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SELIN DES MARAISOMBELLIFÈRES. Selinum palustreFam.nat. — PENTANDRIE DYGINIE. L.</center>

'D,êycrijp'*i6ii.'Description'''. — Racine épaisse, subfusitbrmesubfusiforme. — Tige droite, cylindrique, flne-Ént'striëé.'Tfàniëusé' finement striée, rameuse supérieurement, haute d'environ un mètre. -— Feuilles longue-ment longuement pétiolées, aiguës, d'un vert tendre, les radicales quelquefois tripemiéestripennées ; foliolessfssilessessiles,fà:à découpures fines él et étroites, pianesplanes, linéaires et souvent oblusesobtuses, — Fleursud'urifblariç un blanc jaunâtre, régulières; , terminales, disposées en ombelles (juin-juillet-août). —Liyoiuç^e là: Involucre à folioles réfléchies. — Fruit : semences ovales, un peu comprimées, ellipli-qpetitrjées'.elliptiques et striées sur lg leg dos. •

'''Parties usitées'''. — L'herbe et la racine.

'''Récolte'''.■— — La récolte n'exigé exige rien de particulier.

'''Culture, --r '''. — Cette plante n'est cultivée que dans les jardins botaniques. On peut lapjàgêrpar propager par semis faits au printemps dans les endroits marécageux.]

'''Propriétés physiques et chimiques'''. — Cette plante contient un suc.Mieux îlanclaiteux blanc, âcre,' acre; caustique, qui la distingue de la plupart des ombellifères. D'aprèsPèsehiei; (1)Peschier<ref>''Bulletin des sciences chimiques'', là t. VIII, p. 270.</ref>, la racine contient un acide auquel il a donné le nom dd’''acide sélinique''.

La-râcihéde racine de selin des marais a été recommandée comme cmménagogueemménagogue,carminative, diurétique; mais on l'a rarement employée, à cause de son ac-tivitéactivité, qui, dit-on, va jusqu'à la causticité. Elle a été donnée en Courlandecontre l'épilepsie, d'après Trinius (2)<ref>''Journal général de littérature étrangère'', t. XIX, p. 55.</ref>. Schmutziger (3)<ref>''Bulletin des sciences médicales de Férussac'', t. XII, p. 147.</ref> la prescrit, dans lamême maladie, à la dose de 75 centigr. à 1 gr. toutes les cinq heures, si,'toutefois^ i] ., il n'y a pas d'excitation dans les voies digestives; il la recom-mande recommande aussi contre la coqueluche et les contractions spasmodiques de l'u-térusutérus.

Th. Herpin (4) <ref>''Du pronostic et du traitement curatif de l'épilepsie'', p. 594 et suiv. Paris. 1852.</ref> a expérimenté de nouveau le selin des marais dans l'épilep-sieépilepsie, ila prescrit la poudre de la racine à la dose quotidienne de 2.00 à 1.616.00,en deux, trois ou quatre prises. Il a guéri par celte cette plante cinq malades,toth-pis; prit -dont trois ont rechuté.'

(Voici, du restéreste, d'après un travail ultérieur de ce praticien (5)<ref>In ''Bulletin de thérapeutique'', t. LVI, p. 353, 403.</ref>, les dosestt|i| et le mode d'administration du médicament :

«La-« La dose initiale hebdomadaire doit être de 30 gr., partagée en vingtfnj#i''bri'âdnliiiistre prises ; on administre trois prises par jour, une heure avant chaque repas,oulâ'dèrniè're ou la dernière au;moment du coucher.

,(|;3.i'« Si le'patient éprouve de la colique ou de la diarrhée, on réduit, pourÇe]oùrce jour-là,'le nombre des prises à deux et même à une seule; presque tou-jours toujours le lendemain, on peut revenir aux trois prises.

8 « L 'accroissement hebdomadaire doit être de 15 gr., et il sera poursuivi

M « llulktin de thérapeutiquejusqu'à ce qu'on parvienne à 120 gr., tdose qui sera atteinte à la septième semaine, s'il n'y a pas eu d'arrêt dans la progression. LVIPour le huitième septénaire, pon portera la dose à 125 gr. 353, 403nombre rond. Si, pendant la période ascendante, les malaises gastro-intestinaux se renouvelaient plus d'une fois par semaine, on réitérerait la même dose le septénaire suivant ; cela est rarement nécessaire. Il est bien plus rare encore qu'on soit forcé, par lapersistance des incommodités, de redescendre de 15 gr.

04downloadModeText.vue.download 1039 sur 1308  1{01<> . SÉNEÇON. jusqu'à ce qu'on parvienne à 120 gr., « La dose qui maximum sera atteinte à la septièmesemainepoursuivie pendant six semaines dans un traitement normal, soù l'il n'y a pas eu d'arrêt dans la progression. Pour le huitièmesepténaire, on portera la dose à 125 gr.aura ainsi employé, nombre rond. Sien trois mois, pendant la pé-riode ascendante1, les malaises gastro-intestinaux se renouvelaient plus d'unefois par semaine, on réitérerait la même dose le septénaire suivant; cela estrarement nécessaire275 gr. Il est bien plus rare encore qu'on soit forcé, parlapersistance des incommodités, de redescendre poudre de 15 grselin. Nous indiquerons plus loin la conduite à tenir ultérieurement.

« La Dans la seconde enfance, de sept à treize ans environ, on débutera par la dose maximum sera poursuivie pendant six semaines dans un traite-ment normalhebdomadaire de 20 gr., où et l'accroissement sera de 10 gr. par semaine ; on aura atteindra ainsi employé, en trois moisneuf septénaires, 1,275 la dose de 100 gr. de poudrede selin. Nous indiquerons plus loin , et, en la conduite à tenir ultérieurementpoursuivant pendant cinq semaines, on aura administré en trois mois 940 gr.

« Dans la seconde enfancePour les enfants plus jeunes, de sept à treize ans environ, on débutera guidé parla dose hebdomadaire de 20 gr., et l'accroissement sera de analogie, je propose 10 gr. par se-maine; on atteindra ainsicomme dose initiale, en neuf septénaires5 gr. comme progression, la dose 50 comme maximum ; d'où résulterait l'emploi de 100 4 à 500 gr., et, en lapoursuivant pendant cinq semaines, on aura administré en trois mois940 grun trimestre.

« Pour les enfants plus jeunes, guidé par Lorsqu'après trois ou quatre mois de l'analogieusage du selin, je propose 10 grles accès continuent,comme dose initialemais à des intervalles de plus en plus éloignés ou avec une atténuation évidente dans leur intensité (ce qui est plus rare), 5 gr. comme progressionil faut continuer la médication, 50 comme maximum; d'oùrésulterait tant que l'emploi de -4 à 500 gramélioration va croissant. en un trimestreOn changera de remède quand la marche restera stationnaire.

« Lorsqu'après trois ou quatre mois En cas de l'usage du selinsuccès, le meilleur moyen de prévenir les accès conti-nuentrechutes, mais à des intervalles de plus en plus éloignés ou avec une atténua-tion évidente dans leur intensité (ce qui c'est plus rare), il faut de continuer , après la suppression des attaques, lamédicationà la dose maximum, tant pendant un temps aussi long que l'amélioration va croissantcelui qui a été nécessaire pour obtenir ce résultat. On changera de remèdequand emploiera ainsi, pour la marche restera stationnaireconsolidation, une quantité supérieure à celle qui a été nécessaire pour supprimer les attaques.Il ne faut jamais terminer la cure, ni à doses décroissantes, ni d'une manière intermittente, si l'on veut éviter les récidives.) »

« En cas de succès, Boerhaave assure que le meilleur moyen suc laiteux de prévenir les rechutes, cl'estde continuer, après la suppression des attaques, la médication à la dosemaximum, pendant un temps aussi long que celui qui herbe a été nécessaire pourobtenir ce résultat. On emploiera ainsi, pour la consolidation, une quantitésupérieure à celle qui a été nécessaire pour supprimer les attaques. Il ne fautjamais terminer vertu purgative de la cure, ni à doses décroissantes, ni d'une manière intermit-tente, si l'on veut éviter les récidivesscammonée et peut lui être substitué.) »