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Pavot (Cazin 1868)

105 octets ajoutés, 20 octobre 2016 à 17:08
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== Pavot ==
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PAVOT. Papaver, somniferum. L.
<center>PAVOT. Papaver hortense, semine àïbo. C. BAUH., TOURN.—Papaversativum.MATIII.Papaver album et nigrumsomniferum. OFFL.
Pavot somnifère''Papaver hortense, — pavot des jardinssemine albo''. C. Bauh., Tourn. pavot blanc, — pavot noir, — pavot pourpre,''Papaver sativum''. Matth. - ''Papaver album et nigrum''. Off.
Pavot somnifère, — pavot des jardins, — pavot blanc, — pavot noir, — pavot pourpre, - pavot d'opium.
PAPAVÉRACÉES. Fam. nat. — POLYANDRIE MONOGYKIEMONOGYNIE. L.</center>
Le pavot somnifère (PI. XXX), généralement connu, originaire de l'Asie,
croît spontanément dans l'Europe méridionale, et est cultivé dans nos jar-
dins ppur l'usage pharmaceutique. On le cultive en grand dans les champs
en Allemagne, en Flandre, dans les départements du Nord et du Pas-de-
Calais, en Alsace, etc., pour extraire des semences une huile connue dans
le commerce sous le nom d'huile d'oeillet ou d'oeillette.
On distingue deux variétés de Le pavot somnifère : le pavot blanc (paftmsomniferum albumPl. XXX) , généralement connu, originaire de l'Asie, croît spontanément dans l'Europe méridionale, et le pavot noir (papaver somniferum nigrum)est cultivé dans nos jardins pour l'usage pharmaceutique. Il y aunesousOn le cultive en grand dans les champs en Allemagne, en Flandre, dans les départements du Nord et du Pas-variété de ce dernier à pétales pourpres-Calais, en Alsace, etc. Ce sont les capsules du pavot, pour extraire des semences une huile connue dansblanc (têtes de pavot) qule commerce sous le nom d'on emploie ordinairement en médecinehuile d'œillet ou d'œillette.
Dans nos départements méridionaux, on cultive dans la campagne On distingue deux variétés de pavot somnifère : le pa-vot pavot blanc à grosse tête oblongue pour l('usage médical'papaver somniferum album'') et le pavot noir (''papaver somniferum nigrum''). Les capsules, reIl y a une sous-cueillies un peu avant la maturité, séchées variété de ce dernier à l'ombre et mises en caisse, sevendent comme pétales pourpres. Ce sont les capsules du pavot blanc (têtes de pavot blanc du Levant) qu'on emploie ordinairement en médecine.
'Description.— PAVOT BLANC —Racine pivotanteDans nos départements méridionaux, grosse comme on cultive dans la campagne le doigt, con-tenant un suc lactescent amer.—Tiges d'environ 1 mètre, peu rameuses, glauques, cylin-driques". — Feuilles alternes, amplexicaules, glauques, dentées inégalement, glabres»leurs deux faces. —Fleurs fort grandes, terminales, solitaires (juin-seplembre). — Calicepavot blanc à deux sépales très-glabres, grosse tête oblongue pour l'concaves, caduquesusage médical. — Corolle à quatre pétales fort grandsLes capsules,arrondisrecueillies un peu avant la maturité, d'une couleur pourpre-violette ou blanche, marqués vers leur base aunetâche noirâtre. — Etamines très-nombreuses séchées à anthères jaunes. — Huit ou quinze stig-mates disposés en rayons et soudés au sommet de l'ovaire. Fruit : capsules globuleusesombre et mises en caisse,très-grosses, glabres, ovales, indéhiscentes, remplies d'une multitude se vendent comme têtes de semences pe-tites, réniformes, noires, quelquefois blanches, dont le nombre a été évalué de 12,0UU'32,000 (1)pavot blanc du Levant. — PAVOT NOIR. — Pétales purpurins, marqués d'une tache noire à lac»— Capsules, moins grosses, globuleuses, s'ouvrant par des pertuis au-dessous au snDmate. — Graines noirâtres. . ,,;
(Le pavot pourpre'''Description'''. — PAVOT BLANC. — Racine pivotante, papaver orientalegrosse comme le doigt, Lcontenant un suc lactescent amer.— Tiges d'environ 1 mètre, pavot orientalpeu rameuses, est cette belle espèce cuglauques, cylindriques. — Feuilles alternes, amplexicaules, glauques, dentées inégalement, glabres à leurs deux faces. — Fleurs fort grandes, terminales, solitaires (juin-vée dans les jardinsseptembre). C— Calice à deux sépales très-glabres, concaves, caduques. — Corolle à quatre pétales fort grands, arrondis, d'est une simple variété; rien ne justifie la préférence que mucouleur pourpre-corde Aubergier pour violette ou blanche, marqués vers leur base d'une tache noirâtre. — Etamines très-nombreuses à anthères jaunes. — Huit ou quinze stigmates disposés en rayons et soudés au sommet de l'extraction ovaire. Fruit : capsules globuleuses, très-grosses, glabres, ovales, indéhiscentes, remplies d'une multitude de semences petites, réniformes, noires, quelquefois blanches, dont le nombre a été évalué de 12,000 à 32,000<ref>On a calculé qu'au bout de peu d'années, un seul pied de pavot couvrirait la surface de la terre, si toutes les semences fructifiaient ; ce qui justifie l'opium indigèneexclamation d'Ovide : ''Quotque soporiferum grana papaver habet'' ! (Trist. v, el. 1.)</ref>. — PAVOT NOIR. — Pétales purpurins, marqués d'une tache noire à la base. — Capsules, moins grosses, globuleuses, s'ouvrant par des pertuis au-dessous du stigmate. — Graines noirâtres.
Parties usitées(Le pavot pourpre, ''papaver orientale'', L. — Les capsules ou têtes, les grainespavot oriental, est cette belle espèce cultivée dans les feuilles, les fleursjardins. C'est une simple variété ; rien ne justifie la préférence que lui accorde Aubergier pour l'extraction de l'opium indigène.)
Récolte'''Parties usitées'''. — Le pavot somnifèreLes capsules ou têtes, cultivé en Orient pour le suc qu'on en retire sousles graines, les feuilles, les fleurs.
(I) Ou a calculé qu'au bout de peu d'années, un seul pied de pavot couvrirait la f'^ ^„1/ela terre, si toutes les semences fructifiaient; ce qui justifie lRécolte'''exclamation dOviue-wsoporiferum grana papaver habel! (Trist. v— Le pavot somnifère, el. 1.)downloadModeText.vue.download 776 sur 1308cultivé en Orient pour le suc qu'on en retire sous
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PAVOT. 7Zi7<references/>
 [747] le nom id’''opium''omum, est cultivé dans le Midi pour l'usage pharmaceutique de ses capsules.Ces dernières '-(têtes de pavot blanc) doivent être récoltées avant la maturité des graines,
lorsqu'elles sont encore très-succulentes. Les capsules du commerce sont récoltées trop
tard lorsque les graines ont mûri aux dépens du suc du péricarpe : elles contiennentnar par conséquent moins de principes actifs. La substitution des fruits verts et succulentsJn du pavot aux capsules sèches du commerce a quelquefois produit des accidents graves.
On croyait autrefois que les têtes de pavot expédiées du Midi de la France étaient plus
riches en principes médicamenteux que celles que l'on récolte dans les jardins du Nord,
et.surtqut surtout dans les lieux humides. Aujourd'hui on emploie indifféremment ces capsules,sans"distinction.de provenance (quoique celles du Midi soient en effet plus actives)..'.[Culture. — Le pavot est multiplié de graines semées en place dans tous les ter-rains. Le semis d'automne fleurit en juin et juillet; celui de février et mars, un peu plustard. Il existe,deux variétés de pavot somnifère : l'une à tête longue, l'autre à têteronde, depressum. La première est, dit-on, plus active. Pour l'extraction de l'huile, oncultive le pavot noir ou à oeillette, qui se distingue par ses capsules, plus nombreuses,plus petites, et: qui-sont déhiscentes. Pour la récolte de l'opium, le pavot doit être cul-tivé en planches étroites, séparées par un espace suffisamment large pour permettre lepassage,.■.d'un..ouvrier. Les plates-bandes ne doivent pas être trop larges; il faut quel'ouvrier,.'en étendant le bras, puisse facilement atteindre au milieu. Ces exercices sepratiquent après la chuté des pétales, avant que la capsule jaunisse. En Turquie, onlaisse dessécher l'opium sur les capsules, puis on racle les larmes; en France, à causedès brouillards et de l'inconstance du temps,- on est obligé de recueillir le suc liquide.Cette,opération se pratique avec le doigt, et le suc est rassemblé dans des vases; on letait évaporer au soleil ou à l'étuve.] : Propriétés physiques et chimiques.—Les capsules de notre pavot pa-raissent contenir les mêmes principes que l'opium, mais en moindre proportion. En Perse,en Asie-Mineure, en Egypte et dans l'Inde, on pratique à la tige et aux capsules dupavot-somnifère, avant la. maturité, des incisions obliques et superficielles, par les-quelles coule un. suc qui se concrète bientôt en larmes, qu'on agglomère et qui consti- iette substance nous est ordinairement apportée en pains orbiculaires, pesant de 125à/iaO-gr., aplatis, rougeâtres à l'extérieur, d'un brun noirâtre intérieurement, d'unecassure.brillante,et compacte, d'une odeur vireuse, d'une saveur acre et amère. Elle est . très-souvent falsifiée : des pierres, du sable, de la terre, de la bouse de vache, des mor-ceaux de plomb, des huiles, des résines et beaucoup d'autres substances s'y trouventiteen plusi bu moins grande quantité. On y introduit quelquefois beaucoup d'extraitde pavot cornu. «Mais une fraude plus sérieuse, dit Dorvault, est celle qui consiste àépùerl'ôpitun dé la morphine et à lui rendre son aspect primitif. On a vu des opiumsrefaits; quï'lmitaieht les opiums vierges de manière à tromper les plus fins connais-seurs;»;- ■■■
['''Culture'''. — Le pavot est multiplié de graines semées en place dans tous les anciens (Dioscorideterrains. Le semis d'automne fleurit en juin et juillet ; celui de février et mars, Pline) appelaient meconium un peu plustard. Il existe deux variétés de pavot somnifère : l'opium obtenu par la contusionune à tête longue,l'autre à têteiKpressionfdes ronde, ''depressum''. La première est, dit-on, plus active. Pour l'extraction de l'huile, oncultive le pavot noir ou à œillette, qui se distingue par ses capsules , plus nombreuses,plus petites, et des feuilles qui sont déhiscentes. Pour la récolte de l'opium, le pavot doit être cultivé en planches étroites, séparées par un espace suffisamment large pour permettre lepassage d'un ouvrier. Les plates-bandes ne doivent pas être trop larges ; il faut quel'ouvrier, en étendant le bras, puisse facilement atteindre au milieu. Ces exercices sepratiquent après la chute des pétales, avant que la plantecapsule jaunisse. Ce produitEn Turquie, quionlaisse dessécher l'opium sur les capsules, dit-puis onracle les larmes ; en France, à causedes brouillards et de l'inconstance du temps, on est encoreobligé de recueillir le suc liquide.Cette opération se pratique avec le doigt, et le suc est rassemblé dans des vases ; on lefait évaporer au soleil ou à l'étuve.]
; fourniiSeulou mêlé à,'''Propriétés physiques et chimiques'''. — Les capsules de notre pavot paraissent contenir les mêmes principes que l'opium par incision, est plus faible et explique naturellement lesaférencésmais en moindre proportion.queEn Perse,en Asie-Mineure, en Egypte et dans l'Inde, on observe entre les opiums pratique à la tige et aux capsules du commerce. On ne trouve guère pavot somnifère, avant la maturité, des incisions obliques et superficielles, par lesquelles coule un suc qui se concrète bientôt enHance_-que; trois espèces commerciales d'opiumlarmes, qu'il est important de distinguer, àon agglomère et qui constituent l'opium.
Cette substance nous est ordinairement apportée en pains orbiculaires, ca«se;tte;la-pesant de 125 à 440 gr. différence , aplatis, rougeâtres à l'extérieur, d'un brun noirâtre intérieurement, d'une cassure brillante et compacte, d'une odeur vireuse, d'une saveur âcre et amère. Elle est très-grande de leur richesse en morphine souvent falsifiée : l'opium des pierres, du sable, de Smyrnela terre,Mestde la bouse de vache, des morceaux de plomb, des huiles, des résines et beaucoup d'le autres substances s'y trouvent mêlées en plus pur et le ou moins grande quantité. On y introduit quelquefois beaucoup d'extraitde pavot cornu. « Mais une fraude plus riche en morphine; sérieuse, dit Dorvault, est celle qui consiste àépuiser l'opium de Constantinople; celuila morphine et à lui rendre son aspect primitif. On a vu des opiumsrefaits qui imitaient les opiums vierges de manière à tromper les plus fins connaisseurs. »
; S^îPiLes anciens (Dioscoride, Pline) appelaient ''meconium'' l'opium obtenu par la contusion, l'expression des capsules et des feuilles de la plante. Ce produit, qui, dit-on, est encore fourni seul ou mêlé à l'opium par incision, est plus faible et explique naturellement lesdifférences que l'on observe entre les opiums du commerce. On ne trouve guère enFrance que trois espèces commerciales d'opium, qu'il est important de distinguer, à cause de la différence très-grande de leur richesse en morphine : l'opium de Smyrne, qui est le plus pur et le plus riche en morphine ; l'opium de Constantinople ; celui d'Egypte, qui a reçu Je le nom de thébaïque. L'opium a été analysé par plusieurs chimistes,^. Il contient :',lâ la morphine, la codéine,.la narcotine, l'acide méconique, un acide extractifWDbrun,jta la résine, l'huile grasse, la thébaïne ou paramorphine, la narcéine, la bassorine,«mela gomme, du caoutchouc, du ligneux, un principe vireux volatil, et sans doute de l'al-bumine albumine végétale. : '
j,Fe.al 1 L'eau dissout environ les deux tiers de la substance de l'opium. Le résidu consistegcipaleméilt principalement en-résine, narcotine, caoutchouc. L'alcool en dissout les quatre cin-pemeS;,cinquièmes. L-,éthera 'éther a peu d'action sur les principes constitutifs de l'opium, si ce n'estjl^Winesur la narcotine.^Jne Une douce chaleur le ramollit et lui fait perdre de 6 à 15 pour 100d'humidité.
JBL*,f^ciP?s lesplus.Les principes les plus actifs.de l'opium sont au nombre de six : la ''morphine'', la co-oefemi»? •m''codéine'', la ''narcéine'', la ''narcotine'', la ''thébaïne'', la ''papavérine''. Nous ne citerons que pourdemémoire l’'laïWnr 9mme^ 'opianine'', trouvée dans l'opium d'Egypte par Hinterberger, et se rapprochantluidS fe -^tousies de la morphine sous tous les rapports; la ''porphyroxine'', qu'on suppose exister dans ce-u çengaiecelui du Bengale ; la ''pseudo-morphine'', dans celui du Levant.downloadModeText.vue.download 777 sur 1308
7/i8 PAVOT.[748]
La MORPHINE (C33H20AzO° + 2HO) (1) estime substance alcaline, blanche cristal
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