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Matricaire (Cazin 1868)

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On a employé la matricaire dans plusieurs autres maladies. On l'a conseillée comme anthelminthique ; Ray et Lange s'en sont bien trouvés contre le taenia; F. Hoffmann, Morton, Heister, Schulsius, Pringle, l'administraient avec succès contre les fièvres intermittentes : ce que faisaient les Egyptiens, d'après Prosper Alpin; Miller en donnait le suc avec avantage, à la dose de 2 onces, deux heures avant l'accès, comme fébrifuge. C'est sans doute sa propriété contre les fièvres intermittentes qui lui a valu le nom anglais de ''feverfew''. Cette propriété peut trouver son application dans certains cas de fièvres d'accès simples, ou contre lesquelles le quinquina a été, à diverses reprises, employé avec un succès momentané et suivi de récidives, ou bien encore dans ceux qui, exempts d'irritation locale, peuvent être considérés comme dépendant plus particulièrement d'un état nerveux qui subsiste, par une sorte d'habitude morbide, après la disparition de la cause primitive de la maladie. Elle paraît agir à peu près comme la camomille fétide ou maroute, que Peyrith dit avoir employée aussi avec succès comme fébrifuge.
Si l'on en croit Chomel, qui prodigue souvent aux plantes des épithètes médicales sans en préciser l'application pratique (1), la matricaire, en cataplasme; , a apaisé et fait disparaître des céphalalgies, la migraine, voire même les douleurs de la goutte, dont la cessation subite d'ailleurs n'est pas sans danger. Suivant Simon Pauli, il suffit de se munir d'un bouquet de matricaire pour se préserver de la piqûre des abeilles, que l'odeur de cette plante fait fuir.
'''MATRICAIRE CAMOMILLE''', CAMOMILLE COMMUNE, CAMOMILLE ORDINAIRE, VRAIE
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