Les témoins (cookies) nous aident à fournir nos services. En utilisant nos services, vous acceptez notre utilisation des témoins.

Hymenocallis tubiflora (Pharmacopées en Guyane)

Hippeastrum puniceum
Pharmacopées traditionnelles en Guyane, 2004
Potalia amara


Hymenocallis tubiflora. Oignon gly en fleur



Hymenocallis tubiflora Salisb.

Synonymies

  • Hymenocallis petiolata (Willd. ex Schult.) M. Roem. ;
  • Pancratium tubiflorum (Salisb.) Schultes ;
  • Pancratium guianense Gawl.

Noms vernaculaires

  • Créole : oignon gly [zongnon-dli, zongnon-gli].
  • Créole sainte-lucien : lily sauvage.
  • Wayãpi : sowo alɨpɨka’i.
  • Palikur : diridiriβie.

Écologie, morphologie

Plante herbacée commune dans les bas-fonds humides de la forêt primaire.

Collections de référence

Grenand 459, 630, 1653 bis ; Jacquemin 1596, 1743 ; Prévost 3059

Emplois

Chez les Wayãpi, cette plante est utilisée en remède externe pour réduire les rates hypertrophiées (le plus souvent liées au paludisme). Les feuilles épaisses, ramollies à la flamme afin d’en exprimer la sève, sont appliquées sur l’emplacement de la rate. Préparées de la même manière, elles servent aussi à faire mûrir les abcès cutanés.

Les Palikur donnent à cette plante le même nom qu’à Crinum erubescens et l’utilisent de la même manière [1].

Étymologie

  • Créole : oignon gly est dérivé de « oignon de lys » (HODGE et TAYLOR, 1957).
  • Wayãpi : de sowo, « herbe Olyra latifolia L., Poacées », alɨpɨ, « cou » et ka’i, de kwã’i, « très étroit », « l’herbe Olyra au cou très étroit », en raison de son feuillage similaire et surtout de sa longue fleur à la fine corolle tubulaire.

Chimie et pharmacologie

Les espèces du genre Hymenocallis renferment deux alcaloïdes : l’hæmanthamine et la lycorine. Cette dernière substance possède des propriétés antimitotiques, antiamariles et bactéricides (WONG, 1976).

Pour les propriétés de la lycorine, se reporter à Crinum erubescens.

____________________

  1. À Trinidad, les infusions de bulbe sont absorbées comme vomitif ou pour soigner l’asthme. On utilise également les bulbes sous forme de cataplasme appliqué sur les furoncles (WONG, 1976).