Buis (Cazin 1868)
Buis
Nom accepté : Buxus sempervirens
Buxus arborescens. C. Bauh., Tourn. — Buxus. Dod. — Buxus arbor vulgaris. Park.
Buis ordinaire, — buis arborescent, — buis bénit, — buis toujours vert.
Euphorbiacées. — Buxées. Fam. nat. — Monoécie tétrandrie. L.
Le buis, originaire de la Perse, que l’on cultive pour bordures dans les jardins, croît spontanément sur les montagnes et dans les bois de l’Espagne, de l'Italie, de la Suisse et de nos départements méridionaux. (Il existe en France peu de forêts de buis ; la plus remarquable est celle de Lugny, dans le Mâconnais, puis celle du mont Jura. Le buis nain se rencontre à l'état sauvage sur le calcaire jurassique du Saadgau, des cantons de Bâle, de Berne et de la Franche-Comté.) Les chameaux broutent les sommités du buis, qui les exposent à de graves accidents et leur causent même la mort, si l'on en croit J. Hanway[1]. (Dans l'Ardèche, le buis est employé comme litière pour les bestiaux.)
Description. — Racine grosse, ligneuse, contournée, jaune, rameuse. — Tronc : arbrisseau, quelquefois arborescent[2], garni de nombreux rameaux ; écorce d'un jaune blanchâtre, bois jaune, pesant, presque aussi dur que le gayac. — Feuilles d'un vert foncé, lisses, luisantes, presque sessiles, opposées, petites, ovales, coriaces, parfois échancrées au sommet, toujours vertes. — Fleurs unisexuelles, jaunes, axillaires ou terminales, sans corolle. — Fleurs mâles : calice triphylle, une corolle à deux pétales ; quatre étamines, corpuscule verdâtre et obtus qui est l'ovaire avorté. — Fleur femelle unique entourée de plusieurs fleurs mâles, contenue dans les mêmes enveloppes que les mâles. — Ovaire dans la fleur femelle, gros, obtusément trigone, surmonté de trois styles épais, écartés, terminés par des stigmates hispides, sillonnés. — Fruit : capsule
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- ↑ An account of the british Trade over the Caspian sea, vol. I, p. 191.
- ↑ On a vu, près de Genève, un buis dont le tronc avait 2 mètres de circonférence.
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arrondie, couronnée par trois espèces de petites cornes, s'ouvrant par trois valves et divisée intérieurement en trois loges contenant chacune deux graines.
Parties usitées. — Le bois, la racine, l'écorce de la racine et les feuilles.
[Culture. — Il existe un grand nombre de variétés de buis, une entre autres à feuilles panachées ; on propage l'espèce de graines en terre légère, et les variétés par marcottes, boutures ou de greffes.]
Récolte. — Ne présente rien de particulier. Les feuilles servent souvent à falsifier le séné. On mêle aussi frauduleusement l'écorce de buis à celle de grenadier, [mais on l'en distingue par son liber très-lisse, et en ce qu'elle ne porte jamais de bois avec elle tandis qu'on en trouve toujours dans le grenadier.]
Propriétés physiques et chimiques ; usages économiques. — Les feuilles sont d’une odeur désagréable, d'une saveur amère et nauséabonde. Leur infusion à froid, traitée par le sulfate de fer, donne un léger précipité gris-verdâtre. On tirait jadis du bois, par distillation, une huile empyreumatique. Le buis contient, d'après Fauré, de Bordeaux[1], une substance alcaloïde à laquelle il donne le nom de buxine. Ce principe, rencontré dans toutes les parties de la plante à l’état de malate de buxine, est accompagné dans l'écorce par de la gomme, de la cire, de la chlorophylle, etc.
(Thomas, pharmacien aide-major à l’hôpital militaire, de Strasbourg, cité par Bazoche[2], a heureusement modifié le procédé d'extraction de Fauré. On prend de l'écorce de buis grossièrement pulvérisée et on la fait bouillir pendant six heures dans de l'eau acidulée au 100e avec de l'acide sulfurique ; on passe avec expression et on filtre ; on concentre, on traite par la chaux vive et on filtre dès qu'on observe de l'alcalinité ; on lave la masse calcaire avec de l'eau froide, on l'exprime et on la sèche.
On réduit le précipité calcaire en poudre et on le traite par de l'alcool à 40 degrés bouillant. On filtre de nouveau, on concentre sa liqueur par distillation et on évapore à siccité au bain-marie le liquide qui est resté dans la cornue. Le produit que l'on obtient ainsi est de la buxine brute.
Examinée au microscope, on remarque que la buxine brute est composée d'un mélange d'un grand nombre de cristaux et d'un corps jaune rougeâtre et amorphe. Les cristaux sont blancs, soyeux et affectant la forme prismatique. De plus, Thomas a constaté qu'elle possède les mêmes propriétés que lui attribue Fauré. Le corps jaune rougeâtre qui accompagne la buxine brute est une résine particulière qui, par l'action de l'acide azotique, produit une belle couleur jaune-rouge.
La précipitation de la buxine est une opération assez délicate et assez difficile. On ne parvient pas à la purifier et à la décolorer après plusieurs traitements avec du charbon animal. Pour débarrasser la buxine brute de la matière résineuse qui l'accompagne, le même chimiste a suivi le procédé suivant : On dissout la buxine brute dans de l'alcool à 40 degrés, et on ajoute à la solution, par petites portions, de l'acide sulfurique pour former du sulfate de buxine. L'on traite ce sulfate de buxine par de l'acide azotique qui précipite les matières résineuses. On évapore cette dernière substance et on ajoute de la magnésie calcinée à la solution du sulfate de buxine. On recueille le précipité magnésien sur un filtre ; on le lave à l'eau froide et on le traite par de l'alcool à 40 degrés et bouillant. Après avoir filtré, l'on concentre la liqueur, et l'on obtient par le refroidissement des cristaux blancs de buxine pure.)
Il est des brasseurs qui font entrer les feuilles de buis, au lieu de houblon, dans la fabrication de la bière. Comme ces feuilles ont une saveur amère et nauséeuse qui persiste au palais et sur la langue, cette fraude est facile à reconnaître. Cette bière, ainsi falsifiée, est en outre plus colorée et presque toujours trouble. Mais il est diffficile, sinon impossible, de constater juridiquement cette fraude, hors le cas de flagrant délit. Avec le bois et la racine de buis, on fait des ouvrages de tabletterie et de tour qui prennent un beau poli et sont très-recherchés. On en a fait des peignes, des instruments de musique, des cuillers et des fourchettes, des spéculums, des plessimètres, des stéthoscopes, des tabatières remarquables par les accidents que présente le bois sous le tour. On y dessine à l'eau forte des portraits, de petits tableaux. On grave sur le buis ; c'est le plus inaltérable et le plus pesant de nos bois indigènes, le seul qui se précipite au fond de l'eau.
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L'INTÉRIEUR — Infusion ou décoction (bois), 30 à 60 gr. par kilogramme d'eau. |
Poudre des feuilles, 4 gr., on pilules, bols, électuaire, etc. |
Le bois de buis est un excitant sudorifique qu'on a préconisé contre la goutte, les affections rhumatismales chroniques, les maladies syphilitiques secondaires et tertiaires, les affections cutanées chroniques, etc. Les feuilles ont été employées principalement comme purgatives.
(Les anciens attribuaient à la plante qui nous occupe une propriété narcotique ; ils recommandaient de ne pas se coucher sous ce bois, et encore moins de s'y livrer au sommeil ; car son odeur avait, suivant eux, un influence fâcheuse sur le cerveau)[1].
A. Brassavole, Amatus Lusitanus, Lobel, Prévost, Garidel, Gilibert, Macquart, Burtin, Roques, Bodart, Wauters, Biett, prescrivirent la râpure du bois ou de la racine de buis, à la dose de 30 à 60 gr., bouillie dans un kilogr. d'eau ou infusée dans la même quantité de vin, comme pouvant remplacer le gayac. Amatus Lusitanus est parvenu, au moyen de ce médicament, à guérir un jeune homme dont les symptômes vénériens avaient résisté cinq fois aux frictions mercurielles. Charles Musitan affirme qu'un grand nombre de vénériens ont été guéris, entre ses mains, par ce végétal.
Un pharmacien nommé Linus, au rapport de Wauters a employé, avec succès la décoction des feuilles de buis dans la goutte, le rhumatisme, le catarrhe pulmonaire, la pleurésie, l'hémoptysie. Il en faisait bouillir une poignée pendant une demi-heure dans un litre et demi d'eau environ.
(Linné, dans son Histoire naturelle, dit qu'en Allemagne on se servait du bois comme fébrifuge.) « La teinture alcoolique de buis, dit Fée, a joui longtemps, en Allemagne, de la réputation d'un excellent fébrifuge. Son administration exclusive fut longtemps entre les mains d'un charlatan : Joseph II lui acheta son secret 1,500 florins et le fit publier. Dès lors, dépouillé de son prestige, ce médicament tomba dans l'oubli. » (M. Neydeck (cité par Bazoche) présenta, en 1859, au congrès des naturalistes et des médecins allemands à Carlsruhe une courte monographie, intitulée : le Buis, remède le plus efficace et le moins coûteux contre les fièvres intermittentes. Bazoche essaie dans sa thèse de réhabiliter l'usage du buis. Il s'en est bien trouvé dans les fièvres de divers types ; administré en poudre à la dose de 2 gr. 50 centigr. en suspension dans un véhicule quelconque, au commencement de l'accès. Une abondante diaphorèse, quelquefois un effet purgatif, ne tardent pas à se produire. Au bout de peu de jours, l'état pyrexique a disparu.
Bazoche tente d'expliquer l'action de cet agent thérapeutique, s'appuyant sur une théorie déjà ancienne, qui établit en principe que, dans le traitement des paroxysmes, on doit avoir pour but de mettre fin au stade présent en sollicitant celui qui a coutume de succéder. Ainsi, pendant le stade de froid on favorise la chaleur[2].
L'action sudorifique du buis amènerait plus promptement le stade terminal de l'accès. De là découlerait peut-être une contre-indication, c'est de ne pas l'employer dans les accès où le stade de sueur est trop prononcé. Outre cette action hypothétique, il faut aussi admettre que le buis agit ici comme tous les fébrifuges amers.)
Roques indique particulièrement 30 gr. de racine râpée à bouillir dans un kilogramme d’eau réduit à moitié, pour trois doses qu'on fait prendre dans le jour. C’est ainsi que je l'ai employée chez un manouvrier atteint d'arthrite
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chronique, suite d'un rhumatisme articulaire aigu mal soigné. Ce malade avait les articulations plus ou moins engorgées et douloureuses, alternativement l'une ou l'autre, avec plus d'intensité, depuis près de trois ans. Il se présenta chez moi au printemps de 1834 ; il était âgé de quarante-huit ans, d'un tempérament lymphatico-sanguin, affaibli par le chagrin que lui causait son état impotent et la misère qui en était le résultat. Je lui procurai quelques secours et le mis de suite à l'usage de la décoction que je viens d'indiquer. Elle réussit au-delà de mes espérances. Au bout de huit jours de son usage, le soulagement était marqué, bien que la transpiration ne fût pas sensiblement augmentée. Je conseillai de prendre les trois doses à jeun et de rester au lit jusqu'à dix heures du matin. L'amélioration se prononça de plus en plus ; l'engorgement articulaire se dissipa graduellement, et après deux mois de traitement il n'en restait aucune trace. Le malade, complètement rétabli, put travailler à la moisson pendant tout l'été sans éprouver la moindre récidive. Je lui fis porter une chemise de laine sur la peau l'hiver suivant ; car, ainsi que tous les praticiens ont été à même de l'observer, aucune maladie n’est plus sujette à récidiver que le rhumatisme articulaire chronique, lors même qu'il n'en reste aucune trace apparente.
Chez un individu âgé de cinquante-huit ans, habitant une chaumière humide, je n'ai pu obtenir par le même traitement qu'un soulagement momentané. Si ce malade avait été placé dans des conditions hygiéniques plus favorables, peut-être eût-il eu le même bonheur.
Les propriétés purgatives des feuilles de buis ont été constatées par plusieurs auteurs. Fernel rapporte que les gens de la campagne se purgent avec ces feuilles. Selon Vogel, réduites en poudre et administrées à la dose de 4 gr., elles déterminent des déjections très-copieuses et même sanguinolentes. Leur décoction est un purgatif modéré, suivant Gilibert. On obtient un extrait fort amer, et qui, suivant Ratier[1], agit comme un purgatif très-énergique, en faisant macérer les feuilles et la racine de buis dans de l'alcool affaibli, et en faisant évaporer. Je n'ai point essayé les feuilles de buis, à cause de la facilité que j'ai toujours eue de me procurer des purgatifs indigènes d'un effet constaté par l'expérience, et sur lesquels je n'avais à observer que leur plus ou moins d'action pour faire un choix.
L'huile empyreumatique de buis, dont l'odeur est très-fétide, a été administrée à l'intérieur, étendue dans l'eau ou une solution mucilagineuse, contre la blennorrhée et la leucorrhée. (On l'a considérée comme antispasmodique)[2]. Les anciens l'employaient à l'extérieur contre les dartres et la gale. Elle est tout aussi efficace que l'huile de cade, produit analogue, qu'on retire du genévrier oxicèdre, et que Serre d'Alais a mis en usage comme antipsorique (voyez l'art. GENÉVRIER). L'huile de buis, mêlée à une égale quantité d'huile d'hypéricum, forme un liniment autrefois employé avec avantage contre les rhumatismes. On l'employait aussi pour calmer la douleur des dents provenant de carie, comme on emploie aujourd'hui la créosote. Il suffisait d'en imbiber un peu de coton, et de l'introduire dans la cavité de la dent malade pour en obtenir un prompt soulagement.
Matthiole assure que la lessive de buis rend les cheveux roux. Bosinus Centilius (Linsenbahrt) suppose à cette lessive, non-seulement la vertu de faire repousser les cheveux, vertu qu'il appelle trichopoyétique, mais de rendre velues les surfaces du corps naturellement dépourvues de poils !
(La médecine vétérinaire a essayé sans succès la râpure de buis contre la morve et le farcin.)
Buis des Baléares
Noms acceptés : Buxus balearica et Buxus sempervirens
[Le Buis des Baléares ou de Mahon, B. Balearica (Lam.), qui se distingue
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- ↑ Dictionnaire de médecine et de chirurgie pratiques, t. IV, p. 334.
- ↑ D'Orbigny, Dictionnaire d'histoire naturelle, t. II.
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par ses feuilles plus grandes et le buis à bordures, ou buis nain, B. suffruticosa (Lam.), jouissent des mêmes propriétés.]
(La Buxine et ses sels n’ont pas, que je sache, été encore employés. Frappé des résultats obtenus par Bazoche, j'ai fait quelques essais qui, j'espère, seront imités ; j'ai préparé moi-même de la buxine et l'ai expérimentée à l'état de sulfate, à cause de sa solubilité plus grande.
Je me suis d'abord occupé de son action physiologique, et j'en ai administré 30 centigr. à un lapin ; aucun effet appréciable ne s'est produit ; j'ai triplé la dose ; l'animal, au bout de deux heures, a paru étourdi ; ses mouvements étaient hésitants ; il me semblait fatigué ; il eut deux à trois évacuations alvines, puis tout rentra dans l'ordre. Même effet sur des chiens. J'ai porté la dose à 4 gr. ; il y a eu superpurgation suivie de sommeil que j'ai attribué à la fatigue, mais la mort n'est pas arrivée ; l'ouverture des corps m'a permis de constater un état inflammatoire marqué de l'estomac, et surtout de l'intestin grêle et du gros intestin. Sur un chien il y a eu des vomissemants abondants ; un autre a présenté une légère contracture des muscles du col. J'ai moi-même, étant dans un état de parfaite santé (pouls, 72 pulsations), et, après avoir vidé l'intestin, pris le matin à jeun 50 centigr. de sulfate de buxine dans un peu d'eau sucrée : légère sensation de chaleur à l'épigastre ; une demi-heure après, nausées non suivies de vomissements ; au bout de deux heures, courbature, malaise, céphalalgie peu intense, fatigue (78 pulsations), puis chaleur douce, suivie au bout d'un quart-d'heure de moiteur générale ; avec elle, la gêne momentanée que j'avais éprouvée cessa ; le pouls devint plus large, plus mou (74 pulsations). Bientôt tout effet avait disparu ; aucune douleur de ventre ; pas de selles. Mon appétit était éveillé, je pus manger comme d'habitude. Il ne me restait plus que deux grammes de ce sel, de sorte que, ne disposant pas du temps nécessaire à une nouvelle préparation, je conservai ce qui me restait pour un essai thérapeutique.
Il y a un an (2 janvier 1864), M. B..., demeurant aux environs de Boulogne, près de la Liane, rivière à sec pendant presque tout le mois, à cause des travaux qu'on y exécute, me fait appeler pour une fille à son service, atteinte d'une affection que je ne tarde pas à reconnaître pour une fièvre d'accès de type tierce. J'ordonne les amers et je fais prendre devant moi (3 janvier) un peu avant l'accès qui revenait entre huit et neuf heures du matin et durait jusqu'à quatre heures du soir, 50 centigr. de sulfate de buxine ; l'accès se produit, parcourt ses périodes, mais la transpiration est plus abondante. Le 5, quelques légers frissons se font sentir vers dix heures du matin ; il y a de la céphalalgie, du malaise ; double dose ; diaphorèse plus abondante ; à une heure seulement, un peu de bien-être ; sommeil. Le 7, je fais cesser le sel ; simple impression de froid, suivie d'un peu de moiteur. Le lendemain, mêmes phénomènes ; la régularité du type se rompait. Le 9, administration de 50 centigr. de sulfate ; aucun symptôme appréciable du côté de la peau ; trois selles précédées de douleurs intestinales vives. Depuis ce temps les accès n'ont plus reparu.
C'est là le seul fait que j'aie pu recueillir ; ce n'est pas une base suffisante pour appuyer la valeur d'un agent thérapeutique. J’ai cru néanmoins devoir le publier pour que d’autres suivent mon exemple et cherchent à établir la valeur de cet alcaloïde, appelé, si ses propriétés se confirment, à rendre de grands services, surtout si l’on parvient à le préparer à bon marché.)