Epiphyllum phyllanthus (Pharmacopées en Guyane)
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Epiphyllum phyllanthus (L.) Haw.
Synonymies
- Cactus phyllanthus L. ;
- Phyllocactus phyllanthus (DC.) Link.
Noms vernaculaires
- Créole : latcho caïman [latjo-kayman].
- Wayãpi : yakale luway [1].
- Palikur : punamna arib.
Écologie, morphologie
Plante épiphyte peu commune de la forêt primaire.
Collections de référence
Feuillet 681 ; Grenand 335 ; lacquemin 1780 ; Lescure 345.
Emplois
- Chez les Wayãpi, cette plante est utilisée pour laver un enfant lorsque son père a violé un interdit de chasse sur le caïman (risques de douleurs). La plante entière (rameaux charnus aplatis) est préparée en décoction [2].
- Les Palikur utilisent cette plante magiquement pour éloigner les importuns. On frotte la pulpe écrasée, mélangée à celle d’un Caladium (Aracées) nommé uwakβey, avant de serrer la main de la personne concernée.
Étymologie
- Créole : de latcho, « queue » et caïman.
- Wayãpi : de yakale, « caïman à front lisse » et luway, « queue », « queue de caïman à front lisse ».
- Palikur : de punamna, « caïman à lunettes » et arib, « queue », « queue de caïman à lunettes ».
- Dans les trois cas, le nom vient de la forme suggestive de la feuille.
Chimie et pharmacologie
Tests chimiques en fin d’ouvrage.
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- ↑ Les Wayãpi appliquent également le même nom à une fougère épiphyte (Polybotrya caudata Kunze, Dryoptéridacées, Grenand 280) et l'utilisent de la même façon, mais les deux plantes ne sont pas confondues.
- ↑ Chez les Amérindiens de Guyana, cette plante préparée en tisane est un remède contre les courbatures, la coqueluche et le rhume (VAN ANDEL, 2000).