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même l'épilepsie. Comme purgatif, ce médicament agit d'une manière incertaine, et produit, dit-on, de vives douleurs intestinales, souvent des nausées et des vomissements. Je ne l’ai jamais employé, attendu que je n'ai jamais manqué de "purgatifs plus doux, plus sûrs et surtout moins dangereux. Les vétérinaires en font usage; Huzard le recommandait dans les affections catarrhales, dans la dysurie, et surtout dans l’espèce de coma appelée ''immobilité''. Les habitants des montagnes du Piémont prennent l’agaric blanc dans du lait, comme éméto-cathartique, contre la plupart des maladies, sans distinction. Associé au poivre, ils le considèrent comme un moyen infaillible de dissiper les accidents qui surviennent aux hommes et aux animaux qui ont avalé la petite sangsue des Alpes.
(Je pense que Bisson n’a pas suffisamment indiqué dans quelles formes de phthisie il avait eu à se louer de l'usage de l'agaric. Après un long séjour dans les hôpitaux dé Paris, où les tuberculeux abondent, et dans une ville de province où ils sont nombreux, j’ai pu me convaincre, à l’exemple de mon cher maître le docteur Delpech, que les sueurs morbides de certains phymiques devaient être respectées. Il existe, en effet, une bascule entre trois symptômes saillants de cette affection. Supprimez la sueur, la diarrhée ou l’hypersécrétion de la muqueuse pulmonaire reparaîtront, et
''vice versa''. Ces phénomènes se suppléent et se remplacent. Le cas particulier observé avec soin pourra seul décider de la conduite à tenir. J’ai employé l'agaric chez un malade à la dose de 40 centigr. par jour. Au bout de quatre
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