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Apeiba tibourbou (Pharmacopées en Guyane)

Thurnia sphaerocephala
Pharmacopées traditionnelles en Guyane, 2004
Trigonia villosa


Apeiba tibourbou. Fleur de bois bouchon
Famille Tiliaceae



Apeiba tibourbou Aublet


Noms vernaculaires

  • Créole : bois bouchon [bwa-bouchon], peigne macaque [pengn-makak].
  • Wayãpi : ape’ɨ.
  • Palikur : imaβui, yit itaibi.
  • Portugais : pente-de-macaco.

Écologie, morphologie

Petit arbre commun en forêt secondaire.

Collections de référence

Grenand 707 ; Grenand et Prévost 2039 ; Jacquemin 2091 ; Lescure 480 ; Prévost 3873.

Emplois

Les Wayãpi se servent de l’écorce malaxée dans de l’eau jusqu’à obtention d’un mucilage pour immobiliser les abeilles mellifères dans leur nid, lorsqu’on veut en extraire le miel sans être importuné.

Chez les Palikur, les feuilles entrent dans la préparation d’un remède contre la blesse (cf. Bidens cynapiifolia, Astéracées) [1].

Étymologie

  • Créole : de bois, « arbre » et bouchon, en raison de la légèreté du bois associée à l’idée du liège.
  • Wayãpi : de ape, « colle » et ɨ, « arbre », « arbre à colle », en raison du mucilage contenu dans l’écorce.
  • Palikur : imaβui, « filasse », l’écorce servant à préparer des liens pour assembler les nattes en jonc ; yit itaibi de yit, « daguet rouge (Mazama americana) » et itaibi, « oreille », en raison de la forme de la feuille.

Chimie et pharmacologie

De cette espèce, a été isolé l’acide rosmarinique (GUPTA, 1995). Les écorces sont riches en mucilages de nature polyosidique.

Tests chimiques en fin d’ouvrage.

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  1. Chez les Tacana de Bolivie, les graines simplement coupées en deux servent à huiler et parfumer les cheveux (BOURDY, 1999).