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Chêne (Cazin 1868)

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Van Holesbeck (1) <ref>''Journal de médecine de Bruxelles'', 1854.</ref> rapporte un cas de guérison d'albuminurie, coïncidantavec une hypertrophie du, coeur. Les diurétiques étant restés sans résultairésultat chez son malade, il ordonna i 1 gr. de tannin en potion ; cette dose étantbien supportée, on augmenta tous les jours de 25 centigr. Après un mois dece traitement, l'anasarque avait disparu, les urines ne contenaient plusqu'une faible quantité d'albumine, et le malade entrait en convalesceuce.La dose du tannin avait été portée à 4 gr. par jour. (Ce mode de traitements'est vulgarisé; les -publications périodiques contiennent de nombreux faitsoù cet agent a été véritablement utile.)
(Noegèle (2) Nœgèle<ref>''Journal de la Société des sciences médicales et naturelles de Bruxelles'', janvier 1855 p. 55.</ref> a recommandé le tannin, à la dose de 5 centigr., matin etsoir, contre l'incontinence d'urine nocturne chez les enfants. Tout récem-mentrécemment, Charvet (in Trousseau et Pidoux), professeur à l'Ecole préparatoire demédecine de Grenoble, a employé avec avantage le tannin pour combatteles sueurs qui fatiguent tant les phthisiques. Il l'administre à la dose de2 1/2 à 10 centigr. dans les vingt-quatre heures, ordinairement le soir, etassocié à l'opium. Le tannin peut agir ici en sa double qualité de toniqueastringent et d'antipériodique.
Un travail étendu et très-remarquable, publié par Woillez (3)<ref>''Bulletin de thérapeutique'', 1863.</ref>, met en lu-mièrelumière, à l'aide de nombreuses observations, l'influence favorable du tannindans les affections des voies respiratoires. L'agent qui nous occupe, soitqu'il soit dirigé contre les maladies avec hypersécrétion bronchique sanstubercules, soit qu'il combatte cette abondance de mucosités accompagnantla phthisie, a donné les plus beaux résultats. Dans la phymie il a, en outre,une action non douteuse sur l'évolution de la production nouvelle et surl'état général, qu'il améliore ordinairement. Le même praticien a trouvé letannin totalement inefficace contre les hypersécrétions liées à une dilatationbronchique. Dans les congestions pulmonaires symptomatiques des fièvresgraves, il n'a eu qu'à se louer de son administration.
En général, il donne le tannin à la dose journalière de 4 pilules de 15à15 à 20 centigr.; sauf quelques cas où ce traitement était prolongé, et amenaitalors quelques nausées, cette dose'a été toujours tolérée.
Le même observateur a préconisé le tannin à hautes doses dsns les infec-tions infections purulentes, avec un certain succès; dans les fièvres puerpérales, aucuneffet appréciable n'a été produit.
USAGE EXTERNE. —Toutes — Toutes les fois que l'on veut avoir affaire à un astrin-gent astringent puissant, le tannin est indiqué, à un plus juste titre encore quel»que la poudre d'écorce de chêne.
Les indications de cette dernière, formulées plus haut, s'appliquaient im-plicitement implicitement au tannin, en diminuant les doses bien entendu, lj . Il est pourtantdifférents cas où, à cause même de l'activité et de la pureté de l'agent, letannin a été plus spécialement ordonné.
Introduit dans le nez, en prises, il a réussi dans l'épistaxis rebelle, le corj»coryza chronique, l'ozène, les polypes muqueux; sa solution, plus ou moins con-centréeconcentrée, est fréquemment mise en usage en gargarismes dans les inflamma-tions inflammations chroniques de la muqueuse buccale, de celle du pharynx.
A l'hôpital Sainte-Eugénie, j'ai vu employer de l'eau tanninée dans l'an-gine angine couenneuse, au moyen de la pulvérisation. Loiseau (4) <ref>''Bulletin de thérapeutique'', 1862, t. LXII, p. 35.</ref> fait faire disdes gargarismes tanniques préventifs. Après la trachéotomie, la poussièrenit-dicamenteuse poussière médicamenteuse était aussi dirigée par la canule jusque sur les altérations d<de la trachée. Ce traitement donnait des résultats très-médiocres.
r____________________
(1) Journal de médecine de Bruxelles, 1854. . ...<references/>
(2) Journal de la Société des sciences médicales el naturelles de Bruxelles, janvier 1»>
p. 55.
(3) Bulletin de thérapeutique, 1863.[293]
(4) Bulletin de thérapeutique, 1862, tdes affections oculaires met aussi le tannin à contribution. LXII, pLe collyre (10 à 20 centigr. 35par 30 gr.downloadModeTextde véhicule) est utile dans les ophthalmies chroniques ou catarrhales.vueLes crayons, dont nous parlerons bientôt, ont, comme collyres secs, une action un peu plus énergique.download 322 sur 1308
Hairion<ref>''Mémoire sur les effets physiques et thérapeutiques du tannin''. Bruxelles, 1861.</ref> ne connaît pas d'agent plus efficace dans les ulcères de la cornée, la kératite vasculaire, la blennorrhée chronique et le pannus, que le mucilage tannique. Dans l'ophthalmie militaire, aucun autre topique n'arrête plus rapidement la sécrétion conjonctivale, et, par là, ne met plus sûrement obstacle à la reproduction de la maladie sur place et à la diffusion.
GHÊNE^ 293Les injections au tannin (5 à 50 centigr. par 30 gr. de véhicule) trouvent leur application dans les blennorrhagies vaginales et uréthrales, dans le catarrhe utérin ; je me sers avec succès du glycérolé de tannin dans ces divers cas.)
Là thérapeutique dès affections oculaires met aussi le tannin à contribu-tion. Le collyre (10 à 20 centigr. par 30 gr. de véhicule) est utile dans lesophthalmies chroniques ou catarrhales. [Les crayons, dont nous parlerons 1bientôt, au tannin ont, comme collyres secs, une action un peu plus énergique.été très- Hairion (1) ne connaît pas demployés depuis quelques années ; on les introduit dans le col de l'agent plus efficace utérus dans les ulcères cas de lacornéecatarrhes utérins, la kératite vasculaired'ulcérations du col, la blennorrhée chronique et le pannus, que lemucilage tanniqueetc. Dans l'ophthalmie militaireVoici comment on les prépare : Tannin, aucun autre topique n'ar-4 parties;rête -plus rapidement la sécrétion conjonctivalegomme adragante, et, par là, ne met plussûrement obstacle à la reproduction 1 partie ; mie de la maladie sur place et à la dif-fusionpain frais ''Q.S.''
Les injections au tannin (5 à 50 centigrRoulez en crayons, de 0m. par 30 gr005 de diamètre et de 0m. 03 de véhicule) trouventleur application long ; on introduit un de ces crayons dans les blennorrhagies vaginales le museau de Tanche à l'aide d'un spéculum et uréthrales, dans d'une pince ; on le camaintient en place à l'aide d'un tampon de charpie imbibé d'une solution très-tarrhe utérin ; je me sers avec succès du glycérolé concentrée de tannin dans cesdivers . Après vingt-quatre heures,cason retire le tampon au moyen d'un bout de fil qui y est attaché, et on recommence tous les trois ou quatre jours. Au bout d'un mois, la guérison est à peu près certaine.)
[Les crayons au tannin ont été très-employés depuis quelques années ; onles introduit dans le col de l'utérus Trousseau emploie, dans les cas de catarrhes utérinsmêmes circonstances, d'ul-cérations du col, etc. Voici comment on les prépare le tampon suivant : Tannin, 4 parties50 centigr. ;gomme adraganteextrait de belladone, 1 partie; mie de pain frais 0- S5 centigr.
Roulez en crayons, de 0m.005 de diamètre et de 0m.03 de long; on intro-duit un de ces crayons dans le museau de Tanche à On fait 1 pilule avec l'aide d'un spéculum etd'une pincé extrait de belladone ; on le maintient en place à l'aide d'un tampon de charpie im-bibé d'une solution très-concentrée entoure de tannin. Après vingt-quatre heures,; on retire le tampon au moyen d'noue avec un bout de fil qui y est attaché, et on re-commence tous les trois ou quatre joursapplique comme nous venons de le dire. Au bout Quelquefois on remplace l'extrait de belladone par celui d'un mois, la guérisonest à peu près certaineopium.]
• Trousseau emploie,, (Je fais envelopper 50 centigr. de tannin dans les mêmes circonstancesun petit morceau de coton cardé, et en forme un sachet analogue à ce dernier et employé de même. Le tannin se dissout peu à peu et établit sur le tampon suivant :col une subcautérisationTannin, 50 centigrcontinue.; extrait Le lendemain, ou les jours suivants, après l'introduction de belladoneces topiques, 5 centigrl'haleine offre une odeur désagréable caractéristique, qui prouve l'absorption du médicament par cette voie. On a aussi essayé de guérir les polypes utérins par des tampons de linge de forme conique imbibés d'une solution concentrée de tannin.
On fait 1 pilule avec lJe n'extrait de belladone; on insiste pas sur l'entoure de emploi topique du tannin; onnoue avec un fil, et on applique comme nous, venons de le diredans les flux catarrhaux. Quelquefoison remplace lQu'extrait il me suffise de belladone par celui d'opiumciter son efficacité dans les diarrhées chroniques, les dysenteries, les écoulements hémorrhoïdaux.]
(Je fais envelopper 50 centigr. L'naction coagulante de tannin l'acide gallo-tannique l'a fait préconiser comme hémostatique, seul dans un petit morceau de cotoncardéles hémorrhagies simples, et en forhie un sachet analogue uni à ce dernier et employé de même.Le tannin se dissout peu la compression dans les plaies incomplètes d'artère ; dans ces cas, il a réussi à peu et établit sur le col une subcautérisationcontinueformer un coagulum oblitérant. Le lendemainDans le même but, ou on a eu recours à cette action dans les jours suivants, après l'introduction tumeurs sanguines de cestopiquesdiverses natures, l'haleine offre une odeur désagréable caractéristiquevarices, qui prouvelanévrysmes, et surtout dans les ''nævi materni''absorption du médicament par,où une injection concentrée de cette voie. On substance a aussi essayé produit d'heureux résultats. 11 faut avouer cependant que le perchlorure de guérir lespolypes utérins fer devra toujours lui être préféré. La propriété hémostatique du tannin lui a fait, par des tampons de linge déforme conique imbibés-un fait du hasard, supposer d'unesolution concentrée autres vertus, qui seraient bien plus précieuses, si la réalité de tanninleur existence soutenait un examen critique sérieux.) Michaelsen<ref>''Journal des connaissances médico-chirurgicales'', mars 1850.</ref>, ayant à arrêter une hémorrhagie abondante survenue dans le cours des progrès d'un cancer au sein, employa
Je n'insiste pas sur l'emploi topique du tannin dans les flux catarrhaux.Qu'il me suffise de citer son efficacité dans les diarrhées chroniques, lesdysenteries, les écoulements hémorrhoïdaux.____________________
. Inaction coagulante de l'acide gallo-tan nique l'a fait préconiser commehémostatique, seul dans les- hémorrhagies simples, uni à la compressiondans les plaies incomplètes d'artère; dans ces cas, il a réussi à former uncoagulum oblitérant. Dans le même but, on a eu recours à cette actiondans les tumeurs sanguines de diverses natures, varices, anévrysmes, etsurtout dans les noevi materni, où une injection concentrée de cette sub-stance a produit d'heureux résultats. 11 faut avouer cependant que le per-Cûlorùre de fer devra toujours lui être préféré. La propriété hémostatiquedu tannin lui a fait, par un fait du hasard, supposer d'autres vertus, quiseraient bien plus précieuses, si la réalité de leur existence soutenait unexamen critique sérieux.) Michaelsen (2), ayant à arrêter une hémorrhagieabondante survenue dans le cours des progrès d'un cancer au sein, employa<references/>
}1] Mém°ire sur les effets physiques et thérapeutiques du tannin. Bruxelles, 1861.
M Journal des connaissances médico-chirurgicales, mars 1850.
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2>>la solution de tannin (4 gr.pour 30 gr. d'i CHÊNEeau), au moyen de couches de ouate trempées dans cette solution, appliquées sur la surface ulcérée et fréquemment renouvelées. Il fut étonné le lendemain des changements quis'étaient opérés : l'ulcère paraissait rétréci ; ses bords étaient moins douloureux et moins livides. Les applications de tannin furent continuées, et bientôt le sein ulcéré offrit un aspect de plus en plus rassurant. Au bout de dix semaines, la guérison pouvait être considérée comme certaine. Il est à regretter, dit avec raison le rédacteur du journal que nous venons de citer, que cette observation ne soit pas entourée de détails qui permettent de la considérer comme un fait de guérison de véritable cancer.
la. solution de tannin (4 gr. pour 30 gr. d'eau), La pommade et le glycérolé au moyen tannin sont chaque jour employés contre les affections sécrétantes de couches deouate trempées dans cette solutionla peau (Cazenave, appliquées sur la surface ulcérée elfréquemment renouvelées. Il fut étonné le lendemain Devergie); Loiseau<ref>''Gazette des changements quishôpitaux'étaient opérés : l'ulcère paraissait rétréci; ses bords étaient moins doulou-reux et moins livides. Les applications de tannin furent continuées, et bien-tôt le sein ulcéré offrit un aspect de plus en plus rassurant.. Au bout de dixsemaines1862, la guérison pouvait être considérée comme certainefévrier. Il est à re-gretter</ref>, dit avec raison le rédacteur du journal que nous venons de citerdans l'érysipèle qui se développe quelquefois autour des pustules vaccinales,que cette observation ne soit pas entourée a obtenu de détails qui permettent bons effets d'une mixture de laconsidérer comme un fait de guérison tannin, d'alcool et de véritable cancerchloroforme.
(La pommade et le glycérolé au tannin sont chaque jour employés contreles affections sécrétantes de la peau (Cazenave, Devergie); Loiseau (2),dans l'érysipèle qui se développe quelquefois autour des pustules vacci-nales, a obtenu de bons effets d'une mixture de tannin, d'alcool et de chlo-roforme. Ce dernier praticien, se basant sur la propriété qu'a l'agent qui nousoccupe, de coaguler le pus, le propose comme anticontagieux ; il pense,par cette action, empêcher la propagation par l'air des maladies purulentes
contagieuses.)
Le TANNATE nE QIJININEDE QUININE, résultant de la combinaison du tannin avec laquinine, est une préparation récemment introduite dans la thérapeutiquepar BarréswillBarreswill. Son action est au moins égale à celle du sulfate de quinine,et a sur ce dernier l'avantage d'être beaucoup moins coûteux et de pouvoirà ce titre rendre de grands services à la médecine rurale.
[TANNATE DE PLOMB. —Le — Le tannate de plomb pur s'obtient en précipitantune solution d'acétate de plomb par. le tannin, ou une décoction astrin-gente astringente quelconque par un sel de plomb ; il est alors moins pur.
José Léon a préconisé le tannate de plomb contre les gerçures et les cre-vasses crevasses du sein. Yalt et Antenrieth l'ont employé dans le traitement des ul-cères ulcères gangreneux. Rieken le prescrit dans le décubitus des phthisiques elet des typhisés; on l'emploie sous forme de pommade. Van den Corput veutque le sel soit récemment pressuré; on en fait usage aussi dans les brû-luresbrûlures.] ' .
[TANNATE DE ZINC. — Cette préparation a été préconisée récemmentcontre la gonorrhée, sous le nom de ''sel de Barnit'' ; on l'obtient en saturantune solution de tannin par l'oxyde de zinc récemment précipité et humide.
D'après Trousseau, cet astringent ne jouit d'aucune propriété spéciale.]
[TANNATE DE BISMUTH.— Ce sel, qui a été proposé par Cap, s'obtienlobtient comme le précédent. D'après Aran, Bouchut et Demarquay, il possède despropriétés astringentes marquées, et il produit de bons effets contre teles diarrhées ; toutefois, il ne parait paraît pas agir mieux que le sous-nitrate kde bismuth.]
[TANNATE D'ALUMINE. — Le tannate d'alumine est à peu près insolubledans l'eau. Rogers Harrisson, de Londres, qui le décrit comme étant cris-tallincristallin, jaune sale, et parfaitement soluble dans l'eau bouillante (2)<ref>''Lond. Med. Gaz.'', XIII, 853.</ref>, et qniBqui le préconise contre la gonorrhée lorsque les symptômes aigus sont passés,n'indique pas le procédé de préparation. D'après Rocher, ce serait un nie-lange mélange de tannin et de sulfate d'alumine.]
[ACIDE GALLIQUE.—L— L'acide gallique s'obtient par plusieurs procédés;ilest toujours le résultat de l'oxydation du tannin ; en effet
(1) Gazette des hôpitaux, 1862, février.____________________
(2) Lond.Med. Gaz., XIII, 853.<references/>
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Cet acide est blanc ; il cristallise en aiguilles soyeuses<center>C<sub>18</sub> H<sub>8</sub> O<sub>12</sub> + O<sub>8</sub> = 2 C<sub>7</sub> HO<sub>3</sub>, ou eh prismes obli-ques à base rhomboïdale ; il est soluble dans l'eau et dans l'alcool; il estastringent ; il ne précipite pas les alcalis organiques et la gélatine ; il netrouble pas les sels de fer au minimum : c'est ce qui le distingué dutannin.3 HO = 4 CO<sub>2</sub></center>
L'acide gallique est très-employé en Angleterre. Neale, W. Beages etGaretner, l'ont très-vanté comme hémostatique, contre l'hydropisie scarla-tiheuse, à la dose de 25 centigr. par jour, contre l'hématémèse, l'albumi-nurie,les érysipèles, les hémorrhoïdes. <center>(Les médecins allemands ont préco-nisé l'acide Tannin hydraté = Acide gallique uni ou non à l'acide benzoïque dans le traitement de lacoqueluche.+ Acide carbonique) En injection, on l'utilise contre les hémorrhagies utérines ; àl'extérieur, en topique, Uniment ou pommade contre les engelures.]</center>
Cet acide est blanc ; il cristallise en aiguilles soyeuses, ou en prismes obliques à base rhomboïdale ; il est soluble dans l'eau et dans l'alcool ; il est astringent ; il ne précipite pas les alcalis organiques et la gélatine ; il ne trouble pas les sels de fer au minimum : c'est ce qui le distingue du tannin. L'acide gallique est très-employé en Angleterre. Neale, W. Beages et Garetner, l'ont très-vanté comme hémostatique, contre l'hydropisie scarlatineuse, à la dose de 25 centigr. par jour, contre l'hématémèse, l'albuminurie, les érysipèles, les hémorrhoïdes. (Les médecins allemands ont préconisé l'acide gallique uni ou non à l'acide benzoïque dans le traitement de la coqueluche.) En injection, on l'utilise contre les hémorrhagies utérines ; à l'extérieur, en topique, liniment ou pommade contre les engelures.] (Citons deux variétés de chêne habitant le Midi, utilisées par la médecineetfet l'industrie.
Nom accepté : ''[[Quercus suber]]''
Le CHÊNE LIÈGE ((''Q. suber''), fournissant le tissu très-léger, dépressible, as-sez assez élastique, auquel il doit son nom.
..Le liège, .produit par le développement considérable de la couche subéreuse de l'é-corce-écorce, est composé uniquement de tissu cellulaire dont les cavités contiennent des ma-tières matières astringentes, colorantes et résineuses ou grasses. Chevreul regarde ce tissucomme un principe immédiat, la ''subérine'', ayant pour caractère de donner par l'acideazotique un acide, ll’''A. subérique''.
be Le liège, brûlé et réduit en poudre, incorporé dans de l'axonge, constitueune pommade astringente très-usitée par le vulgaire contre les hémor-rhoïdeshémorrhoïdes, surtout lorsqu'elles sont le siège d'un flux excessif. En chirurgie, on se sert du liège dans les bandages et appareils, pour établir des points de compression. On en fait des bouts de sein artificiels, etc.
En chirurgie, on se sert du liège dans les bandages et appareils, pour éta-
blir dés points de compression. On en fait des bouts de sein artificiels, etc.
== Chêne kermès ==
Nom accepté : ''[[Quercus coccifera]]''
Le CHÊNE A KERMÈS (''Q. coccifera''), arbrisseau sur lequel vit le ''lecaniumilicis '' ou kermès, insecte dont, avant l'introduction de. la cochenille, les ha-bitants habitants de la Provence faisaient un grand commerce comme matière colo-rantecolorante, écarlate.)  
[[Catégorie:Cazin 1868|Chene]]
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