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Citronnier (Cazin 1868)

25 octets ajoutés, 28 avril 2013 à 18:46
Citronnier
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Triturez l'ail avec le suc de citron, en ajoutant peu à peu l'eau d'hyssope; passez et
ajoutez le .sirop de gomme.
Ces moyens suffisaient Triturez l'ail avec le plus ordinairement pour limiter promptementsuc de citron, en ajoutant peu à peu l'affection locale. Leau d'action fébrigène hyssope ; passez et antiseptique de la mixture citro-alliacée était évidente. Le pouls, de faible, petit et fréquent qu'il était, dèsajoutez le début sirop de la maladie, ou après une réaction initiale insidieuse, devenaitample, grand, souple, développé ; les forces se relevaient ; une transpira-tion douce s'établissait, et la guérison avait lieu du cinquième au quator-zième jourgomme.
Pendant tout Ces moyens suffisaient le cours plus ordinairement pour limiter promptement l'affection locale. L'action fébrigène et antiseptique de la maladiemixture citro-alliacée était évidente. Le pouls, on faisait usage de bouillon de boeuffaible,dé gruau, dpetit et fréquent qu'eau vineuse sucréeil était, quelquefois dès le début de vin purla maladie, et dans certains casoù if y avait assoupissement non fébrileou après une réaction initiale insidieuse, de quelques tasses de cafédevenait ample, grand, souple, développé ; on te-nait le ventre libre au moyen de petites doses journalières dles forces se relevaient ; une transpiration douce s'huile de ricin,de lavements laxatifsétablissait, et la guérison avait lieu du calomel à dose purgativecinquième au quatorzième jour.
Pendant tout le cours de la maladie, Dans les cas très-graves et à marche rapideon faisait usage de bouillon de bœuf, je touchais en outre les par-ties malades, unede gruau, deux ou même trois fois par jour avec la teinture d'iode.Dés .frictions mercurielles étaient pratiquées au coueau vineuse sucrée, quelquefois de quatre heures en.quatre heuresvin pur, lorsqu'et dans certains cas où il y avait gonflement extérieur considérable (2)assoupissement non fébrile, de quelques tasses de café ; on tenait le ventre libre au moyen de petites doses journalières d'huile de ricin, de lavements laxatifs, du calomel à dose purgative.
M S*'Dans les cas très-graves et à marche rapide, je touchais en outre les parties malades, une, deux ou même trois fois par jour avec la teinture d'?''"iode. Dés frictions mercurielles étaient pratiquées au cou, général de thérapeutiquequatre heures en quatre heures, t. XLVII, p. 137lorsqu'il y avait gonflement extérieur considérable (2).
;(2) Mais, dira-t-on, ce traitement complexe laisse le praticien dans l'incertitude sur la partque chaque, agent médicamenteux a pu prendre à la guérison. Je répondrai à cela que, la plu-part du temps, je n'ai employé à l'extérieur comme à l'intérieur que l'ail et le suc de citron,et 1nB,J;ai'pUj par conséquent, apprécier les effets exclusifs de cette médication. Dans douze'jjas,ott] aurais indubitablement perdu tous ou presque tous mes malades, je n'ai eu à déplo-rer que. la mort d'une pet te fille de six ans, chez laquelle on n'avait pu suivre que très-irré-guheremenUe traitement indiqué.____________
La maladie, envisagée comme locale, et traitée exclusivement par les caustiques (la solutionconcentrée 1) ''Bulletin général de nitrate dthérapeutique'argent, l'acide rblorhydrique mêlé au miel rosat ou même employé pur),lessangsues, etct.XLVII, s'est presque toujours terminée par la mort! Une sorte d'intoxication sep. 137.mà-ta-nrt Parles symptômes qui caractérisent l'atteinte profonde du principe de la vie, tels que^petitesse du pouls avec fréquence ou ralentissement, l'absence de réaction et souvent même
ftcaaleur fébrile(2) Mais, dira-t-on, ce traitement complexe laisse le praticien dans l'incertitude sur la pâleur de part que chaque agent médicamenteux a pu prendre à la faceguérison. Je répondrai à cela que, la plupart du temps, je n'ai employé à l'anxiété ou extérieur comme à l'anéantissementintérieur que l'ail et le suc de citron, et que j'ai pu par conséquent, apprécier les effets exclusifs de cette médication. Dans douze cas, où j'aurais indubitablement perdu tous ou presque tous mes malades, je n'ai eu à déplorer que la prostration extrêmemort d'une petite fille de six ans, chez laquelle on n'avait pu suivre que très-irrégulièrement le traitement indiqué.
Ban La maladie, envisagée comme locale, et traitée exclusivement par les caustiques (la solution concentrée de nitrate d'argent, l'acide chlorhydrique mêlé au miel rosat ou même employé pur), les sangsues, etc., s'est presque toujours terminée par la mort ! Une sorte d'intoxication se manifestait par les symptômes qui caractérisent l'atteinte profonde du principe de la vie, tels que la petitesse du pouls avec fréquence ou ralentissement, l'absence de réaction et souvent même de chaleur fébrile, la pâleur de la face, l'anxiété ou l'anéantissement, la prostration extrême précédant une mort souvent exempte de souffrance locale. -
Wmmn Ve 1 Dans un tel état de clloses> choses, le traitement stimulant antiseptique que j'ai mis en usage^ , ennient fl Un 6 ^act'on provoquant une réaction fébrile salutaire, en arrêtant par une ligne de démarcation franche-franchement inflammatoire les progrès du mal, amenait en peu de jours une terminaison heureuse.
i» inflammatoire les progrès du mal, amenait en peu de jours une terminaison heureuse.
[324 CITRONNIER.]
Le suc de citron, à la dose de 15 à 60 gr., mêlé avec autant d'huile Jede ricin, d'huile douce de moutarde, ou de celle de noix, d'olives, de linond'oeillettelin ou d’œillette, avec addition d'un peu d'eau-de-vie, forme une mixture vermi-fuge vermifuge efficace. On regarde aussi comme un vermifuge puissant l'émulsion faiteavec dix ou douze pépins de citron et quelques cuillerées d'eau aromatiséeavec l'eau de fleur d'oranger ou de menthe. Cette emulsion émulsion convient enoutre, dans tous les cas où les toniques amers et excitants sont indiqués,. Je l'ai employée avec avantage dans la leucorrhée atonique, dans l'anoreae'anorexie par débilité gastrique, dans les fièvres intermittentes, et vers la fin des fiè-vres fièvres muqueuses.
(J'ai fréquemment employé les pépins de citrons frais, concassés avecsuffisante quantité de sucre comme vermifuges. Les enfants prennent facile-ment facilement ce mélange si facile à se procurer.)
On se sert du suc de citron pour obtenir le sirop de limon. Etendu Étendu d'caaeau,ce sirop donne une limonade extemporanée. Ajouté en quantité suffisante!à l'eau saturée d'acide carbonique, il forme la limonade gazeuse.
Réveil Reveil a vu le suc de citron édulcoré (100 gr. pris en une fois) réussirdans les cas de migraine.
A l'extérieur, le suc de citron convient sur les ulcères sanieux, putrides,gangreneuxgangréneux, vermineux, la pourriture d'hôpital, le lupus, la vulvite diphlhé-ritiquediphthéritique.
(On injecte le jus de citron dans les trajets fistuleux, et notamment dans' ceux qui résultent d'abcès de la glande mammaire dont on a abandonnél'ouverture à la nature.
A l'hôpital des enfants malades, on fait d'heureuses applications débran-ches de branches de citron sur les plaies scrofuleuses et gangreneuses : le premier coi-tact contact est douloureux; mais les malades ne tardent pas à s'y habituer) (1).
On a aussi employé avec avantage le suc de citron en frictions sur lesdartres furfuracées. (Duchesne-Duparc (2) en frotte le cuir chevelu des sujetsatteints de pityriasis; il a obtenu, lorsque la maladie est récente, des succèsconstants.)
Evrat a proposé de répandre le suc d'un citron dans l'intérieur de la ma-trice matrice chez les nouvelles accouchées atteintes d'hémorrhagie utérine, ce quistimule cet organe, augmente ses contractions, fait revenir ce viscère sutsur lui-même et cesser l'écoulement sanguin (Mérat et Delens).
Le gargarisme avec le jus de citron est d'un usage vulgaire contre to*toutes les variétés d'angine.
L'écorce de citron, dépouillée de la partie blanche qui se trouve au-des-sousdessous, est chargée de glandes remplies d'huile volatile. A l'état frais, ilsulSIil suffit de presser cette écorce entre les doigts pour en faire jaillir ce liquide inflam-mableinflammable. Cette écorce a une saveur chaude et piquante. Appliquée sur la peaupar sa partie extérieure, elle y produit la rubéfaction. Elle est tonique, es-citanteexcitante, et un peu diaphorétique. On la prescrit en poudre lorsqu'elle filest desséchée, et en fusion théiforme lorsqu'elle est fraîche. On en prépare»prépare un sirop, une teinture et un alcoolat.
[Le bois du citronnier, qui est très-dur et aromatique, peut servir à fat"faire des pois à cautère pour remplacer les pois d'oranges; les petits citrons Mde la grosseur d'un pois ont été quelquefois aussi employés aux mêmes usages-.]
L'écorce de racine du citronnier n'est pas usitée en Europe; mais, à la Gui-deloupeGuadeloupe, d'après Lherminier (3), on l'emploie sous forme de poudre ou sous celle d'extrait pour combattre les fièvres qui sont si communes dans cette*île.
Les feuilles de citronnier ont les mêmes propriétés que celles d'orangeoranger,
' (1) Réveil, Formulaire des médicaments nouveaux, p. 121.____________
(21) Abeille médicaleReveil, 1803''Formulaire des médicaments nouveaux'', p. 59121.
(32) Journal de pharmacie''Abeille médicale'', t. III1863, p. 465.downloadModeText.vue59.download 354 sur 1308
(3) ''Journal de pharmacie'', t. III, p. 465.
CITRONNIER. 325
elles sont antispasmodiques. On recommande leur infusion aqueuse, le ma-tin à jeun, lorsque 1» digestion de la veille a été laborieuse.[325]
L'ACIDE CITRIQUE, d'une saveur excessivement aigre, est employé auxmêmes usages que le suc de citron; mais son acidité est moins agréable etsujette à piiicer l'estomacelles sont antispasmodiques. On l'associe au sucre. Suivant Hallerecommande leur infusion aqueuse, il tend le matin àdiminuer la sueur fébrilejeun, tandis que l'acide acétique l'augmente. Broussaisa remarqué (1) que cet acide était celui que l'estomac supportait le mieuxdans lorsque la gastrite. Quelque concentré qu'il soit, même à l'état solide, il neparaît pas susceptible digestion de produire l'inflammation. Les pastilles connuessous le nom de pastilles de citron, qui conviennent pour calmer la soif dansles grandes chaleurs, se font ordinairement avec l'acide tartrique. L'acide.citrique s'administre à l'état liquide en en faisant fondre 1 gr. 20 centigr.dans 500 gr. d'eau qu'on édulcore avec 30 gr. de sucre. On administre aussicet acide sous forme de sirop. Comme le suc de citron, il veille a été préconisécontre le rhumatisme aigulaborieuse.
[Les.solutions étendues dL'acide citrique ont été employées très-souventpour , d'une saveur excessivement aigre, est employé aux mêmes usages que le pansement des ulcères sanieux suc de citron ; mais son acidité est moins agréable et gangreneuxsujette à pincer l'estomac. On l'associe au sucre. Suivant BrandiniHalle,elles auraientil tend à diminuer la sueur fébrile, dans ces cas, un véritable effet sédatif tandis que l'acide acétique l'augmente. Broussais a remarqué (21)que cet acide était celui que l'estomac supportait le mieux dans la gastrite. Quelque concentré qu'il soit, même à l'état solide, il ne paraît pas susceptible de produire l'inflammation. Les pastilles connues sous le nom de pastilles de citron, qui conviennent pour calmer la soif dans les grandes chaleurs, se font ordinairement avec l'acide tartrique. L'acide citrique s'administre à l'état liquide en en faisant fondre 1 gr. 20 centigr. dans 500 gr. d'eau qu'on édulcore avec 30 gr. de sucre. On administre aussi cet acide sous forme de sirop. Comme le suc de citron, il a été préconisé contre le rhumatisme aigu.
[Les citrates alcalins et terreux sont tous purgatifs; celui de magnésie estle plus solutions étendues d'acide citrique ont été employées très-souvent employé à la dose de 30 à 60 grpour le pansement des ulcères sanieux et gangreneux. sous forme de limonadesucrée]Suivant Brandini,elles auraient, dans ces cas, un véritable effet sédatif (2).
i'huik essentielle Les citrates alcalins et terreux sont tous purgatifs ; celui de citron se donne à l'intérieur comme stimulante dansune potion ou sous forme d'oléo-saccharum. Cette essence a encore étéprescrite contre magnésie est le toenia, plus souvent employé à la dose de k 30 à 8 60 gr. (Cette propriété parisiticiderepose sur des données expérimentales sérieuses; cette essence tue les lom-brics, les sangsues, les batraciens. Bouchardat a prouvé qu'elle tuait lespoissons) (3). ■■'•.sous forme de limonade sucrée],
Werlitz a propose (A) lL’'application de l'huile essentielle de citron dansdifférentes affections des yeux. D'après les expériences de ce médecin, ellepeut spécialement être employée avec avantage dans les ophthalmies quitendent à passer ' se donne à l'état chronique et qui ont leur siège intérieur comme stimulante dans les membranesextérieures de l'oeil, surtout dans les cas où les petits vaisseaux présententdes dilatations variqueuses, dans les ophthalmies rhumatismales, blennor-rhéiques et scrofuleuses dans le pannus et le ptérygion, dans plusieurs casde taies de la cornée, enfin lorsque le tissu de cette membrane est ramolliet prend un aspect spongieux. On applique cette essence de la manière sui-vante : on coupe une tranche d'écorce de citron d'environ 3 centimètres(1 pouce) de long sur 12 milligrammes (6 lignes) de large, et, par une légèrepression, on fait jaillir dans l'oeil affecté les petites gouttelettes d'huile vola-tile qui remplissent les glandules dont est parsemée cette écorce; ces goutte-lettes s'en échappent potion ou sous forme d'un petit nuage, et l'impression qu'ellesproduisent dans l'oeil est quelquefois trèsoléo-vivesaccharum. Dans Cette essence a encore été prescrite contre le cas où la douleurproduite serait trop fortetænia, on pourrait recourir à des fomentations froidespour la calmerdose de 4 à 8 gr. (Cette instillation d'propriété parisiticide repose sur des données expérimentales sérieuses ; cette essence peut être réitérée de cinq à dixfois dans tue les lombrics, les vingt-quatre heuressangsues, les batraciens. Bouchardat a prouvé qu'elle tuait les poissons) (3).
Le citron forme trois sous-espèces : le citrus medica dont nous venons deparler; le cédrat Werlitz a proposé (citrus cedra4) ou cédratier, citronnier l'application de l'huile essentielle de citron dans différentes affections des Juifs; la berga-mtàte (citrus bergamia)yeux. D'après les expériences de ce médecin, elle peut spécialement être employée avec avantage dans les ophthalmies qui fournit tendent à passer à l'essence portant son nom : état chronique et qui ont leur siège dans les membranes extérieures de l’œil, surtout dans les cas où les petits vaisseaux présentent des dilatations variqueuses, dans les ophthalmies rhumatismales, blennorrhéiques et scrofuleuses dans le pannus et le ptérygion, dans plusieurs cas de taies de la cornée, enfin lorsque le tissu de cette essencemembrane est ramolli et prend un aspect spongieux. On applique cette essence de la manière suivante : on coupe une tranche d'uneécorce de citron d'odeur très-suave, plus dense environ 3 centimètres (0.8801 pouce) que celle du ciirus medicade long sur 12 milligrammes (6 lignes) de large, et, par une légère pression, on fait jaillir dans l’œil affecté les petites gouttelettes d'huile volatile qui remplissent les glandules dont est parsemée cette écorce;étant hydratéeces gouttelettes s'en échappent sous forme d'un petit nuage, elle contient de et l'oxygène; à impression qu'elles produisent dans l’œil est quelquefois très-vive. Dans le cas où la longuedouleur produite serait trop forte, elle dépose un stéaon pourrait recourir à des fomentations froides pour la calmer. Cette instillation d'essence peut être réitérée de cinq à dix fois dans les vingt-•roptène cristallisé, le bergaptènequatre heures.
roiPrhleJ!msies Le citron forme trois sous-espèces : le ''citrus medica'' dont nous venons de parler ; le cédrat (''citrus cedra'') ou cédratier, citronnier des Juifs ; la bergamotte (''citrus bergamia''), qui fournit l'essence portant son nom : cette essence est d'une odeur très-suave, plus dense (0.880) que celle du ''citrus medica'' ; étant hydratée, elle contient de l'oxygène ; à la longue, elle dépose un stéaroptène cristallisé, le bergaptène. ____________  (1) ''Phlegmasies chroniques'', t. III, p. 254."(2) 'MTiPe"meB'«Lo sperimentale'e.-mail865', mai l865. (M m "mrj 3) ''Annuaire de l¥mVeuliquethérapeutique'', 1860, p. 89.W wserv(4) ''Observ. de olei Htrireccitri rec. ewpexp. i su in quibusdam acut. morb''.
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