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Page créée avec « {{Tournepage |titre=Cazin, ''Traité des plantes médicinales'', 1868 |titrepageprécédente=Jujubier (Cazin 1868) |nomcourtpr... »
{{Tournepage
|titre=[[Cazin, Traité des plantes médicinales|Cazin, ''Traité des plantes médicinales'', 1868]]
|titrepageprécédente=Jujubier (Cazin 1868)
|nomcourtprécédent=Jujubier
|titrepagesuivante=Jusquiame (Cazin 1868)
|nomcourtsuivant=Jusquiame
}}
__TOC__
[542]
== Julienne ==
Voir la page ''[[]]''
JULIENNE. Hesperis matronalis. L.
Hesperis hortensis. BAUH. •— Viola matronalis.
Hespéride des jardins, — aragone,— giroflée musquée, —julienne des dames.
CRUCIFÈRES. — SISYMBRIÉES. Fam. nat. — TÉTRADYNAMIE SILIQDEUSE. L.
Plante vivace, que l'on cultive dans les jardins pour la beauté et la bonne
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JUSQUIAME. 543
odeur de ses fleurs. Elle vient spontanément dans les lieux couverts, les
haies, les bois.
Description-— Tige droite, ordinairement simple, munie de poils épais, rudes
et tuberculeux-à la base. — Feuilles ovales-lancéolées, aiguës, denticulées, pubescentes,
nnpeirrétrécies en pétiole. — Fleurs blanches ou violettes (mai-juin). — Pétales obli-
ouèment fléchis, légèrement échancrés; une petite pointe dans l'écliancrure. — Calice
fermé. — Cette plante, d'une saveur piquante et un peu acre, paraît contenir les mêmes
principes que les autres crucifères.
fp»*tiés usitées. — La plante entière.
Récolte. — Pendant la floraison ; elle perd ses propriétés par la dessiccation.
©iiînu'e. — Cette plante croît dans tous les sols et à toutes les expositions ; on la
propage très-facilement de graines ou d'éclats de pieds.
Propriétés physiques et chimiques.— Son odeur fort aromatique, sa
saveur acre la rapprochent, par sa composition, du cresson, du cochléaria, de la carda-
mine, etc.]
La julienne, dé' la famille des crucifères, et que l'on n'emploie pas en
ni'ëdécine, bien qu'elle soit très-active, peut être mise en usage dans tous
fôcàs ouïe cresson, le cochléaria, le raifort, la capucine, la cardamine, etc.,
sont indiqués. (B'oerhaave et Clusius l'estimaient sudorifique, incisive et
apêritive.) Je l'ai employée avec succès dans les affections scorbutiques,
dans les catarrhes pulmonaires chroniques, l'asthme humide, les affections
scrofuleuses, l'anasarque et les cachexies qui suivent ou accompagnent les
Ëvresintermittentes. Je fais prendre son suc pur ou mêlé avec le lait ou le
petit lait. L'infusion ou la décoction des feuilles fraîches, à vase clos, est
aussi employée, de même que le vin dans lequel on a fait macérer ces
mêmes feuilles. Ces préparations activent les fonctions de la peau et celles
des reins. A ce titre, elles conviennent clans la gravelle sans irritation, l'al-
buminurie chronique, les hydropisies, etc.
Les feuilles fraîches de julienne, broyées et appliquées en cataplasme,
sont résolutives et détersives.J'ai employé ce topique avec avantage sur les
rameurs scrofuleuses, les engorgements lymphatiques, oedémateux, les
ulcères scorbutiques, atoniques, fongueux, sordides ou gangreneux. Cette
plante, qui possède des propriétés rubéfiantes assez prononcées, mérite de
prendre rang dans la matière médicale indigène.
[[Catégorie:Cazin 1868]]
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}}
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== Julienne ==
Voir la page ''[[]]''
JULIENNE. Hesperis matronalis. L.
Hesperis hortensis. BAUH. •— Viola matronalis.
Hespéride des jardins, — aragone,— giroflée musquée, —julienne des dames.
CRUCIFÈRES. — SISYMBRIÉES. Fam. nat. — TÉTRADYNAMIE SILIQDEUSE. L.
Plante vivace, que l'on cultive dans les jardins pour la beauté et la bonne
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JUSQUIAME. 543
odeur de ses fleurs. Elle vient spontanément dans les lieux couverts, les
haies, les bois.
Description-— Tige droite, ordinairement simple, munie de poils épais, rudes
et tuberculeux-à la base. — Feuilles ovales-lancéolées, aiguës, denticulées, pubescentes,
nnpeirrétrécies en pétiole. — Fleurs blanches ou violettes (mai-juin). — Pétales obli-
ouèment fléchis, légèrement échancrés; une petite pointe dans l'écliancrure. — Calice
fermé. — Cette plante, d'une saveur piquante et un peu acre, paraît contenir les mêmes
principes que les autres crucifères.
fp»*tiés usitées. — La plante entière.
Récolte. — Pendant la floraison ; elle perd ses propriétés par la dessiccation.
©iiînu'e. — Cette plante croît dans tous les sols et à toutes les expositions ; on la
propage très-facilement de graines ou d'éclats de pieds.
Propriétés physiques et chimiques.— Son odeur fort aromatique, sa
saveur acre la rapprochent, par sa composition, du cresson, du cochléaria, de la carda-
mine, etc.]
La julienne, dé' la famille des crucifères, et que l'on n'emploie pas en
ni'ëdécine, bien qu'elle soit très-active, peut être mise en usage dans tous
fôcàs ouïe cresson, le cochléaria, le raifort, la capucine, la cardamine, etc.,
sont indiqués. (B'oerhaave et Clusius l'estimaient sudorifique, incisive et
apêritive.) Je l'ai employée avec succès dans les affections scorbutiques,
dans les catarrhes pulmonaires chroniques, l'asthme humide, les affections
scrofuleuses, l'anasarque et les cachexies qui suivent ou accompagnent les
Ëvresintermittentes. Je fais prendre son suc pur ou mêlé avec le lait ou le
petit lait. L'infusion ou la décoction des feuilles fraîches, à vase clos, est
aussi employée, de même que le vin dans lequel on a fait macérer ces
mêmes feuilles. Ces préparations activent les fonctions de la peau et celles
des reins. A ce titre, elles conviennent clans la gravelle sans irritation, l'al-
buminurie chronique, les hydropisies, etc.
Les feuilles fraîches de julienne, broyées et appliquées en cataplasme,
sont résolutives et détersives.J'ai employé ce topique avec avantage sur les
rameurs scrofuleuses, les engorgements lymphatiques, oedémateux, les
ulcères scorbutiques, atoniques, fongueux, sordides ou gangreneux. Cette
plante, qui possède des propriétés rubéfiantes assez prononcées, mérite de
prendre rang dans la matière médicale indigène.
[[Catégorie:Cazin 1868]]