Apeiba tibourbou (Pharmacopées en Guyane)
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Apeiba tibourbou Aublet
Noms vernaculaires
- Créole : bois bouchon [bwa-bouchon], peigne macaque [pengn-makak].
- Wayãpi : ape’ɨ.
- Palikur : imaβui, yit itaibi.
- Portugais : pente-de-macaco.
Écologie, morphologie
Petit arbre commun en forêt secondaire.
Collections de référence
Grenand 707 ; Grenand et Prévost 2039 ; Jacquemin 2091 ; Lescure 480 ; Prévost 3873.
Emplois
Les Wayãpi se servent de l’écorce malaxée dans de l’eau jusqu’à obtention d’un mucilage pour immobiliser les abeilles mellifères dans leur nid, lorsqu’on veut en extraire le miel sans être importuné.
Chez les Palikur, les feuilles entrent dans la préparation d’un remède contre la blesse (cf. Bidens cynapiifolia, Astéracées) [1].
Étymologie
- Créole : de bois, « arbre » et bouchon, en raison de la légèreté du bois associée à l’idée du liège.
- Wayãpi : de ape, « colle » et ɨ, « arbre », « arbre à colle », en raison du mucilage contenu dans l’écorce.
- Palikur : imaβui, « filasse », l’écorce servant à préparer des liens pour assembler les nattes en jonc ; yit itaibi de yit, « daguet rouge (Mazama americana) » et itaibi, « oreille », en raison de la forme de la feuille.
Chimie et pharmacologie
De cette espèce, a été isolé l’acide rosmarinique (GUPTA, 1995). Les écorces sont riches en mucilages de nature polyosidique.
Tests chimiques en fin d’ouvrage.
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- ↑ Chez les Tacana de Bolivie, les graines simplement coupées en deux servent à huiler et parfumer les cheveux (BOURDY, 1999).