les petites portions désarticulées dési-gnées désignées plus haut.
Le lendemain 4616,: à neuf heures du malinmatin, on répète la dose de semencede citrouille et de sucre. A neuf heures du soir, le même jour, c'est-à-diredouze heures après* , comme la première fois, le malade expulse cinq mètresenviron de toeniatænia, accompagnés d'un grand nombre de petites portions déta-chéesdétachées. Cette portion, que j'ai fait voir à mes honorables confrères MM. GrosetPerrochaùdet Perrochaud, offre à l'une de ses extrémités un cou non articulé, mince,^foitétroit,^ aplati, déprimé, se terminant par un petit renflement. Ce renflement,examiné à la loupe, offre les points noirâtres indiquant les suçoirs; ce quiprouve l'expulsion de la tête, et par conséquent de l'animal tout entier.
.Le malade, resté faible, est mis à l'usage des amers, des ferrugineux etfl:d'un régjme régime analeptique ; son sommeil est paisible, ses fonctions digestivessaméliorent s'améliorent peu à peu, et tout fait espérer un prompt rétablissement.
L 'humble citrouille, avec tous ses avantages, l'emportera-t-elle sur leMUSSO''cousso'' ?,.... Non, elle n'a pas le bonheur d'être étrangère, et le préjugé que«nufn« nul n'est prophète dans son pays » persiste encore, malgré le progrès deslumières. Si elle se présentait métamorphosée en flacons de 20 fr. élégam-ment, élégamment étiquetés, nos citadins atteints du ver solitaire s'empresseraient de^l'acheter et d'en louer les heureux effets. Les médecins de campagne, aux-quelst auxquels je destine plus particulièrement le résultat de mes efforts pour la pro-pagation propagation des remèdes indigènes, se serviront de la semence de citrouille
(2)'m Ul "''*médecine de Bordeaux, 1852.downloadModeText.vue.download 357 sur 1308____________________
<references/>
328 CLÉMATITE DES HAIES.
telle qu'elle est, et leurs clients, dont le bon sens n'a pas été faussé pafl'imagination, l'accepteront avec reconnaissance comme tout ce qui se rap-proche de la simplicité de la nature.[328]
[Pour ltelle qu'administration des graines de citrouilleelle est, comme vermifugeet leurs clients, onrecommande de ne dont le bon sens n'a pas passer été faussé par l'émulsion de semences faites avec du sucreet.de imagination, l'eau, mais bien de faire accepteront avec reconnaissance comme tout prendre au malade. Debout propose d'a-jouter à cette emulsion de 125 gr. faite avec 60 gr. de graines, 2 gr. d'ex-trait alcoolique d'écorce ce qui se rapproche de racine la simplicité de grenadierla nature.
On a essayé aussi les amandes [Pour l'administration des graines de courges dragéifiées contre les ascarideslombricoïdescitrouille, comme vermifuge, on en fait mangerrecommande de ne pas passer l'émulsion de semences faites avec du sucre et de l'eau, une quinzaine par jour aux enfants : aaMexique, les mais bien de faire tout prendre au malade. Debout propose d'ajouter à cette emulsion de 125 gr. faite avec 60 gr. de graines , 2 gr. d'extrait alcoolique d'écorce de courges sont anciennement et très-utilement em-ployées comme ténicidesracine de grenadier.]
On a essayé aussi les amandes de courges dragéifiées contre les ascarides lombricoïdes, on en fait manger, une quinzaine par jour aux enfants : au Mexique, les graines de courges sont anciennement et très-utilement employées comme ténicides.] (Depuis la dernière édition de cet ouvrage, les faits se sont multipliés, Nous citerons, entre autres, quelques observations à l'appui de l'emploi de la semence de citrouille, dans les cas de taeniatænia, par Girard, professeur de clinique à Marseille (1)<ref>''Bulletin de thérapeutique'', 15 novembre 1862, p. 402.</ref> ; — un cas cité par le même journal, même livraison, p. 415; — affections vermineuses, paralysie de la face et amaurose sympathique ; bons effets des semences de citrouille) (2)<ref>Voyez en outre ''Revue de thérapeutique'', 1803, p. 68 ; ''Gazette des hôpitaux'', 19 février 1863 ; ''Abeille médicale'', 7 décembre 1863, p. 391 ; ''Journal de médecine et de chirurgie pratiques'', mars 1864, etc.</ref>.
Le parenchyme et le tissu extérieur de la citrouille, appliqués, après avoir été pilés, sur les inflammations superficielles, sur les brûlures du premier degré, les inflammations traumatiques et les ophthalmies, procurent un soulagement instantané. J'ai eu fréquemment recours à ce moyen tout populaire, et toujours j'ai eu à me louer de ses bons effets. Matthiole employait la pulpe de citrouille contre les douleurs de tête. On renouvelle fréquemment cette application, que l'on fait toujours à froid.
(1) Bulletin de thérapeutique, 15 novembre 1862, p. 402.____________________  <references/>
(2) Voyez en outre Revue de thérapeutique,. 1803, p. 68; Gazelle des hôpitaux, 19/eïw
1863; Abeille médicale, 7 décembre 1863, p. 391; Journal de médecine et de chinrpr
tiques, mars 1864, etc.
[[Catégorie:Cazin 1868]]
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