Les témoins (cookies) nous aident à fournir nos services. En utilisant nos services, vous acceptez notre utilisation des témoins.

Ficus nymphaeifolia (Pharmacopées en Guyane)

Ficus maxima
Pharmacopées traditionnelles en Guyane, 2004
Ficus paraensis


Ficus nymphaeifolia. Bois figué à feuilles de Nymphea



Ficus nymphaeifolia Mill.

Noms vernaculaires

  • Créole : bois figué [bwa-fig, bwa-fidjé].
  • Wayãpi : asingau lemimo’ay.
  • Palikur : muhu ihipinẽ.
  • Portugais : apuí.

Écologie, morphologie

Grand arbre étrangleur commun en forêts primaire et secondaire.

Collections de référence

Grenand 1571, 1769 ; Prévost 1284.

Emplois

Les Wayãpi donnent à cet arbre une origine humaine dans un mythe contant comment furent transformés en arbre deux amants ensorcelés. Peut-on rapprocher ce mythe de l’utilisation des graines grillées de divers Ficus comme aphrodisiaque en Amazonie (LE COINTE, I, 1922) ? Les Palikur se servent du latex abondant de cet arbre pour les mêmes usages que les Clusia (Clusiacées) [1].

Étymologie

  • Wayãpi : de asingau, « coucou de Cayenne, Piaya cayana », lemi, « ceux qui », mo’ay, « ensorcelés », « ceux qui furent ensorcelés par le coucou », en référence à l’origine mythique de l’arbre.
  • Palikur : de muhu, « terme désignant l’ensemble des Ficus » et ihipinē, « lianescent », en raison de ses nombreuses racines étrangleuses.

Chimie et pharmacologie

Tests chimiques en fin d’ouvrage.

____________________

  1. À Trinidad, le latex de cette espèce est utilisé en cataplasme, pour soigner les douleurs (WONG, 1976).