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Nautilocalyx kohlerioides (Pharmacopées en Guyane)

Drymonia coccinea
Pharmacopées traditionnelles en Guyane, 2004
Nautilocalyx pictus



Nautilocalyx kohlerioides (Leeuwenb.) Wiehler

Synonymie

  • Episcia kohlerioides Leeuwenb.

Noms vernaculaires

  • Créole : —
  • Wayãpi : ka’iu witoto, yamuleka’a pilã.
  • Palikur : —

Écologie, morphologie

Plante herbacée épiphyte de la forêt primaire humide.

Collections de référence

Grenand 309, 355 ; Jacquemin 1523, 1616.

Emplois

Il semble exister chez les Wayãpi une certaine confusion autour de cette plante. Certains nomment N. kohlerioides et Columnea calotricha, yamulaka’a pilã et utilisent les feuilles froissées et macérées dans l’eau, soit comme fébrifuge en lavage externe, soit en cataplasme frotté sur le front contre les maux de tête [1]. D’autres nomment N. kohlerioides seule ka’iu witoto et utilisent ses fleurs et ses feuilles en décoction ou en macération en lavage externe pour protéger les bébés dont le père a violé un interdit de chasse (risque de dépérissement) concernant une variété de capucin brun (Cebus apella).

Étymologie

  • Wayãpi : ka’iuwitoto, de ka’i, « singe capucin brun », u, « gros » et witoto, « pénis de singe » en raison de la forme de la fleur ; yamuleka’a pilã, « Paradrymonia campostyla cf. infra » et pilã, « rouge », en raison de la couleur des fleurs

Chimie et pharmacologie

Tests chimiques en fin d’ouvrage.

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  1. Les deux espèces ont en commun des fleurs pileuses et très colorées (rouge et orange).