Rosacées (Bellakhdar)
441
441. Crataegus laciniata Ucr. et Crataegus monogyna Jacq.
- ādmām (!) (Moyen-Atlas, Rif, Haut-Atlas).
- būsorūlu (Aït Yahia, Bertrand, 1991).
- mesnaġten (Aït Youssi) (litt. : celui qui introduit la discorde) : en effet, les berbères de cette région croient qu'une dispute ne tarde pas à éclater lorsque son bois est jeté dans le foyer.
- būmẖerrī (Tunisie, le Floc'h, 1983) (litt. : celui qui donne la diarrhée).
- zu’rūr (vernaculaire moyen-oriental et livresque : s'applique en réalité à Crataegus azarolus L.).
442
442. Cydonia oblonga Mill.
- sferjel (!).
- l-qīm (!) (litt. : porte-greffe ; greffé) : c'est une variété de petite taille.
- taqtuniya (Kabylie, Leclerc, 1874, n° 832).
443
443. Eriobotrya japonica (Thunb.) Lindl.
- mzaḥ (!) (le fruit) : ce vernaculaire désigne dans les traités, les fruits à péricarpe rouge et en forme de petites pommes, de l'azérolier, du néflier d'Europe (Mespilus germanica L.) et d'espèces congénères.
- wraq lemzaḥ (!) (la feuille).
444
444. Fragaria x ananassa Duchesne et Fragaria vesca L.
- l-frez (du français "fraise").
- tūt l-ārḍ (livresque, litt. : mûre de terre).
445
445. Malus communis DC.
- teffāḥ (!).
- l-ḥlū (Souss, Bertrand, 1991).
446
446. Neurada procumbens L.
- sa’dān (!) (litt. : porte-bonheur).
- keff es-sba’ (litt. : patte de lion, en raison de la forme des feuilles).
- īnfel, ānfel (Sud algérien, Quézel & Santa, 1962-1963 ; Sitouh, 1989).
447
447. Prunus amygdalus Stokes
- lūz (!).
- lūz ḥārr, lūz murr (!) : pour l'amande amère.
- l-frik (!) : pour les jeunes amandes encore vertes et tendres.
448
448. Prunus armeniaca L.
- mešmāš (!) : abricotier, abricot.
- ’elk l-mešmāš (!) : gomme d'abricotier.
- ’aẓem l-mešmāš (!) : noyau d'abricot.
449
449. Prunus avium L. et Prunus cerasus L. ssp. acida Ehr.
- ḥabb el-mlūk (litt. : graine de roi).
- ḥabb el-mlūk leẖla (pour les cerises sauvages).
- qirāsiyā (Tangérois et livresque).
450
450. Prunus domestica L.
- berqūq (!) : dans les traités arabes, ce vernaculaire désigne aussi l'abricot.
- l-berqiqš, tiberqiqešt (!) (Souss).
- ’wīna (Tunisie) (litt. : l'œil).
451
451. Prunus persica (L.) Batsch.
- ẖūẖ (!).
452
452. Pyrus communis L.
- bū-’wid, bū-’wida (!) (litt. : celle au petit bout de bois, au pédoncule).
- lengāṣ (!) : vernaculaire dérivant du mot injās qui désigne, dans les livres, la prune.
- īnjāš (Bertrand, 1991), īnjjāṣ, īnjjāṣ šetwī (al-Wazir al-Ghassani, n° 153) : pour Pyrus mamorensis Trab. (poirier sauvage de la Mamora).
- l-firāṣ, tifireṣt (Souss, Laoust, 1920 ; Rif, Bertrand, 1991).
- bū-rgība (Renaud & Colin, 1934, n° 221) (litt. : celle au petit cou).
453
453. Rosa canina L.
- būsrud, būsrudud (Ifrane) : pour le cynorrhodon.
- tabġa ((Ifrane) : pour l'églantier : même nom pour la ronce dans le Rif).
- tiẖfert, tiġfert (!).
- tigūrmā (Anto-Atlas, Laoust, 1920) : pour le cynorrhodon.
- nisrīn (livresque, Renaud & Colin, 1934, n° 278) : pour l'églantier et la rose blanche.
454
454. Rosa centifolia Mill. et Rosa damascena Mill.
- werd (!) (litt. : la fleur, car la rose est la fleur par excellence).
- tiẖfert, tiġfert (Souss) : terme générique pour tous les rosiers : rose, églantier, etc.
- jul (livresque) : de gul, "la fleur" en persan ; gul est le nom que porte aujourd'hui la rose en Iran et en Turquie.
455
455. Rubus ulmifolius Schott.
- ’ullīg (!) (poly.) : s'applique aussi à d'autres plantes et lianes épineuses.
- tūt, tūta (!) : pour la mûre de ronce et le mûrier (Morus nigra L. et Morus alba L.).
- tabġa (Rif, Beni Snassen) : pour la mûre (ou mûron).
- šerrmū, serrmū (!).
- āšeddir, šeddir (Marrakech, Haut-Atlas, Bertrand, 1991).
- āsennan īrāman (Souss, Laoust, 1920).
- āstif (Aït Youssi de Dayet Hachlaf).
- ānjjīl (Kabylie, Leclerc, 1874, n° 657) : pour la ronce.
- tīzūāl (Kabylie, Leclerc, 1874, n° 657) : pour la mûre.