Inga alba (Pharmacopées en Guyane)
Synonymies
- Mimosa alba Sw. ;
- Inga fraxinea Willd. ;
- Inga spruceana Benth.
Noms vernaculaires
- Créole : bougouni [bougouni].
- Wayãpi : sisi, ɨnga sisi.
- Palikur : aβukun.
- Portugais : ingá-xixi, ingatitica.
Écologie, morphologie
Grand arbre de la forêt primaire, commun dans toute la Guyane.
Collections de référence
Berton 133 ; Grenand 1412, 3077 ; Lescure 509 ; Prévost et Grenand 973, 4313.
Emplois
Parmi toutes les populations de Guyane, la sève de l’écorce, riche en tanins, est avant tout utilisée, associée ou non au noir de fumée, pour teindre divers objets : vanneries (Wayãpi, Kali’na, Wayana), calebasses (Créoles] et cordes d’arc (Palikur). D’autres Inga, dont Inga bourgoni et Inga pezizifera ont le même usage.
Pour les Wayãpi, l’écorce, râpée et pressée, est un remède contre les dermatoses buccales des enfants [1]. La même préparation, frottée localement, apaise la douleur causée par les piqûres de fourmi [2].
Mêmes usages pour les Créoles et les Palikur que Inga pezizifera. Chez les Palikur, I. alba est cependant la principale espèce utilisée comme plante médicinale.
Chimie et pharmacologie
Cf. propriétés chimiques à Inga pezizifera.
Un brevet a été déposé sur les applications en dermo-cosmétique d’un extrait de cette espèce présentant une activité antiradicalaire (PAULY et MORETTI, 1998b).
Tests chimiques en fin d’ouvrage.
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- ↑ Des usages similaires ou proches sont rapportés chez les Yanomami (MILLIKEN et ALBERT, 1996) ou chez les habitants du nord-ouest de la Guyana (VAN ANDEL, 2000).
- ↑ Cet usage pour soulager la douleur occasionnée par les piqûres de fourmi a été noté chez les Arawak de Guyana (FANSHAWE, 1948, in VAN ANDEL, 2000).