Renonculacées (Bellakhdar)
425
425. Aconitum divers
Aconitum lycoctonum L., Aconitum napellus L., Aconitum deinorrhizum Stapf., Aconitum balfourii Stapf., Aconitum spicatum Stapf., Aconitum laciniatum Stapf., Aconitum chasmanthum Stapf., Aconitum elwesii Stapf., Aconitum ferox Wall., Aconitum falconeri Stapf., Aconitum lethale Griff.
- qatel eẓ-ẓīb (litt. : qui tue le chacal), ẖaneq eẓ-ẓīb (litt. : qui étouffe, qui étrangle le chacal)
- āš-šarnak (Tuḥfat al-aḥbāb, n° 78).
- bela’la’ (Tuḥfat al-aḥbāb, n° 78).
- īgantar, ījantar (Tuḥfat al-aḥbāb, n° 78) : peut-être pour l'aconit local, Aconitum lycoctonum L.
- nabāl (’Umdat aṭ-ṭabīb, n° 1479) : pour l’Aconitum napellus L. ; l'auteur de cet ouvrage anonyme du XIIe siècle dit que c'est ainsi qu'on l'appelle en Andalousie.
- bīš, bayš (!) (mot d'origine sanskrit) : chez les Arabes, ce vernaculaire désigne tous les aconits mais surtout les espèces de l'Himalaya, beaucoup plus toxiques. Ces espèces, bien identifiées aujourd'hui par les botanistes : Aconitum deinorrhizum Stapf., Aconitum balfourii Stapf., Aconitum spicatum Stapf., Aconitum laciniatum Stapf., Aconitum chasmanthum Stapf., Aconitum elwesii Stapf., Aconitum ferox Wall., Aconitum falconeri Stapf., Aconitum lethale Griff., etc., fournissaient le fameux poison bhi ou bis des montagnes Mishmi, ainsi que l’Aconitum napellus L. qui existe en Inde aussi.
426
426. Adonis aestivalis L. et Adonis annua L.
- bena’mān ṣaġīr (région de Casablanca) (litt. : petit coquelicot).
- dem el-’atrūs (Boulet & al., 1990).
- ’ayn el-ḥajla (Delon & Pujos, 1969) (litt. : œil de perdreau).
- tīt n-tacekurt (berbère) (Delon & Pujos, 1969) (litt. : œil de perdreau).
427
427. Aquilegia vulgaris L.
- taūnušt (Charnot, 1945).
428
428. Clematis flammula L. et Clematis vitalba L.
- nār barda (poly.) : c'est aussi le nom d'autres plantes vésicantes et de la teinture d'iode.
- āzenzū (!) (Moyen-Atlas, Rif).
- yasmīn l-berrī (livresque) (litt. : jasmin sauvage).
- šamḥat el-’atrūs (Ribat Al-Khil).
- timejeġdin (Ribat Al-Khil).
- tamnayt (poly.) : s'applique aussi à diverses autres plantes grimpantes.
429
429. Delphinium staphysagria L.
- ḥabbet rās (!) (litt. : la graine de la tête) : pour la graine.
- zbīb ej-jbel (livresque) (litt. : raisin sec de montagne) : correspond au raisin sec sauvage de Dioscoride (Renaud & Colin, 1934, n° 258).
430
430. Helleborus foetidus L.
- ẖarbaq (Renaud & Colin, 1934, n° 425).
431
431. Nigella divers
Nigella sativa L., Nigella damascena L., Nigella arvensis L.
- sānūj (!).
- zerarā (Charnot, 1945).
- l-ḥaydwan (Tissint) : pour Nigella arvensis (la plante).
- kammūn āswad, kammūn ākḥal (livresque) (litt. : cumin noir) : selon certains auteurs, ce vernaculaire s'applique à une variété noire de cumin, et selon d'autres à la nigelle.
- ḥabbet el-baraka (Egypte, Salah & al., 1979) (litt. graine de la grâce divine).
432
432. Paeonia coriacea Boiss.
- fāwaniyā (livresque, Renaud & Colin, 1934, n° 318).
- ward al-ḥamīr (arabe andalou, Renaud & Colin, 1934, n° 318).
- ḥabersis (Khénifra, Bajji, 1994).
- ward ez-zwāni (Mathieu & Maneville, 1952) : même vernaculaire que pour Althaea rosea Cav.
- ’ūd aṣ-ṣalīb (litt. : le bois de la croix) (Egypte, Syrie, Nord-Yémen, Salah Ahmed & al., 1979 ; Honda & al., 1990).
- rummān eš-šadī (litt. : grenade de singe) (Algérie, Charnot, 1945).
433
433. Ranunculus divers
Ranunculus bullatus L., Ranunculus macrophyllus Desf., Ranunculus ficaria L., Ranunculus muricatus L., Ranunculus arvensis L.
- wden l-ḥallūf (!) (litt. : oreille de cochon) : pour Ranunculus bullatus, Ranunculus muricatus et Ranunculus arvensis.
- fāls (!) (Gharb) : pour Ranunculus muricatus et Ranunculus arvensis.
- kaff as-sabu’, kaff al-hirr (litt. : patte de lion, patte de chat) : pour Ranunculus bullatus et Ranunculus macrophyllus
- nār el-barda (Oued Cherrat) : pour Ranunculus bullatus.
- fwilā (Tlemcen, Gatefossé, 1921) (litt. : petite fève) : pour Ranunculus ficaria L. var. calthaefolia G. ( = Ficaria calthaefolia Reich.).
- berūna (Algérie, Quézel & Santa, 1962-1963) : pour Ranunculus ficaria.
- nuwwār l-mdīlkā (Rabat, Fès) : de medluk = frotté, poli, en raison du brillant de la fleur (Renaud & Colin, 1934, n° 232) ; pour Ranunculus paludosus Poir. ( = Ranunculus chaerophyllus L.) et diverses autres renoncules.