Modifications

Typha palustris major. J. BAUH., C. BAUH. — Juncus asper. DALECH1Typha. LOB<center>MASSETTE A LARGES FEUILLES. — Typha palustris maximalatifolia. PARKL.

Massette, — masse d'eau, — chandelle d'eauTypha palustris major''. J. Bauh., C. Bauh. — masse-au''Juncus asper''. Dalech. -bedeau, ''Typha''. Lob. — roseau des étangs,roseau de la passion, — lambourdeau''Typha palustris maxima''. Park.

TYPHACJÉES. Fam. nat. Massette, — MOWOECIE TRIANDME. Lmasse d'eau, — chandelle d'eau, — masse-au-bedeau, — roseau des étangs, - roseau de la passion, — lambourdeau.

Cette plante vivace vient abondamment dans les étangs, les fossés aqua-tiques, les marais, aux bords des ruisseaux, des rivières, etcTYPHACÉES., où elle formedes espèces de forêts qui servent de refuge aux oiseauxFam.nat. — MONOECIE TRIANDRIE. L.</center>

Parties usitéesCette plante vivace vient abondamment dans les étangs, les fossés aquatiques, les marais, aux bords des ruisseaux, des rivières, etc. — La racine, le duvet et le pollenoù elle forme des espèces de forêts qui servent de refuge aux oiseaux.

'''Description'''. — Racine grosse, noueuse, jaunâtre. — Tige droite, simple, haute d'environ 2 mètres. — Feuilles larges, lisses, ensiformes, droites, naissant de la racine et de la base de la tige, presque aussi longues que cette dernière. — Fleurs petites, sessiles, d'un jaune de soufre, disposées en épi au sommet de la tige (juin-juillet).- Chaton mâle et chaton femelle très-rapprochés et peu distincts, chaton mâle cylindrique. — Calice triphylle. — Trois étamines. — Trois anthères noirâtres. — Fleurs femelles au-dessous des fleurs mâles. — Calice velu. — Un ovaire turbiné. — Un style court. — Deux stigmates aigus. — Fruit : drupe mucroné, monosperme. '''Parties usitées'''. — La racine, le duvet et le pollen. '''Récolte'''. — La racine se récolte en automne ; le duvet, avant qu'il se détache

['''Culture'''. ■— — Les massettes, qui sont très-rustiques, se propagent facilement pargraines semées au printemps en terre forte et humide, ou par division des souches quel'on arrache à l'automne.]

'''Propriétés physiques et chimiques; usages économique*'''. — La racine de massette contient, d'après Raspail, une substance féculente qui, Jau contact de l'air prend une teinte d'un rouge tendre. Lecocq (1) <ref>''Journal de chimie médicale'', 1828, t. IV, p. 177.</ref> a obtenu, au mois»mois de décembre, un huitième de son poids de fécule, qui forme, à l'eau bouillante, une gwgelée semblable à celle du salep ; en avril on n'en obtient guère qu'un dixième, encore jne forme-t-elle pas la gelée. Suivant le même, on trouve de petits cristaux de phosphate »de chaux dans les tiges du typha. .,

Cette racine sert de nourriture aux Kalmoucks. Elle peut fournir une I'e^0°1'ce.a'jmentaire ressource alimentaire aux indigents dans les temps de disette. En Europe, on mange en salade, adans quelques pays, les racines et les jeunes pousses, confites au vinaigre. D'après orne >Gmelin, les sangliers déterrent les racineg pour les dévorer.— On fait avec les feuilles «et les tiges aplaties, des couvertures pour les petits bâtimeDts bâtiments ruraux ; on en fait ans saussi des nattes, des paillassons qui durent longtemps ; on en rembourre les chaises. On i ^n'a pu tirer grand parti du duvet comme produit textile. Cependant on dit que, mêle avemêlé avec un tiers de coton, on en a fait des gants et du tricot.

(1) Journal de chimie médicale, 1828, t. IV, p. 177.____________________  <references/>

Qn a attribué à la racine de typha une propriété astringente, et on l'a employée contre les hémorrhagies utérines et la dysenterie chronique ; mais aucun fait positif ne confirme cette propriété. Les habitants de Curjef, en Sibérie, se guérissent du scorbut avec la racine de typha et les feuilles de rhapontic (1)<ref></ref>. Gmelin dit qu'elles font cesser le hoquet, suite de poison ; assertion vague, vertu douteuse. Aublet (2) <ref></ref> la dit utile dans la leucorrhée et la blennorrhagie.

On peut employer les aigrettes de la massette au lieu de coton dans labrûlure. On. trouve difficilement le coton cardé sous le toit du pauvre.Vignal (3) <ref></ref> a publié quelques observations qui prouvent les bons effets dupansement des brûlures suppurantes avec ce duvet. Durant (4) <ref></ref> l'a employéavec avantage contre les engelures ulcérées ; il hâte la cicatrisation-et pro-cure procure une guérison solide. On peut se servir de la même manière, et dans lesmêmes cas, de l'espèce de coton qui tombe en abondance du peuplier duCanada à l'époque de la floraison. (Voyez l'art. PEUPLIER.)

(Dans la séance du 9 janvier 1866, Raciborski a lu à l'Académie de méde-cine médecine une note' sur le traitement des affections de la matrice par des panse-ments pansements quotidiens, à l'aide de pessaires médicamenteux préparés avec leduvet pur du typha-. Celui-ci est empilé dans des tubes en étoffe claire (tulle),qu'il est facile de diviser ensuite en pessaires cylindriques ayant de 7 à 8centimètres de longueur et autant de circonférence. La partie destinée à êtreen rapport avec le col est plane ou légèrement concave ; à l'autre extrémité,on adapte une petite tige en gutta-percha de 1 centimètre 1/2, ayant pourbut de faciliter l'introduction et l'extraction du cylindre. Ces pessaires sontemployés seuls ou imbibés des liquides différents que l'on juge à propos demettre en usage. — Raciborski a fait confectionner un petit spéculum des-tiné destiné à favoriser Ll'introduction de ce pessaire. Les malades peuvent l'intro-duire introduire elles-mêmes, d'où le nom dd’''auto-speculum '' qu'il lui a donné.) De Candolle (5)<ref></ref> dit que le pollen du typha, qui est très-abondant, remplace la poudre de lycopode dans quelques pharmacies, à cause de la facilité d'en recueillir une grande quantité à la fois lorsque la plante est en fleur.

Nom accepté : ''[[Typha angustifolia]]''  La MASSETTE A FEUILLES ÉTROITES (''typha angustifolia'', L.), qui habite lesmêmes localités, peut être employée aux mêmes usages que la massette àlarges feuilles.