Coccoloba gymnorrachis (Pharmacopées en Guyane)
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Coccoloba gymnorrachis Sandw.
- Nom accepté : Coccoloba gymnorrhachis
Noms vernaculaires
- Créole : —
- Wayãpi : taitetu leikwalẽ, taitetu kãsĩ [1]
- Palikur : —
Écologie, morphologie
Grosse liane peu commune de la forêt primaire.
Collection de référence
Grenand 691.
Emplois
Les Wayãpi se servent de la macération des tiges écrasées pour protéger les enfants après la violation par leur père d’un interdit de chasse sur le pécari à collier (risque de dysenterie) [2].
Étymologie
- Wayãpi : taitetu leikwalẽ, de taitetu, « pécari à collier » (Tayassus tajacu), eikwa, « cul » et lẽ, « mauvaise odeur », « le cul puant du pécari à collier » ; taitetu kãsĩ, de taitetu, « pécari à collier » et kãsĩ, « musc ».
Ces noms renvoient à l’odeur désagréable se dégageant des tiges et rameaux coupés, comparée à celle de la glande de l’animal.
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- ↑ Les Wayãpi donnent le même nom et attribuent le même usage à Coccoloba marginata Benth. (Grenand 170, 283).
L'écorce de cette dernière espèce est utilisée comme antidiarrhéique par les Amérindiens du nord-ouest de la Guyana (VAN ANDEL, 2000). Le genre Coccoloba se divise en petits arbres de zones plus ou moins ouvertes et en lianes croissant en forêts primaire ou secondaire. C'est à ces dernières qu'appartiennent les présentes espèces. - ↑ Divers Coccoloba servent de charmes de chasse pour la tortue terrestre (Geochelene denticulata, [Geochelone denticulata = Chelonoidis denticulatus]) et le daguet rouge (Mazama americana) chez les Urubu-Ka'apor (BALÉE, 1994).