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|titre=[[Cazin, Traité des plantes médicinales|Cazin, ''Traité des plantes médicinales'', 1868]]
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|titrepagesuivante=Chardon à carder (Cazin 1868)
|nomcourtsuivant=Chardon à carder
}}
__TOC__
[275]
== Chardon-Roland ==
Voir la page ''[[]]''
CHARDON-ROLAND. Eryngium campestre. L.
Eryngiim vidgare campestre. T. — Eryngium vulgare. J. B. et CAMERAR.
Panicaut, — chardon-rouland, — chardon à cent têtes, — chardon barhe-de-chèvre.
OMBELLIFÈRES.—SÀNICULÉES. Fam. nat. — PENTAKDRIE DIGYKIE. L.
Cette plante vivace (PI. XIII), qui ressemble beaucoup au chardon, croît
dans les lieux incultes, dans les champs et le long des chemins.
Description. — Racine, longue, grosse comme le doigt, succulente, blanche ou
jaunâtre à l'intérieur, à tissu spongieux, portant à la partie supérieure une espèce dé
pinceau qui est le résultat des débris des feuilles de l'année précédente, d'où son nom
Henjnoinm (barbe de chèvre). — Tige de 30 à 50 centimètres de hauteur, dressée, striée,
blanchâtre, rameuse.dès la base, ce qui lui donne l'aspect globuleux. — Feuilles co-
riaces, d'un vert glauque, à nervures saillantes,- les radicales pétiolées, trilobées, à lobes
pinnatifîdes et épineux ; les caulinaires plus petites, amplexicaules, moins incisées.—
Fleurs blanches, en capitules multiflores, serrés, munis d'un involucre de six à sept fo-
lioles épineuses, et disposés en corymbe ou ombelle simple (juillet-septembre). — Chaque
fleur, munie à sa base d'une petile coiffe écailleuse, se compose d'un calice à cinq divi-
sions pointues, d'une corolle à cinq pétales, de cinq étamines, d'un ovaire inférieur et de
deux styles. —Fruits : akènes hérissés de petites écailles imbriquées.
Parties usitées. — La racine.
[Culture. — Le chardon-roland demande des terrains secs et légers ; on le propage
de graines".] .
Récolte. — On la fait en tout temps, lorsqu'on veut employer la racine fraîche; au
printemps et en automne, lorsqu'on veut la conserver.
[La racine de chardon-roland est grise à l'extérieur, marquée d'anneaux, blanche jau-
nâtre à l'intérieur; son odeur, assez marquée, n'est pas agréable; sa saveur est douceâtre
amère.T
La racine de chardon-roland est employée comme diurétique dans l'hy-
dropisie, la gravelle, l'ictère, les engorgements des viscères abdominaux, etc.
bans certains cantons les paysans en usent comme aliment après lui avoir
tait perdre la saveur amère par l'ébullition.
== Panicaut maritime ==
PANICAUT MARITIME (Eryngium maritimum, L.), croît sur les sables
maritimes. On le trouve abondamment dans les dunes.
n®?c,'il»ti©ii. — Feuilles blanchâtres, épineuses, les radicales en cœur, presque arrondies, Un peu lobées, les supérieures amplexicaules, souvent trilobées.— Fleurs blanches ou un peu bleuâtres (juillet-août). — Involucre de cinq à sept folioles fort larges et épineuses. - Paillettes tricuspides.
La racine de panicaut marin est beaucoup plus active que celle de char-
. W DePleuriilde, 1752. ' •
12) Journal de pharmacie, janvier 1863. '-
[276]
don-roland. Je l'ai vu employer avec succès en décoction concentrée dans l'anasarque, chez les habitants voisins des dunes.
[[Catégorie:Cazin 1868]]
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}}
__TOC__
[275]
== Chardon-Roland ==
Voir la page ''[[]]''
CHARDON-ROLAND. Eryngium campestre. L.
Eryngiim vidgare campestre. T. — Eryngium vulgare. J. B. et CAMERAR.
Panicaut, — chardon-rouland, — chardon à cent têtes, — chardon barhe-de-chèvre.
OMBELLIFÈRES.—SÀNICULÉES. Fam. nat. — PENTAKDRIE DIGYKIE. L.
Cette plante vivace (PI. XIII), qui ressemble beaucoup au chardon, croît
dans les lieux incultes, dans les champs et le long des chemins.
Description. — Racine, longue, grosse comme le doigt, succulente, blanche ou
jaunâtre à l'intérieur, à tissu spongieux, portant à la partie supérieure une espèce dé
pinceau qui est le résultat des débris des feuilles de l'année précédente, d'où son nom
Henjnoinm (barbe de chèvre). — Tige de 30 à 50 centimètres de hauteur, dressée, striée,
blanchâtre, rameuse.dès la base, ce qui lui donne l'aspect globuleux. — Feuilles co-
riaces, d'un vert glauque, à nervures saillantes,- les radicales pétiolées, trilobées, à lobes
pinnatifîdes et épineux ; les caulinaires plus petites, amplexicaules, moins incisées.—
Fleurs blanches, en capitules multiflores, serrés, munis d'un involucre de six à sept fo-
lioles épineuses, et disposés en corymbe ou ombelle simple (juillet-septembre). — Chaque
fleur, munie à sa base d'une petile coiffe écailleuse, se compose d'un calice à cinq divi-
sions pointues, d'une corolle à cinq pétales, de cinq étamines, d'un ovaire inférieur et de
deux styles. —Fruits : akènes hérissés de petites écailles imbriquées.
Parties usitées. — La racine.
[Culture. — Le chardon-roland demande des terrains secs et légers ; on le propage
de graines".] .
Récolte. — On la fait en tout temps, lorsqu'on veut employer la racine fraîche; au
printemps et en automne, lorsqu'on veut la conserver.
[La racine de chardon-roland est grise à l'extérieur, marquée d'anneaux, blanche jau-
nâtre à l'intérieur; son odeur, assez marquée, n'est pas agréable; sa saveur est douceâtre
amère.T
La racine de chardon-roland est employée comme diurétique dans l'hy-
dropisie, la gravelle, l'ictère, les engorgements des viscères abdominaux, etc.
bans certains cantons les paysans en usent comme aliment après lui avoir
tait perdre la saveur amère par l'ébullition.
== Panicaut maritime ==
PANICAUT MARITIME (Eryngium maritimum, L.), croît sur les sables
maritimes. On le trouve abondamment dans les dunes.
n®?c,'il»ti©ii. — Feuilles blanchâtres, épineuses, les radicales en cœur, presque arrondies, Un peu lobées, les supérieures amplexicaules, souvent trilobées.— Fleurs blanches ou un peu bleuâtres (juillet-août). — Involucre de cinq à sept folioles fort larges et épineuses. - Paillettes tricuspides.
La racine de panicaut marin est beaucoup plus active que celle de char-
. W DePleuriilde, 1752. ' •
12) Journal de pharmacie, janvier 1863. '-
[276]
don-roland. Je l'ai vu employer avec succès en décoction concentrée dans l'anasarque, chez les habitants voisins des dunes.
[[Catégorie:Cazin 1868]]