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Joubarbe (Cazin 1868)

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== Joubarbe ==
Voir la page Nom accepté : ''[[Sempervivum tectorum]]''
JOUBARBE. Sempervivum tectorum. L.
Sedum majus vulgare<center></center>JOUBARBE. CSempervivum tectorum. BAUHL. — Sedum majus. TOURN. ■—Sempmum
''Sedum majusvulgare''. GERC. Bauh. — ''Sedum majus''. Tourn. — Sempervivum majus. Ger.
Grande joubarbe, — joubarbe des toits, — jombarbe, — artichaut sauvage, — herbe aux cors,CRASSULACÉES. Fam. nat. — DODÉCANDRIE DODÉCAGYNIE.
La grande joubarbe (PICRASSULACÉES. XXII), plante vivace qui, jeune, a tout l'aspectd'une tête d'artichaut, se rencontre partout sur les toils de chaume, lesruines, les vieux mursFam. Elle est honorée, par les habitants des campagnes,d'une sorte de respect religieux, sans doute à cause de son usage très-répandu dans la médecine populaire et traditionnellenat. Le peuple, dans cer-taines contrées, lui accorde la puissance d'empêcher les maléfices des sor-ciers— DODÉCANDRIE DODÉCAGYNIE. Les chèvres et les moutons la mangent ; mais les vaches la refusent<center></center>
Description.— Racines allongées, fibreuses, traçantes, peu ramifiées. - Tige
simple, haute de 30 à 50 centimètres, molle, cylindrique, charnue, soyeuse, ayant (les
rameaux florifères. — Feuilles sessiles, ovales-oblongues, épaisses, tendres et charnues,
formant, près du collet de la racine, des rosettes persistantes du centre desquelles s'é-
lève la tige. — Fleurs roses, purpurines, disposées en corymbe terminal (juillet-aoul-
septembre.) — Calice profondément divisé en douze ou quinze folioles aiguës. -_ Douze
pétales lancéolés.— Vingt-quatre à trente étamines. — Douze à quinze ovaires à styles
simples courbés en dehors. — Fruit : se compose de douze petits follicules velus, glan-
duleux, rapprochés à la base, divergents au sommet, renfermant les semences placées
sur un seul rang, à la sutureae chaque capsule.
Parties usitéesLa grande joubarbe (Pl. — Toute la XXII), plantevivace qui, jeune, a tout l'aspect d'une tête d'artichaut, se rencontre partout sur les toils de chaume, les ruines, les vieux murs. Elle est honorée, par les habitants des campagnes, d'une sorte de respect religieux, sans doute à cause de son usage très-répandu dans la médecine populaire et notamment traditionnelle. Le peuple, dans certaines contrées, lui accorde la puissance d'empêcher les feuillesmaléfices des sorciers. Les chèvres et les moutons la mangent ; mais les vaches la refusent.
Récolte'''Description'''. — Il faut choisir les feuilles les plus fortes Racines allongées, fibreuses, traçantes, peu ramifiées. - Tige simple, haute de 30 à 50 centimètres, molle, cylindrique, charnue, soyeuse, ayant des rameaux florifères. — Feuilles sessiles, ovales-oblongues, épaisses, tendres et charnues, formant, près du collet de la racine, des rosettes dont persistantes du centre desquelles s'élève la tige n'estpas encore montée. Cette plante est ordinairement employée fraîche— Fleurs roses, purpurines, disposées en corymbe terminal (juillet-août-septembre.) — Calice profondément divisé en douze ou quinze folioles aiguës. - Douze pétales lancéolés. — Vingt-quatre à trente étamines. — Douze à quinze ovaires à styles simples courbés en dehors. — Fruit : se compose de douze petits follicules velus, glanduleux, rapprochés à la base, divergents au sommet, renfermant les semences placées sur un seul rang, à la suture de chaque capsule.
[Culture'''Parties usitées'''.— Cette Toute la plante se propage avec la plus grande facilité par graines,pardrageons, par éclats de touffes ; elle pousse sur les toils et notamment les chaumes, elle ne de-mande aucun soinfeuilles.]
Propriétés physiques et chimiques'''Récolte'''.— Les Il faut choisir les feuilles de joubarbe otenlau goût un sentiment de fraîcheur et dles plus fortes des rosettes dont la tige n'astringenceest pas encore montée. Le suc contient beaucoup uawmine et de sur-malate de chauxCette plante est ordinairement employée fraîche.
La joubarbe est réfrigérante['''Culture'''.— Cette plante se propage avec la plus grande facilité par graines, astringentepar drageons, antispasmodiquepar éclats de touffes ; elle pousse sur les toits et les chaumes, détersnelle ne demande aucun soin.]
(1) Ainslie, Matière médicale indienne, t'''Propriétés physiques et chimiques'''. II, p— Les feuilles de joubarbe offrent au goût un sentiment de fraîcheur et d'astringence. 52Le suc contient beaucoup d'albumine et de sur-malate de chaux.
(2) RéveilLa joubarbe est réfrigérante, Formulaire des médicaments nouveauxastringente, p. 272.downloadModeText.vueantispasmodique, détersive.download 566 sur 1308
JOUBARBE. [537]
Qnemployait On employait autrefois lesuc le suc de cette plante contre les fièvres inflamma-toiresinflammatoires, bilieuses et intermittentes, la dysenterie, les maladies convulsives,la chorée, l'épilepsie, etc. C'est un remède vulgaire dans la brûlure, lesinflammations superficielles, les plaies gangreneuses, les ulcères sordides,les cors, etc.
Boerhaave recommande le suc de joubarbe dans la dysenterie. Roques ena fait l'épreuve, et avec un succès rapide, sur une fille qui était affectée de-puis depuis plusieurs jours d'une diarrhée sanguinolente, accompagnée d'épreintes
et de coliques.
Reichel<ref>''Abeille médicale'', t. III, p. 317. Eeichel (1) </ref> a vanté le suc exprimé de la grande joubarbe comme un nar-cotique narcotique spécifique dans les affections spasmodiques qui tiennent à destroubles fonctionnels de l'utérus, et non à une lésion organique. Autant,: dit-il, la valériane et le castoréum sont indiqués quand les troubles affectentle système nerveux, autant la joubarbe convient quand c'est le système vas-culajre vasculaire qui est affecté, ce qu'on reconnaît surtout à l'existence de douleurs.fixes et pulsatives dans la région hypogastrique, de pesanteur dans le bassin,i à l'augmentation de la chaleur animale, à une plus grande rapidité de lacirculation. Le même remède réussit aussi dans l'aménorrhée et la dysmé-norrhéedysménorrhée. Le suc de joubarbe, fraîchement exprimé, s'administre, dans cette- circonstance, à la dose d'une demi-cuillerée à café, trois ou quatre fois parjour, dans un peu d'eau sucrée. Si les spasmes utérins, ajoute Reiche]Reichel, seportent plutôt sur la sensibilité que sur la circulation; si les extrémitéssont froides, l'urine pâle, on associe ce suc à partie égale d'alcoolé de valé-rianevalériane, et à moitié seulement d'alcoolé de castoréum : on donne 20 gouttesde ce mélange sur du sucre trois ou quatre fois par jour. On peut prescrireen même temps pour tisane une infusion de quelques feuilles de la plantefraîche, associée à des plantes aromatiques, telles que la mélisse.
Selon Tournefort, rien n'est meilleur pour les chevaux fourbus que deleur faire .avaler une chopine (500 gr.) de suc de joubarbe.
L'usage de la joubarbe, à l'extérieur, a été recommandé dans diverses'affections. On s'en est bien trouvé dans la surdité qui a pour cause l'endur-cissement endurcissement du cérumen, ou une exsudation inflammatoire, que la maladiesoit ou non accompagnée d'un écoulement de mauvaise odeur. On instilledans ces cas, plusieurs fois par jour, quelques gouttes du suc dans lesoreilles, et on les y maintient avec un petit bourdonnet de coton ouaté.- ; Eorestùs employait en onctions sur les ulcérations serpigineuses de la face.(serpigo), chez les enfants, un mélange de suc de joubarbe et de craie pul-vérisée, en consistance de Uniment. J'ai employé ce Uniment avec avantage.dansl'eczéma aigu avec exsudation séro-purulente abondante. Leclerc re-garde comme un excellent remède contre l'ophthalmie commençante la jou-barbe pilée avec autant de feuilles de fenouil et appliquée sur les yeux.-■Boyer appliquait sur les irritations de la peau, sur les dartres vives, ron-geantes,.-^ fissures, les ulcérations profondes, une pommade adoucissantecomposée de suc de joubarbe, 90 gr.; d'axonge lavée, de chaque, 90 gr.;ahuile d'amande douce, 120 gr. Le suc de cette plante, mêlé à partieségales d'huile de millepertuis, d'eau de chaux et d'axonge, forme une pom-made employée avec succès contre les affections prurigineuses des parties.génitales.' ...
M vu employer le Forestus employait en onctions sur les ulcérations serpigineuses de la face (serpigo), chez les enfants, un mélange de suc de joubarbe étendu dans une suffisante quantitéaeajven gargarismeet de craie pulvérisée, en consistance de liniment. J'ai employé ce liniment avec du miel, avantage dans l'angine tonsillaireeczéma aigu avec exsudation séro-purulente abondante. Il m'a paruproduire Leclerc regarde comme un très-bon effet dans cette affection, où, comme on sait, lesastringents réussissent beaucoup mieux que les émollients. Ce même suc,™ ou battu avec de excellent remède contre l'huile d'olive ou ophthalmie commençante la joubarbe pilée avec autant de feuilles de noix, appliqué fenouil et appliquée sur les brûluresW premier et du deuxième degré, apaise les douleurs et prévient lesyeux.
Boyer appliquait sur les irritations de la peau, sur les dartres vives, rongeantes, les fissures, les ulcérations profondes, une pommade adoucissante composée de suc de joubarbe, 90 gr. ; d'axonge lavée, de chaque, 90 gr. ; d'■ (1) Abeille mèdicale^thuile d'amande douce, 120 gr. IIILe suc de cette plante, pmêlé à parties égales d'huile de millepertuis, d'eau de chaux et d'axonge, forme une pommade employée avec succès contre les affections prurigineuses des parties génitales. 317.downloadModeText.vue.download 567 sur 1308
J'ai vu employer le suc de joubarbe étendu dans une suffisante quantité d'eau, en gargarisme, avec du miel, dans l'angine tonsillaire. Il m'a paru produire un très-bon effet dans cette affection, où, comme on sait, les astringents réussissent beaucoup mieux que les émollients. Ce même suc, seul ou battu avec de l'huile d'olive ou de noix, appliqué sur les brûlures du premier et du deuxième degré, apaise les douleurs et prévient les
538 JOUBARBE.____________________
phlyctènes ; mais il faut en renouveler souvent l'application. On a préconiséles injections pratiquées avec le suc de cette plante dans le cas de fissures àl'anus. Je l'ai vu produire aussi de bons effets dans les inflammations trau-matiques, les hémorrhoïdes douloureuses, etc., comme réfrigérant. En cettedernière qualité, j'ai souvent appliqué la joubarbe pilée sur le front pourcalmer la céphalalgie fébrile; elle m'a fréquemment réussi dans ce cas•mais, comme pour les brûlures, je faisais constamment renouveler ce to-pique, que tous les paysans connaissent et emploient journellement, flstiennent aussi du suc de joubarbe dans la bouche pour s'opposer à la sé-cheresse de la langue dans les fièvres bilieuses, inflammatoires ou typhoïdes,J'ai vu, dans ces circonstances, de même que dans les aphthes, des maladeséprouver beaucoup de soulagement, en se gargarisant avec un mélange dece suc, d'eau et de miel. Je fais usage dans le muguet du collutoire suivant:suc de joubarbe et miel, de chaque 60 gr.; alun, 1 gr. 20 centigr. On enfait l'application plusieurs fois par jour avec un plumasseau.<references/>
Des hémorrhagies nasales ont cessé à l'instant même par l'effet d'un cata-
plasme de feuilles de joubarbe pilées avec du vinaigre et appliqué à froid
sur le scrotum. Cette plante est un remède populaire contre les cors. On
dépouille les feuilles de leur cuticule, puis on les applique sur les points
malades; elles dissipent les douleurs et cautérisent peu à peu les parties en-
durcies. Le suc de cette plante et celui de lierre, mélangés à parties égales,
dont on imbibe un peu de charpie fine, qu'on pose sur le cor en l'y main-
tenant à demeure, est un topique qui, dit-on, le détruit en deux ou trois
applications.
JOUBARBE (PETITE). Sedum acre. L.[538]
Sempervivum minus vermiculatum acrephlyctènes ; mais il faut en renouveler souvent l'application. COn a préconisé les injections pratiquées avec le suc de cette plante dans le cas de fissures à l'anus. BAUHJe l'ai vu produire aussi de bons effets dans les inflammations traumatiques, les hémorrhoïdes douloureuses, etc. — Sedum parvum unflore luteo, comme réfrigérant. JEn cette dernière qualité, j'ai souvent appliqué la joubarbe pilée sur le front pour calmer la céphalalgie fébrile ; elle m'a fréquemment réussi dans ce cas ; mais, comme pour les brûlures, je faisais constamment renouveler ce topique, que tous les paysans connaissent et emploient journellement. BAUHIls tiennent aussi du suc de joubarbe dans la bouche pour s'opposer à la sécheresse de la langue dans les fièvres bilieuses, inflammatoires ou typhoïdes.J'ai vu, dans ces circonstances, de même que dans les aphthes, des malades éprouver beaucoup de soulagement, en se gargarisant avec un mélange de ce suc, TOURNd'eau et de miel. — Vermicularis sive illecebraminor acrisJe fais usage dans le muguet du collutoire suivant : suc de joubarbe et miel, de chaque 60 gr. GER. — Illecebra minor; alun, sivesedum Dioscoridis1 gr. PARK20 centigr. On en fait l'application plusieurs fois par jour avec un plumasseau.
VermiculaireDes hémorrhagies nasales ont cessé à l'instant même par l'effet d'un cataplasme de feuilles de joubarbe pilées avec du vinaigre et appliqué à froid sur le scrotum. Cette plante est un remède populaire contre les cors. On dépouille les feuilles de leur cuticule, — vermiculaire brûlantepuis on les applique sur les points malades ; elles dissipent les douleurs et cautérisent peu à peu les parties endurcies. Le suc de cette plante et celui de lierre, — sedon acremélangés à parties égales, —joubarbe brûlantedont on imbibe un peu de charpie fine, — sedon brûlant,orpin brûlant, — poivre des murailles, — illecebra, — pain dqu'oiseauon pose sur le cor en l'y maintenant à demeure,herbe Saintest un topique qui, dit-Jeanon, le détruit en deux ou trois applications.
CRASSULACÉES Fam. nat. — DÉCANDRIE PENTAGYNIE. L.
Cette plante vivace (PI. XXII), qui n'appartient pas au même genre que
la précédente, croît sur les vieilles murailles et dans les lieux secs, pier-
reux, sablonneux.
Description. — Racine : souche grêle, rampante, un peu fibreuse. - Tigesnombreuses, peu rameuses, longues de 5 à 10 centimètres. — Feuilles nombreuses,épaisses, droites, courtes, pressées, ovoïdes, devenant jaunes en vieillissant. — Fleurssessiles, d'un beau jaune, situées le long des rameaux d'une cyme séparée ordinairementen trois branches (juin-juillet).— Calfce à cinq divisions. — Cinq pétales ovales,lan-céolés, aigus. — Dix étamines, quelquefois douze. — Cinq ovaires. — Cinq styles.-Fruit consistant en cinq capsules uniloculaires réunies par la base, ouvertes en étoilesau sommet, polyspermes ; graines verruqueuses.== Sédum ==
Parties usitées. — Toute la plante.Nom accepté : ''[[Sedum acre]]''
Récolte. — Elle est souvent employée fraîche ; on la trouve verte pendant tome
l'année ; mais elle n'a acquis, toute son énergie qu'en septembre ou octobre. Quand
veut la conserver, on la fait ordinairement sécher au four.
[Culture<center>JOUBARBE (PETITE). — Comme la précédenteSedum acre. L.]
Propriétés physiques et chimiques''Sempervivum minus vermiculatum acre''. C. Bauh. — Celte plante est inodore etd'une saveur chaude, piquante et 'Sedum parvum acreflore luteo''. Son âcreté, qui paraît résider dans le suc,perd presque en entier par la dessiccationJ. Bauh. Sa décoction aqueuse, jaunâtre, mou» <acre et nauséeuse, nTourn. — ''Vermicularis sive illecebra minor acris''éprouve aucun changement par le contact du sulfate de 1er.principe acre de cette plante accompagne une matière grasse que dissout lGer. — ''Illecebra minor, sive sedum Dioscoridis''éther ;downloadModeText.vuePark.download 568 sur 1308
Vermiculaire, — vermiculaire brûlante, — sedon âcre, —joubarbe brûlante, — sedon brûlant, orpin brûlant, — poivre des murailles, — illecebra, — pain d'oiseau, herbe Saint-Jean.
JOUBARBECRASSULACÉES Fam.nat. — DÉCANDRIE PENTAGYNIE. L.</center>
539
en digestionCette plante vivace (Pl.sur le résidu éthéré de cette solution se charge du principe acreXXII), dqui n'aprèsCavéntoii. Ce principe consiste, suivant ce chimiste, en une matière qui a quelque ressem-ijiance,avec appartient pas au même genre que la bile cysliqueprécédente, d'une âcreté extrême, qui persiste longtemps croît sur les vieilles murailles et dans l'arrière-bèuchê. 30 gr. 1/2 de sedum aire lui a fourni environ 2 gr. de cette matière jauneles lieux secs, desorte que 10 centigrpierreux, sablonneux. de celle-ci équivalent à 2 gr. de vermiculaire,
'''Description'''. — Racine : PRÉPARATIONS PHARMACEUTIQUES ET DOSESsouche grêle, rampante, un peu fibreuse. - Tiges nombreuses, peu rameuses, longues de 5 à 10 centimètres. — Feuilles nombreuses, épaisses, droites, courtes, pressées, ovoïdes, devenant jaunes en vieillissant. — Fleurs sessiles, d'un beau jaune, situées le long des rameaux d'une cyme séparée ordinairement en trois branches (juin-juillet). — Calice à cinq divisions. — Cinq pétales ovales, lancéolés, aigus. — Dix étamines, quelquefois douze. — Cinq ovaires. — Cinq styles. - Fruit consistant en cinq capsules uniloculaires réunies par la base, ouvertes en étoiles au sommet, polyspermes ; graines verruqueuses.
A ^INTÉRIEUR-—Décoction, dans l'eau ou labière (une poignée pour 1 kilogr. d'eau)'Parties usitées'''. — Toute la plante.
Suc dépuré, de 4 à-15 gr'''Récolte'''., et même 30 gr.,selon — Elle est souvent employée fraîche ; on la trouve verte pendant toute l'effet année ; mais elle n'a acquis toute son énergie qu'en septembre ou octobre. Quand on veut produirela conserver, on la fait ordinairement sécher au four.
Poudre,, de 25 centigr['''Culture'''. à 1 gr. dans un véhi-cule approprié— Comme la précédente.]
A L'EXTÉRIEUR''Propriétés physiques et chimiques'''. — Suc pur ou délayéCette plante est inodore et d'une saveur chaude, décoc-tion piquante et âcre. Son âcreté, qui paraît résider dans le suc, se perd presque en entier par la bière ou dans l'eaudessiccation. Sa décoction aqueuse, pour lo-tionsjaunâtre, fomentationsinodore, en cataplasmesâcre et nauséeuse, aprèsln'avoir pilééprouve aucun changement par le contact du sulfate de fer.Le principe âcre de cette plante accompagne une matière grasse que dissout l'éther ; l'eau
iLe.sedon brûlant est un poison acre. Le suc des tiges et des feuilles, pfis
à la,dose de 30 gr., provoque d'abondantes évacuations et l'inflammation du
tube digestif. Orfila a constaté par des expériences qu'à la dose de 185 gr.
ce suc devient un véritable poison pour les chiens. 11 a trouvé la membrane
muqueuse d'une couleur rouge de feu dans la moitié qui avoisine le py-
lore; le canal intestinal parut sain. Dans le cas d'empoisonnement par ce
végétai, on aurait recours au traitement indiqué aux articles BRYONE, CHÉLI-
ppmB, etc.
Considérée au point de vue thérapeutique, cette plante est un éméto-catîiartique violent, et que l'on ne doit administrer qu'avec une extrêmeprudence. A dose modérée, elle a une action secondaire ou consécutivesur différents appareils organiques qui lui a fait donner les qualificationsde (diurétique, apéritive, fébrifuge, fondante, etc., etc.; et, comme beau-coup d'autres plantes actives, elle a été employée dans le traitement deplusieurs maladies, et particulièrement contre le scorbut, les fièvres inter-mittentes, f hydropisie, l'épilepsie, la chorée, etc.[539]
Linné (1) dit qu'on donne la vermiculaire en Suède contre digestion sur le scorbut.Gunner, Borrichius (2), prétendent avoir guéri des milliers résidu éthéré de scorbutiquesavec cette plantesolution se charge du principe âcre, d'après Caventon. Below (3)Ce principe consiste, médecin suédoissuivant ce chimiste, l'administrait à l'intérieuren.décoction dans le lait ou une matière qui a quelque ressemblance avec la bière contre cette affectionbile cystique, d'une âcreté extrême, et qui persiste longtemps dans l'appliquaitsur les ulcères et sur les contractures des membres qui surviennent quelarrière-quefois dans,certaines périodes du scorbutbouche. PourTusage interne, il faisaitbouillir à vase clos huit poignées 30 gr. 1/2 de vermiculaire dans 8 livres de vieillebière, jusqu'à réduction 'sedum acre'' lui a fourni environ 2 gr. de la moitiécette matière jaune, et en faisait boire chaque jour, ou dedeux jpurs,l'un, 100àl20 grsorte que 10 centigr. le matin de celle-ci équivalent à jeun2 gr. Les malades qui vomissaient.îles,premiers jours étaient plus tôt guéris. Chez ceux dont les gencivesétaient gâtées, et dont les dents vacillaient, il ordonnait un gargarismecomposé de cettevermiculaire.décoction, à laquelle il ajoutait un peu d'alun et de mielirosatiLange, dans les mêmes indications, mitigeait cette plante en la fai-sant jhouiilir^^^
Dans quelques parties de la Suède, au rapport de Linné, cette plante est
■employée i contre les fièvres intermittentes; on fait prendre, une heure
ay^nt l'accès, la décoction d'une poignée des feuilles dans 1 kilogr. de
:lnère réduite -à moitié, divisée en plusieurs tasses; ce qui suffît pour couper
ces,fièvres..OEl est à remarquer que ce remède produit un ou plusieurs vo-
Pjssements. Les gens du peuple de Brunswick, pour se guérir des fièvres
intermittentes, se font vomir en avalant une demi-cuillerée de suc exprimé
a? cette joubarbe mêlée avec du vin. Boerhaave avait déjà fait connaître
Pun charlatan employait l'infusion de cette plante pour guérir la fièvre
quarte et d autres affections chroniques.
-Ii!f?,'nJe^eX!'"n«<center>PRÉPARATIONS PHARMACEUTIQUES ET DOSES.p-i59-</center>
' hll?qlUafd'Monte» vénéneuses, p. 345.
( 3) **; ntur. cur., déc. 1, an. vi, obs. 22.
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{|align="center"
| style="padding:0.5em; width:300px; text-align:left; border-right: solid 1px black;" |
A L'INTÉRIEUR — Décoction, dans l'eau ou la bière (une poignée pour 1 kilogr. d'eau).<br \>
Suc dépuré, de 4 à 15 gr., et même 30 gr., selon l'effet qu'on veut produire.<br \>
Poudre, de 25 centigr. à 1 gr. dans un véhicule approprié.
| style="padding:0.5em; width:300px; text-align:left;" |
A L'EXTÉRIEUR. — Suc pur ou délayé, décoction dans la bière ou dans l'eau, pour lotions, fomentations, en cataplasmes, après l'avoir pilé.
|}
540 JOUBARBE.
A Le sedon brûlant est un poison âcre. Le suc des tiges et des feuilles, pris à la dose de 4 à 8 30 gr., le suc de sedum acre excite seulement quelquesnausées et agit comme diurétique efficace. Donné sous cette forme commealtérant, Gilibert le recommande comme un excellent remède dans les em-pâtements des viscères abdominaux, dans lprovoque d'ictère abondantes évacuations et dans la chlorose,Blegny (1) dit que l'eau distillée inflammation du suc de cette plante, tube digestif. Orfila a constaté par des expériences qu'à la dose de 4 onces(120 185 gr.), mêlée à 1 once (30 gr.) de ce suc de citron, est utile dans la coliquenéphrétique, et devient un véritable poison pour faire rendre des graviersles chiens. NI1 a trouvé la membrane muqueuse d'oublions pas, toutefoisque l'emploi une couleur rouge de ce médicament feu dans ces la moitié qui avoisine le pylore ; le canal intestinal parut sain. Dans le cas doit être subordonné à ld'étatdes organes maladesempoisonnement par ce végétal, et qu'il serait dangereux quand il y a irritation ouphlegmasie chronique des voies urinaireson aurait recours au traitement indiqué aux articles BRYONE, CHÉLIDOINE, etc.
Plusieurs faitsConsidérée au point de vue thérapeutique, publiés en Allemagne et en France, semblent annoncerque cette plante a été administrée avec succès dans quelques cas d'épilepsie;maisest un émétocathartique violent, ainsi et que la plupart des praticiens l'ont remarqué, cela non ne doit administrer qu'avec une extrême prudence. A dose modérée, elle a pu arriverque lorsque une action secondaire ou consécutive sur différents appareils organiques qui lui a fait donner les purgatifs qualifications de diurétique, apéritive, fébrifuge, fondante, etc., etc. ; et les vomitifs quelconques auraient pu amener, comme beaucoup d'autres plantes actives, elle a été employée dans le même résultattraitement de plusieurs maladies, et particulièrement contre le scorbut, en produisant les mêmes effets révulsifs. Ne peut-onpas en dire autant de son administration avant fièvres intermittentes, l'accès des fièvres intermit-tentes ?hydropisie, l'épilepsie, la chorée, etc.
Quoique les bons effets de ce remède dans l'épilepsie ne puissent êtreattribuésLinné<ref>Fée, ainsi que nous venons Vie de le direLinné, p. 159.</ref> dit qu'à son action sur on donne la vermiculaire en Suède contre le tubedigestif comme émélo-calhartiquescorbut. Gunner, ils nBorrichius<ref>'en méritent pas moins d'être prisIn'' Bulliard, ''Plantes vénéneuses'', p. 345.</ref>, prétendent avoir guéri des milliers de scorbutiques avec cette plante. Below<ref>''Misc. natur. cur.'', déc. 1, an. VI, obs. 22.</ref>, médecin suédois, l'administrait à l'intérieur en considération par décoction dans le lait ou la bière contre cette affection, et l'appliquait sur les praticiensulcères et sur les contractures des membres qui surviennent quelquefois dans certaines périodes du scorbut. Consultez : Laubender (2)Pour l'usage interne, cité il faisait bouillir à vase clos huit poignées de vermiculaire dans leJournal 8 livres de médecine vieille bière, jusqu'à réduction de Leroux (3); Peters (4) ; la moitié, et en faisait boire chaque jour, ou de deux jpurs l'un, 100 à l20 gr. le Journal des progrèsmatin à jeun. Les malades qui vomissaient les premiers jours étaient plus tôt guéris. Chez ceux dont les gencives étaient gâtées, année1829; Fauverge (S); Godier (6)et dont les dents vacillaient, il ordonnait un gargarisme composé de cette. décoction, à laquelle il ajoutait un peu d'alun et de miel rosat. Lange, dans les mêmes indications, mitigeait cette plante en la faisant bouillir dans du lait de chèvre.
EsquirolDans quelques parties de la Suède, au rapport de Mérat et DelensLinné, cette plante est employée contre les fièvres intermittentes ; on fait prendre, a employé ce médicament surune douzaine dheure avant l'épileptiquesaccès, à la dose de 6 gr. par jour, pendant deuxoatrois mois, sans le moindre succès. » Mais cette dose décoction d'un gros et demiune poignée des feuilles dans 1 kilogr. de bière réduite à moitié, divisée en plusieurs tasses ; ce quine produisit suffît pour couper ces fièvres. Il est à remarquer que quelques nausées, nous fait craindre, disent Mérat et Delens,que le médicament n'ait été mal préparé, outre qu'on sait combien ilssont mal pris en général dans les hôpitaux, où les expériences sont presquetoujours peu suiviesce remède produit un ou plusieurs vomissements. » Le défaut Les gens du peuple de vomissementBrunswick, et par conséquent derévulsionpour se guérir des fièvres intermittentes, me paraît se font vomir en avalant une cause suffisante demi-cuillerée de suc exprimé de non-réussite, et vient à l'ap-cette joubarbe mêlée avec du vin. Boerhaave avait déjà fait connaîtrepui de lqu'opinion que j'ai émise plus haut sur un charlatan employait l'action infusion de cette plante pour guérir la vermiculairedans l'épilepsie. Néanmoins, on peut conclure, avec Mérat fièvre quarte et Delens :1° que le sedum acre a presque toujours été utile contre cette maladie;2° qud'il a le plus souvent éloigné les accès et diminué leur intensité;3° que quelques malades ont été complètement guérisautres affections chroniques.
Déjà Quesnay (7) avait employé avec succès la vermiculaire fraîche en to-pique dans le cancer, lorsque Marquet (de Nancy) (8) vint fixer de nouveaul'attention des praticiens, en publiant un assez grand nombre de faits surcette plante dans le traitement des affections cancéreuses, des plaies gan-greneuses, des ulcères de mauvaise nature, de la teigne. Ce praticien faisaitpiler la plante dans un mortier, et après l'avoir réduite en pâte, il y ajoutaitun peu d'huile d'olive, et en faisait un cataplasme qu'il appliquait soir etmatin sur la partie malade. Dans les ulcères fistuleux, il pratiquait des in-jections, soit avec le suc, soit avec la décoction. Plusieurs autres praticiens,tels que P. Em. Hartmann (9); Doron, médecin de Saint-Diez; d'Arbois,chirurgien à Réthel ; Tournin, chirurgien de l'empereur d'Autriche; Robert,____________________
(1) Zodiac, gall., ann. m, p. 71.<references/>
(2) Annales de médecine d'Allembourg, 1804.
(3) Tome X, p. 453.[540]
(A la dose de 4à 8 gr., le suc de ''sedum acre'' excite seulement quelques nausées et agit comme diurétique efficace. Donné sous cette forme comme altérant, Gilibert le recommande comme un excellent remède dans les empâtements des viscères abdominaux, dans l'ictère et dans la chlorose. Blegny<ref>''Zodiac. gall.'', ann. III, p. 71.</ref> dit que l'eau distillée du suc de cette plante, à la dose de 4 onces (120 gr.) Journal , mêlée à 1 once (30 gr.) de suc de citron, est utile dans la colique néphrétique, et pour faire rendre des graviers. N'oublions pas, toutefois que l'emploi de Hufelandce médicament dans ces cas doit être subordonné à l'état des organes malades, février 1815et qu'il serait dangereux quand il y a irritation ou phlegmasie chronique des voies urinaires.
(5) Journal général de médecinePlusieurs faits, t. XCVIIIpubliés en Allemagne et en France, p. 152semblent annoncer que cette plante a été administrée avec succès dans quelques cas d'épilepsie ; mais, ainsi que la plupart des praticiens l'ont remarqué, cela n'a pu arriver que lorsque les purgatifs et les vomitifs quelconques auraient pu amener le même résultat, en produisant les mêmes effets révulsifs.Ne peut-on pas en dire autant de son administration avant l'accès des fièvres intermittentes ?
(6) lbidQuoique les bons effets de ce remède dans l'épilepsie ne puissent être attribués, ainsi que nous venons de le dire, qu'à son action sur le tube digestif comme éméto-cathartique, ils n'en méritent pas moins d'être pris en considération par les praticiens. Consultez : Laubender<ref>''Annales de médecine d'Altembourg'', 1804.</ref>, cité dans le ''Journal de médecine de Leroux''<ref>Tome X, p. 453.</ref> ; Peters<ref>''Journal de Hufeland'', février 1815.</ref> ; le ''Journal des progrès'', année 1829 ; Fauverge<ref>''Journal général de médecine'', t. XCVIII, p. 152.</ref> ; Godier<ref>''Ibid''.,t. CVIII, p. lill4l.</ref>.
(7) Traité Esquirol, au rapport de lMérat et Delens, a employé ce médicament sur une douzaine d'art épileptiques, à la dose de guérir 6 gr. par jour, pendant deux ou trois mois, sans le moindre succès. » Mais cette dose d'un gros et demi, qui ne produisit que quelques nausées, nous fait craindre, disent Mérat et Delens, que le médicament n'ait été mal préparé, outre qu'on sait combien ils sont mal pris en général dans les hôpitaux, où les expériences sont presque toujours peu suivies. » Le défaut de vomissement, et par conséquent de révulsion, me paraît une cause suffisante de non-réussite, et vient à l'appui de l'opinion que j'ai émise plus haut sur l'action de la saignéevermiculaire dans l'épilepsie. ParisNéanmoins, 1736on peut conclure, avec Mérat et Delens : 1° que le ''sedum acre'' a presque toujours été utile contre cette maladie ; 2° qu'il a le plus souvent éloigné les accès et diminué leur intensité ; 3° que quelques malades ont été complètement guéris.
Déjà Quesnay<ref>''Traité de l'art de guérir par la saignée''. Paris, 1736.</ref> avait employé avec succès la vermiculaire fraîche en topique dans le cancer, lorsque Marquet (8de Nancy) <ref>''Observations sur la guérison de plusieurs maladies notables''. Paris, 1750. Fral!Cfort</ref> vint fixer de nouveau l'attention des praticiens, en publiant un assez grand nombre de faits sur cette plante dans le traitement des affections cancéreuses, des plaies gangreneuses, des ulcères de mauvaise nature, de la teigne. Ce praticien faisait piler la plante dans un mortier, et après l'avoir réduite en pâte, il y ajoutait un peu d'huile d'olive, et en faisait un cataplasme qu'il appliquait soir et matin sur la partie malade. Dans les ulcères fistuleux, il pratiquait des injections, soit avec le suc, soit avec la décoction. Plusieurs autres praticiens, tels que P. Em. Hartmann<ref>''Dissert. de sedo acri Linn., ejusque virtute in canero aperto et exulcerato''. Francfort, 1784.</ref> ; Doron, médecin de Saint-Diez ; d'Arbois, chirurgien à Réthel ; Tournin, chirurgien de l'empereur d'Autriche ; Robert,
(9) Dissert, de sedo aeri Linn., ejusque virtute in eanero aperto et exulcemo. ndownloadModeText.vue.download 570 sur 1308____________________
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JOUBARBE. 541
efPierrot, chirurgien de Nancy; Tournon et Verney, etc., disent avoir aussià se louer de l'emploi de cette plante dans les affections où Marquet l'avaitemployée avec succès.[541]
Hévin prescrit dans le noli me tangere l'application assidue et Pierrot, chirurgien de la petitejoubarbe vermiculaireNancy ; Tournon et Verney, etc. On l'applique, dit cet auteur, après l'disent avoir légère-ment contuse avec le manche d'un couteau pour en exprimer le jus. Lom-bard (1) rapporte trois cas de guérison aussi à se louer de cancer par l'emploi du sedonacre. Dans l'un des cas, il s'agit d'un chancre hideux au nez, dont la guéri-son M opérée en trente-deux jours. Pilhes (Roques), inspecteur des eauxd'Ussat, s'est également bien trouvé de l'usage de cette plante dans deux casdles affections où Marquet l'ulcères cancroïdes. Tarbès (2) a vu le même moyen guérir en vingt-neufjours un ulcère cancéreux à la lèvre inférieure, chez un homme de quarante-cinq ans. Buniva, de Turin (3), dit que les Piémontais font un fréquent usagede cette plante dans le traitement des ulcères cancroïdes, et que les avait employée avec succèsqu'ils en obtiennent sont très-nombreux. Royer (4), médecin-vétérinaire àMontpellier, s'est servi du sedon brûlant pendant vingt-huit ans, et en aretiré des avantages marqués dans les ulcères cancéreux des chiens, dans letraitement des ulcères rebelles, à la suite des gales humides et opiniâtres.
Hévin prescrit dans le ''noli me tangere'' l'application assidue de la petite joubarbe vermiculaire.Alibert a eu occasion On l'applique, dit cet auteur, après l'avoir légèrement contuse avec le manche d'essayer les effets de cette plante sur un couteau pour en exprimer le jus. Lombard<ref>''Journal général de médecine'', t. XXVIII.</ref> rapporte trois cas de guérison de cancerulcéréjlu sein et sur un ulcère cancéreux par l'emploi du nezsedon âcre. LDans l'application en un des cas, il s'agit d'un chancre hideux au nez, dont la guérison fut supopérée en trente-portée difficilement durant les premiers deux jours; mais ou . Pilhes (Roques), inspecteur des eaux d'Ussat, s'y habitua peu est également bien trouvé de l'usage de cette plante dans deux cas d'ulcères cancroïdes. Tarbès (2)<ref>''Ibid''.</ref> a vu le même moyen guérir en vingt-neuf jours un ulcère cancéreux àpeula lèvre inférieure, chez un homme de quarante-cinq ans. «Le résultat que nous avons obtenuBuniva, de Turin (3)<ref>''Ibid''.</ref>, dit Alibertque les Piémontais font un fréquent usage de cette plante dans le traitement des ulcères cancroïdes, semble prouveret que les succès qu'elle ils en obtiennent sont très-nombreux. Royer (la petite joubarbe4) <ref>''Ibid''.</ref>, médecin-vétérinaire à Montpellier, s'est douée de vertus détersives trèsservi du sedon brûlant pendant vingt-énergiqueshuit ans, et en a retiré des avantages marqués dans les ulcères cancéreux des chiens, dans le traitement des ulcères rebelles, à la suite des gales humides et opiniâtres. »
Je nAlibert a eu occasion d'ai trouvé dans la vermiculaire, appliquée sur essayer les cancères ulcérés,qu'une propriété fortement détersive, mais rien effets de spécial contre ces affec-tionscette plante sur un cancer ulcéré du sein et sur un ulcère cancéreux du nez. Il est vrai que je ne lL'ai mise application en usage que dans le cancer du sein, où,je dois le dire, la décoction de cette plante fut supportée difficilement durant les premiers jours ; mais ou son suc, selon ls'effet plus ouy habitua peu àmoins actif peu. « Le résultat que je désirais produirenous avons obtenu, mdit Alibert, semble prouver qu'a été elle (la petite joubarbe) est douée de vertus détersives très-utile dans tous les cas oùj'avais en vue de diminuer là fétidité de l'ichor cancéreux, de combattrelagangrène, de dégorger les surfaces fongueuses. Je n'ai pas eu l'occasiondeTappliquer sur des ulcères cancéreux ou cancroïdes de la peauénergiques.»
Le sedumJe n'ai trouvé dans la vermiculaire,acre a été employé comme résolutif appliquée sur les cancères ulcérés, qu'une propriété fortement détersive, mais rien de spécial contre ces affections. Il est vrai que je ne l'ai mise en usage que dans le traitement destumeurs cancer du sein. Debout (5) rapporte , où, je dois le fait d'une tumeur au sein quidire, jus-qu'à la ménopause, était restée complètement stationnaire. A décoction de cette époqueplante ou son suc,etsans selon l'effet plus ou moins actif que la tumeur eût fait des progrès notablesje désirais produire, la malade conçut desinquiétudes et consulta. Divers remèdes furent inutilement employés. Elleeut recours alors à un cataplasme composé, dont la partie active était le.u$m acre. Dès 'a été très-utile dans tous les premières applications cas où j'avais en vue de ce topique, diminuer la douleur inter-mittentefétidité de l'ichor cancéreux, dont de combattre la tumeur était le siègegangrène, avait perdu de sa fréquence et de sonacuitédégorger les surfaces fongueuses. La malade continua ce moyen pendant plusieurs mois. Le volume Je n'ai pas eu l'occasion dela:taneur.diminua peu à peu et disparut enfin complètement.,; .Jette plante, pilée et réduite en pulpe, appliquée l'appliquer sur les tumeurs blanchesWolentes, Thydarlhrose, les engorgements lymphatiques et glanduleux, asouvent produit de bons effets. Dans ces cas, je la mêle quelquefois avecps des ulcères cancéreux ou moins cancroïdes de feuilles d'oseille comme pour les feuilles d'arum, dontlaction résolutive est à peu près la mêmepeau.
: Les succès que Marquet a obtenus de lLe 'emploi du sedon 'sedum acre contre lajeigne sont de nature à appeler l'attention ' a été employé comme résolutif dans le traitement des praticienstumeurs du sein. Pendant quarantefisDebout<ref>''Bulletin général de thérapeutique'',qulia appliqué t. XLI, p. 541.</ref> rapporte le fait d'une tumeur au sein qui, jusqu'à la ménopause, était restée complètement stationnaire. A cette plante pilée sur époque, et sans que la tète tumeur eût fait des teigneuxprogrès notables, il dit avoirwujours réussila malade conçut des inquiétudes et consulta. CDivers remèdes furent inutilement employés. Elle eut recours alors à un cataplasme composé, dont la partie active était le 'est'sedum acre''. Dès les premières applications de ce topique, ajoute-t-illa douleur intermittente, un doux caustique qui enlève dont la tumeur était le siège, avait perdu de sa fréquence et fait tom-de son acuité. La malade continua ce moyen pendant plusieurs mois. Le volume de la tumeur diminua peu à peu et disparut enfin complètement.
(2) irn 1" 1 ghéral demédeoineCette plante, tpilée et réduite en pulpe, appliquée sur les tumeurs blanches indolentes, l'hydarthrose, les engorgements lymphatiques et glanduleux, a souvent produit de bons effets. XXVIIIDans ces cas, je la mêle quelquefois avec plus ou moins de feuilles d'oseille comme pour les feuilles d’''arum'', dont l'action résolutive est à peu près la même.
■WftiiLes succès que Marquet a obtenus de l'emploi du sedon âcre contre la teigne sont de nature à appeler l'attention des praticiens. -Pendant quarante ans qu'il a appliqué cette plante pilée sur la tête des teigneux, -"-il dit avoir toujours réussi.:$) Bulletin.général de thérapeutiqueC'est, ajoute-t. XLI-il, p. 541.un doux caustique qui enlève et fait tom- ____________________  <references/>
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ber toutes les croûtes, sans causer aucune douleur. Doron a guéri des tei-gnes teignes qui avaient résisté à tous les moyens employés en pareil cas, en appli-quant appliquant sur la tête un mélange de parties égales de vermiculaire et de beurrefondu. Le suc et la pulpe de petite joubarbe jouissent de beaucoup de vogue dans le peuple pour le traitement des cors et des durillons. On alterne l'emploi de cette dernière avec celui de la grande joubarbe, qui est même plus fréquemment employée et qu'on applique entière, après avoir enlevé la pellicule qui la recouvre.
Le suc La vermiculaire, plante vulgaire, presque abandonnée, et la pulpe dé petite joubarbe jouissent de beaucoup de voguedans le peuple pour le traitement des cors et des durillons. On alterne l'empourtant très-ploi de cette dernière avec celui de la grande joubartieénergique, qui est même plusfréquemment employée et qudoit appeler l'on applique entière, après avoir enlevé la pel-licule qui la recouvreattention des praticiens.
La vermiculaire, plante vulgaire, presque abandonnée, et pourtant très-
énergique, doit appeler l'attention des praticiens.
[[Catégorie:Cazin 1868]]
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