Les témoins (cookies) nous aident à fournir nos services. En utilisant nos services, vous acceptez notre utilisation des témoins.

Detarium senegalense (PROTA)

Prota logo vert.gif
Ressources végétales de l'Afrique tropicale
Introduction
Liste des espèces


Importance générale Fairytale bookmark gold.svgFairytale bookmark gold.svgFairytale bookmark gold.svgGood article star.svgGood article star.svg
Répartition en Afrique Fairytale bookmark gold.svgFairytale bookmark gold.svgGood article star.svgGood article star.svgGood article star.svg
Répartition mondiale Fairytale bookmark gold.svgFairytale bookmark gold.svgGood article star.svgGood article star.svgGood article star.svg
Fruit Fairytale bookmark gold.svgFairytale bookmark gold.svgGood article star.svgGood article star.svgGood article star.svg
Huile essentielle / exsudat Fairytale bookmark gold.svgFairytale bookmark gold.svgGood article star.svgGood article star.svgGood article star.svg
Médicinal Fairytale bookmark gold.svgFairytale bookmark gold.svgFairytale bookmark gold.svgGood article star.svgGood article star.svg
Bois d'œuvre Fairytale bookmark gold.svgFairytale bookmark gold.svgFairytale bookmark gold.svgGood article star.svgGood article star.svg
Ornemental Fairytale bookmark gold.svgGood article star.svgGood article star.svgGood article star.svgGood article star.svg
Fourrage Fairytale bookmark gold.svgFairytale bookmark gold.svgGood article star.svgGood article star.svgGood article star.svg
Sécurité alimentaire Fairytale bookmark gold.svgFairytale bookmark gold.svgGood article star.svgGood article star.svgGood article star.svg


Detarium senegalense J.F.Gmel.


répartition en Afrique (sauvage)
1, rameau en fleurs ; 2, sépales ; 3, fleur avec les sépales ôtés ; 4, fruit. Source: Flore analytique du Bénin
port de l'arbre
arbre
base du fût
fût
tranche
tranche
feuille
feuilles et fruits
fruit
fruits
coupe transversale du bois
coupe tangentielle du bois
coupe radiale du bois
Protologue: Syst. nat. 2(1) : 700 (1791).
Famille: Caesalpiniaceae (Leguminosae - Caesalpinioideae)

Synonymes

  • Detarium heudelotianum Baill. (1866).

Noms vernaculaires

  • Grand détar (Fr).
  • Tallow tree, dattock, detah (En).

Origine et répartition géographique

Detarium senegalense se rencontre depuis le Sénégal et la Gambie jusqu’au Soudan, et vers le sud jusqu’au nord de la R.D. du Congo. Il est planté comme arbre fruitier et arbre ornemental d’ombrage dans son aire de répartition et dans la région des Caraïbes.

Usages

Le bois est employé en construction pour la confection de madriers, de poteaux, de piquets et de pilotis, de mobilier, de clôtures, de mortiers, de manches d’outils, de lattes de bateaux et de pirogues. Il se prête à la parqueterie, à la menuiserie, aux boiseries intérieures et aux charpentes, aux étais de mines, à la charronnerie, aux caisses et aux cageots, aux placages et au contreplaqué. On s’en sert aussi de bois de feu.

La pulpe du fruit, verdâtre et aigre-douce, est comestible et peut être consommée crue ou cuite. On s’en sert aussi pour confectionner des sucreries ou des crèmes glacées. Cependant, comme elle peut être également toxique, il faut faire preuve de prudence. Les graines sont oléagineuses et comestibles, et une fois broyées servent d’aliment pour le bétail. Au Nigeria, la farine des graines est utilisée traditionnellement comme épaississant dans l’alimentation. La gomme qui s’écoule de l’écorce permet de désinfecter par fumigation les vêtements et les habitations. On fait de la glu avec les racines et on utilise le jus des racines comme enrobage pour couler le cuivre.

Detarium senegalense est une plante médicinale de premier plan. Plusieurs parties de la plante sont utilisées en médecine traditionnelle. La décoction ou la macération d’écorce est prescrite en cas d’hémorragie importante, de trouble digestif, de bronchite, de pneumonie et de maux d’estomac, et pour expulser le placenta après l’accouchement. La poudre d’écorce est appliquée sur les plaies, les brûlures et les affections cutanées, tandis que la pulpe d’écorce se consomme dans le traitement de la tuberculose et comme tonique. L’écorce sert également de poison de flèche, remplace le savon et, ajoutée au vin de palme, en accélère la fermentation et en relève l’amertume. La décoction de racine est prescrite comme antalgique et contre les troubles intestinaux, le marasme, la débilité et l’anémie. La décoction de feuilles et de pousses soigne la fièvre, la trypanosomose, la dysenterie, l’anémie, la conjonctivite, l’arthrite, les inflammations, les fractures, les furoncles et les affections cutanées. On applique la pulpe du fruit pour traiter les douleurs rénales, la tuberculose spinale, la syphilis, la toux, les rhumatismes et la lèpre, et on la mélange à d’autres fruits comme stimulant. Les graines servent d’antidote contre le poison de flèche et d’émétique, et la fumée des graines en combustion d’anti-moustiques. Detarium senegalense est planté comme arbre ornemental d’ombrage.

Production et commerce international

Autrefois, il y avait quelques exportations de bois depuis l’Afrique de l’Ouest vers le Royaume-Uni et les Etats-Unis. En Gambie, Detarium senegalense fait partie des plus importantes essences à bois d’œuvre. Le bois est vendu sur les marchés locaux soudanais. Les fruits sont normalement vendus sur les marchés locaux d’Afrique de l’Ouest. Toutefois, aucune statistique n’est disponible, ni en ce qui concerne le bois ni pour ce qui est des fruits.

Propriétés

Le bois de cœur, jaune pâle, devient brun rougeâtre vers le centre du fût, et se distingue nettement de l’aubier plus pâle et épais. Le fil est droit à contrefil, le grain moyen à fin. Le bois est lustré et dégage une odeur agréable.

C’est un bois moyennement lourd, avec une densité de (600–)710–850(–900) kg/m³ à 12% d’humidité. Il doit être séché à l’air avec précaution car il est sujet aux gerces superficielles et aux fentes. Les taux de retrait sont modérés, de l’état vert à anhydre ils sont de 3,7–6,2% dans le sens radial et de 5,7–8,4% dans le sens tangentiel. Une fois sec, le bois n’est que moyennement stable en service. A 12% d’humidité, le module de rupture est de 84–148 N/mm², le module d’élasticité de 11 380–15 290 N/mm², la compression axiale de 38–54(–63) N/mm², le fendage de 11–19 N/mm, la dureté Janka de flanc de 8220 N, la dureté Janka en bout de 9340 N et la dureté de flanc Chalais-Meudon de 1,7–3,3.

Le bois est relativement difficile à scier et à travailler, mais en prenant garde on peut obtenir un beau finissage. Il est parfois difficile à raboter en raison de la présence du contrefil. Il se cloue correctement sans se fendre et se colle bien. Il est durable, puisqu’il résiste aux termites et moyennement aux scolytes et aux térébrants marins. L’aubier est sensible aux Lyctus.

Les fruits sont comestibles, bien que ceux de certains arbres soient toxiques. Les fruits vénéneux se reconnaissent dans la forêt car ce sont eux que les animaux laissent sous l’arbre-mère alors qu’ils ne tardent pas à manger ou à emporter les fruits comestibles. Un composé amer et toxique a été isolé du fruit, de même qu’un composé au goût acide, appelé acide détarique.

La composition de la pulpe de fruit par 100 g de partie comestible est la suivante : eau 67 g, énergie 485 kJ (116 kcal), protéines 1,9 g, lipides 0,4 g, glucides 29,6 g, fibres 2,3 g, Ca 27 mg, P 48 mg, thiamine 0,14 mg et riboflavine 0,05 mg. La pulpe de fruit est riche en acide ascorbique, de 1000–2000 mg par 100 g.

Un alcaloïde anthocyanidinique a été isolé de l’écorce. Ce composé a montré une activité antibactérienne contre un large éventail de bactéries pathogènes. Des extraits de feuille ont révélé une activité antivirale contre un groupe de virus humains et animaux. La farine préparée à partir des graines contient d’importantes quantités de polysaccharides non-amylacés et hydrosolubles. Lors d’essais, la farine a réduit la glycémie post-prandiale et les concentrations d’insuline chez l’homme. Le principal polysaccharide est un xyloglucane.

Falsifications et succédanés

L’écorce, les racines, les feuilles et les fruits de Detarium microcarpum Guill. & Perr. servent aux mêmes usages médicinaux que ceux de Detarium senegalense et ses fruits sont consommés eux aussi. Le bois est similaire, mais Detarium microcarpum étant normalement un arbre de petite taille, il est surtout utilisé comme plante médicinale. Le bois de Copaifera spp. peut être confondu avec celui de Detarium senegalense.

Description

  • Arbre de taille moyenne à plutôt grande atteignant 35(–40) m de haut ; fût dépourvu de branches sur une hauteur de 12(–15) m, rectiligne ou irrégulier, cylindrique, jusqu’à 60(–100) cm de diamètre, sans contreforts mais parfois épaissi à la base ; surface de l’écorce finement fissurée, devenant écailleuse, grisâtre à noirâtre, à grosses lenticelles rondes, écorce interne épaisse, fibreuse, rouge-brun, exsudant une gomme poisseuse ; cime de grande taille, vert foncé, à branches étalées ; rameaux légèrement poilus à glabres.
  • Feuilles alternes, composées paripennées ou imparipennées à (6–)8–12 folioles ; stipules minuscules, précocement caduques ; pétiole et rachis atteignant ensemble 10–23 cm de long, renflés à la base ; pétiolules de 3–6 mm de long ; folioles alternes, ovales à elliptiques, de 3–8 cm × 2–4 cm, légèrement inégales à la base, arrondies à légèrement émarginées à l’apex, papyracées, à points translucides, à minuscules poils au-dessous, pennatinervées avec de nombreuses nervures latérales.
  • Inflorescence : panicule axillaire lâche atteignant 10(–15) cm de long, à poils courts.
  • Fleurs bisexuées, légèrement zygomorphes, presque sessiles ; sépales 4, ovales, de 3,5–4 mm de long, 1 légèrement plus large que les 3 autres, blanchâtres, à pubescence clairsemée à glabres à l’extérieur, poilus à l’intérieur ; pétales absents ; étamines 10, libres, de 4–5 mm de long ; ovaire supère, ellipsoïde, d’environ 2 mm de long, densément poilu, 1-loculaire, style de 3–4 mm de long, cintré.
  • Fruit : gousse drupacée, globuleuse à ovoïde de 4–6(–7) cm de diamètre, légèrement aplatie, indéhiscente, lisse et verdâtre, devenant à terme noirâtre, à pulpe verdâtre et très fibreuse, noyau atteignant 4,5 cm de diamètre, contenant 1 seule graine.
  • Plantule à germination épigée ; hypocotyle de 2–6,5 cm de long, épicotyle de 8–15 cm de long ; cotylédons épais et charnus, en cuillère ; premières feuilles alternes, à 8–10 folioles.

Autres données botaniques

Le genre Detarium comprend 3 espèces et est confiné à l’Afrique. Il est apparenté au genre Copaifera. Si les 3 espèces sont assez semblables sur le plan morphologique, elles sont différentes sur le plan écologique. Detarium microcarpum Guill. & Perr. pousse normalement dans les zones de savanes sèches et diffère de Detarium senegalense par sa plus petite taille, par ses folioles habituellement moins nombreuses, plus grandes et plus coriaces, par ses inflorescences plus compactes, par ses sépales poilus à l’extérieur et par ses fruits légèrement plus petits.

Detarium macrocarpum Harms se rencontre dans la forêt humide.

Anatomie

Description anatomique du bois (codes IAWA pour les bois feuillus) :

  • Cernes de croissance : 1 : limites de cernes distinctes.
  • Vaisseaux : 5 : bois à pores disséminés ; 13 : perforations simples ; 22 : ponctuations intervasculaires en quinconce ; 23 : ponctuations alternes (en quinconce) de forme polygonale ; 26 : ponctuations intervasculaires moyennes (7–10 μm) ; 27 : ponctuations intervasculaires grandes ( 10 μm) ; 29 : ponctuations ornées ; 30 : ponctuations radiovasculaires avec des aréoles distinctes ; semblables aux ponctuations intervasculaires en forme et en taille dans toute la cellule du rayon ; 43 : diamètre tangentiel moyen du lumen des vaisseaux 200 μm ; 46 : 5 vaisseaux par millimètre carré ; 47 : 5–20 vaisseaux par millimètre carré.
  • Trachéides et fibres : 61 : fibres avec des ponctuations simples ou finement (étroitement) aréolées ; 66 : présence de fibres non cloisonnées ; 69 : fibres à parois fines à épaisses.
  • Parenchyme axial : 79 : parenchyme axial circumvasculaire (en manchon) ; 80 : parenchyme axial circumvasculaire étiré ; 81 : parenchyme axial en losange ; (83 : parenchyme axial anastomosé) ; 85 : parenchyme axial en bandes larges de plus de trois cellules ; 86 : parenchyme axial en lignes minces, au maximum larges de trois cellules ; 91 : deux cellules par file verticale ; 92 : quatre (3–4) cellules par file verticale.
  • Rayons : (97 : rayons 1–3-sériés (larges de 1–3 cellules)) ; 98 : rayons couramment 4–10-sériés ; 104 : rayons composés uniquement de cellules couchées ; (106 : rayons composés de cellules couchées avec une rangée terminale de cellules dressées et/ou carrées) ; 115 : 4–12 rayons par mm.
  • Eléments sécrétoires et variantes cambiales : 127 : canaux axiaux en longues lignes tangentielles.
  • Inclusions minérales : 136 : présence de cristaux prismatiques ; 142 : cristaux prismatiques dans les cellules cloisonnées du parenchyme axial.
(R. Shanda, A.A. Oteng-Amoako & P.E. Gasson)

Croissance et développement

Les arbres sont normalement dépourvus de leurs feuilles pendant environ 3 semaines, la floraison ayant lieu lorsque les jeunes feuilles ont poussé, souvent vers la fin de la saison sèche. En Côte d’Ivoire, les arbres fleurissent en février–mai et en février–août au Soudan. Après la floraison, les fruits mettent environ 6 mois pour arriver à maturité. Les éléphants les mangent et en disséminent les noyaux. Les chimpanzés mangent également la pulpe du fruit, allant même dans certaines régions jusqu’à casser le noyau à l’aide de pierres pour manger la graine. Les arbres drageonnent en abondance.

Ecologie

Detarium senegalense se rencontre en forêt sèche de basses terres et dans les forêts-galeries des zones de savanes. On le trouve souvent en bordure de cours d’eau. L’arbre montre une certaine résistance aux incendies.

Multiplication et plantation

Detarium senegalense se multiplie normalement par noyau. On compte quelque 40 noyaux par kg. Ils germent au bout de 6–10 semaines, mais le taux de germination est faible. La greffe est possible. Lors d’essais menés au Sénégal, ce sont les greffes apicales (en fente simple et à l’anglaise simple) qui ont donné les meilleurs résultats. Pour le greffage, la fin de la saison sèche est le meilleur moment.

Gestion

Localement, Detarium senegalense est très commun, alors que dans d’autres régions il n’est que disséminé, voire rare. En Sierra Leone, la densité moyenne d’arbres de Detarium senegalense ayant un diamètre de fût supérieur à 60 cm n’est que de 0, 025–0,15 par ha.

Au Sénégal, Detarium senegalense est employé avec Neocarya macrophylla (Sabine) Prance dans des programmes agroforestiers qui sont essentiels pour les populations locales. Dans ces plantations agroforestières, la densité moyenne est de 17 fûts par ha. Ses fruits étant appréciés, cela vaut vraiment la peine que les populations locales les récoltent d’une manière durable.

Rendement

Dans les plantations agroforestières du Sénégal, la production moyenne de fruits est de 3,1 t par ha.

Ressources génétiques

Detarium senegalense est assez répandu et localement commun, il ne semble donc pas directement menacé d’érosion génétique. Toutefois, dans plusieurs régions au sein de son aire de répartition il est peu commun, voire rare, ayant été surexploité ou soumis régulièrement à des feux de forêt. Detarium senegalense est prisé dans les plantations agroforestières du Sénégal et, à ce titre, il est protégé.

Sélection

Un programme de domestication a été conduit au Sénégal dans le but de sélectionner et de cloner des arbres au phénotype supérieur avant de les introduire chez les populations locales.

Perspectives

Detarium senegalense est une espèce à fins multiples dont on pourrait très facilement intensifier les usages. Non seulement utile en tant que bois d’œuvre, il produit également des fruits comestibles et une farine de graines de bonne qualité, et passe en outre pour une plante médicinale précieuse. Il mérite d’être domestiqué sur une plus grande échelle. La sélection d’arbres supérieurs à des fins différentes, comme une belle forme et une belle taille de fût en vue de la production de bois d’œuvre et une qualité optimale de fruits, doit être encouragée ; de même, d’autres recherches doivent être conduites sur des méthodes de multiplication végétative efficaces et sur l’optimisation des taux de croissance. Il convient d’effectuer des analyses phytochimiques qui permettront d’étayer son utilisation en médecine traditionnelle et d’évaluer le risque que représentent les composés toxiques présents dans les fruits.

Références principales

  • Arbonnier, M., 2004. Trees, shrubs and lianas of West African dry zones. CIRAD, Margraf Publishers Gmbh, MNHN, Paris, France. 573 pp.
  • Bolza, E. & Keating, W.G., 1972. African timbers: the properties, uses and characteristics of 700 species. Division of Building Research, CSIRO, Melbourne, Australia. 710 pp.
  • Burkill, H.M., 1995. The useful plants of West Tropical Africa. 2nd Edition. Volume 3, Families J–L. Royal Botanic Gardens, Kew, Richmond, United Kingdom. 857 pp.
  • Duke, J.A., 2001. Handbook of nuts. CRC Press, Boca Raton FL, United States. 343 pp.
  • Janick, J. & Paull, R.E. (Editors), 2006. Encyclopedia of fruit and nuts. CABI, Wallingford, United Kingdom. 954 pp.
  • Niane, A. & Moctar, A., 2002. Caractérisation d’un parc agroforestier à Detarium senegalensis et Neocarya macrophylla dans le terroir de Diogane (Delta du Saloum, Senones). Mémoire de fin d’études de DESS, CRESA, Faculté d’Agronomie, Université Abdou Moumouni de Niamey, Niger. 47 pp.
  • Pousset, J.-L., 2004. Plantes médicinales d'Afrique. Comment les reconnaître et les utiliser? Edisud, Aix-en-Provence, France. 287 pp.
  • Savill, P.S. & Fox, J.E.D., 1967. Trees of Sierra Leone. Forest Department, Freetown, Sierra Leone. 316 pp.
  • Takahashi, A., 1978. Compilation of data on the mechanical properties of foreign woods (part 3) Africa. Shimane University, Matsue, Japan. 248 pp.
  • Wilczek, R., Léonard, J., Hauman, L., Hoyle, A.C., Steyaert, R., Gilbert, G. & Boutique, R., 1952. Caesalpiniaceae. In: Robyns, W., Staner, P., Demaret, F., Germain, R., Gilbert, G., Hauman, L., Homès, M., Jurion, F., Lebrun, J., Vanden Abeele, M. & Boutique, R. (Editors). Flore du Congo belge et du Ruanda-Urundi. Spermatophytes. Volume 3. Institut National pour l’Étude Agronomique du Congo belge, Brussels, Belgium. pp. 234–554.

Autres références

  • Abubakar, M.S., Musa, A.M., Ahmed, A. & Hussaini, I.M., 2007. The perception and practice of traditional medicine in the treatment of cancers and inflammations by the Hausa and Fulani tribes of northern Nigeria. Journal of Ethnopharmacology 111: 625–629.
  • Aubréville, A., 1959. La flore forestière de la Côte d’Ivoire. Deuxième édition révisée. Tome premier. Publication No 15. Centre Technique Forestier Tropical, Nogent-sur-Marne, France. 369 pp.
  • Bouquet, A. & Debray, M., 1974. Plantes médicinales de la Côte d’Ivoire. Travaux et Documents No 32. ORSTOM, Paris, France. 231 pp.
  • El Amin, H.M., 1990. Trees and shrubs of the Sudan. Ithaca Press, Exeter, United Kingdom. 484 pp.
  • Hawthorne, W.D., 1995. Ecological profiles of Ghanaian forest trees. Tropical Forestry Papers 29. Oxford Forestry Institute, Department of Plant Sciences, University of Oxford, United Kingdom. 345 pp.
  • Hawthorne, W. & Jongkind, C., 2006. Woody plants of western African forests: a guide to the forest trees, shrubs and lianes from Senegal to Ghana. Kew Publishing, Royal Botanic Gardens, Kew, United Kingdom. 1023 pp.
  • Hegnauer, R. & Hegnauer, M., 1996. Chemotaxonomie der Pflanzen. Band 11b-1. Birkhäuser Verlag, Basel, Switzerland. 500 pp.
  • Inngjerdongen, K., Nergård, C.S., Diallo, D., Mounkoro, P.P. & Paulsen, B.S., 2004. An ethnopharmacological survey of plants used for wound healing in Dogonland, Mali, West Africa. Journal of Ethnopharmacology 92: 233–244.
  • Keay, R.W.J., 1989. Trees of Nigeria. A revised version of Nigerian trees (1960, 1964) by Keay, R.W.J., Onochie, C.F.A. & Stanfield, D.P. Clarendon Press, Oxford, United Kingdom. 476 pp.
  • Kerharo, J. & Adam, J.G., 1974. La pharmacopée sénégalaise traditionnelle. Plantes médicinales et toxiques. Vigot & Frères, Paris, France. 1011 pp.
  • Kudi, A.C. & Myint, S.H., 1999. Antiviral activity of some Nigerian medicinal plant extracts. Journal of Ethnopharmacology 68: 289–294.
  • Lewis, G., Schrire, B., MacKinder, B. & Lock, M., 2005. Legumes of the world. Royal Botanic Gardens, Kew, Richmond, United Kingdom. 577 pp.
  • Neuwinger, H.D., 2000. African traditional medicine: a dictionary of plant use and applications. Medpharm Scientific, Stuttgart, Germany. 589 pp.
  • Normand, D. & Paquis, J., 1976. Manuel d’identification des bois commerciaux. Tome 2. Afrique guinéo-congolaise. Centre Technique Forestier Tropical, Nogent-sur-Marne, France. 335 pp.
  • Okwu, D.E. & Uchegbu, R., 2009. Isolation, characterization and antibacterial activity screening of ethoxyamine tetrahydroxy-anthocyanidines from Detarium senegalense Gmelin stem bark. African Journal of Pure and Applied Chemistry 3(1): 1–5.
  • Onyechi, U.A., Judd, P.A. & Ellis, P.R., 1998. African plant foods rich in non-starch polysaccharides reduce postprandial blood glucose and insulin concentrations in healthy human subjects. British Journal of Nutrition 80(5): 419–428.
  • Richter, H.G. & Dallwitz, M.J., 2000. Commercial timbers: descriptions, illustrations, identification, and information retrieval. [Internet]. Version 25th June 2009. http://delta-intkey.com/wood/index.htm. April 2010.
  • Soloviev, P. & Gaye, A., 2004. Optimisation du greffage pour trois espèces fruitières de cueillette des zones Sahelo-Soudaniennes: Balanites aegyptiaca, Detarium senegalense et Tamarindus indica. Tropicultura 22(4): 199–203.
  • Tailfer, Y., 1989. La forêt dense d’Afrique centrale. Identification pratique des principaux arbres. Tome 2. CTA, Wageningen, Pays Bas. pp. 465–1271.
  • Wang, Q., Ellis, P.R., Ross-Murphy, S.B. & Reid, J.S.G., 1996. A new polysaccharide from a traditional Nigerian plant food: Detarium senegalense Gmelin. Carbohydrate Research 284(2): 229–239.

Sources de l'illustration

  • Akoègninou, A., van der Burg, W.J. & van der Maesen, L.J.G. (Editors), 2006. Flore analytique du Bénin. Backhuys Publishers, Leiden, Netherlands. 1034 pp.

Auteur(s)

  • H.H. El-Kamali, Botany Department, Faculty of Science and Technology, Omdurman Islamic University, P.O. Box 382, Omdurman, Sudan

Consulté le 22 décembre 2024.


  • Voir cette page sur la base de données Prota4U.
Lire dans une autre langue