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Digitale (Cazin 1868)

19 octets ajoutés, 23 août 2016 à 15:40
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digitale chez une personne dont cet organe fonctionne régulièrement, s'ac-compaSne accompagne toujours d'une certaine augmentation dans leur force d'impul-sion impulsion et ne peut être assimilée à une véritable sédation. Celle-ci, pour semanifester, suppose nécessairement un mouvement désordonné, une per-turbation perturbation fonctionnelle du coeurcœur, préexistant à l'emploi de la digitale, et
n'est en réalité que le retour à l'état normal.
« La digitale, administrée à dose thérapeutique, ne déprime donc pasfaction l'action du coeurcœur, ne fait pas baisser le diapason de sa contractilité; le ra-lentissement ralentissement qu'elle détermine dans les mouvements de cet organe ne doitpas être pris pour synonyme de ralentissement de la circulation, et cepen-dant cependant nous devons faire observer que, dans l'esprit d'un grand nombre depraticiens, les idées de sédation et de ralentissement de la circulation sontsynonymes et corrélatives de celles de diminution de fréquence du pouls.
« La modification imprimée à la circulation par la digitale et la digita-line digitaline ne doit donc pas être considérée comme déprimante, mais plutôtcomme régulatrice, et la diminution de fréquence des battements du coeur,sous l'influence de ces agents thérapeutiques, n'emporterait pas l'idée d'unralentissement corrélatif de la circulation (1)<ref>''Union médicale'', 1851.</ref>. »
« En résumé, disent Homolle et Quevenne (2)<ref>''Mémoire sur la digitaline et la digitale'', p. 249.</ref>, il résulterait de cette ma-nière manière de voir :
« 1° Que la digitale est avant tout un modificateur de l'action du coeurcœur,un régulateur de la circulation ;
«2° « 2° Que c'est à l'activité imprimée à la circulation, à la régularisationde l'action du coeur cœur troublée pathologiquement, que sont dus les principauxphénomènes consécutifs à son administration ;
« 3° Que l'action sédative attribuée à cet agent thérapeutique ne doit êtreacceptée qu'e que comme exprimant le retour à l'état normal des mouvementsdésordonnés du centre circulatoire.
« Avons-nous besoin d'ajouter que ce n'est qu'avec la réserve commandéepar le sujet que nous soumettons ces opinions aux physiologistes et auxmédecins. »
(L'intime connexion de la circulation et de la chaleur animale font déjàsupposer que la digitale amène secondairement, d'abord une légère éléva-tionélévation, puis un abaissement graduel dans la température du corps.)
Withering, qui a fait paraître la première monographie sur la digitalepourprée (3)<ref>''An account of the fox qlove and some of its medical uses with practical remarks on dropsy''. Birmingham, 1775.</ref>, signale comme effets de cette plante le ralentissement consi-dérable considérable du pouls et la diurèse. Cullen a classé cette plante parmi les diuré-tiquesdiurétiques. Lettsom <ref>Cette opinion de Lettsom date des premiers temps de l'emploi de la digitale en médecine (41788) . On n'en connaissait alors ni les doses ni les indications.</ref> a révoqué en doute son action sur les reins, et Alibertl'a formellement niée, bien que beaucoup de faits infirment cette assertion.Guersant père (5) <ref>Richard, ''Dictionnaire de médecine en 21 volumes'', art. DIGITALE, t. VII, p. 62.</ref> apporte beaucoup de restrictions aux éloges donnés à sonemploi comme diurétique. Kluyskens croit qu'elle n'a cette propriété quelorsqu'il^ y a hydropisie, et non dans l'état de santé. Vassal (6) <ref>''Dissertation sur la digitale'', 1809, p. 92.</ref> émet aussicette opinion. On sait, dit Strohl (7)<ref>''Gazette médicale de Strasbourg'', août et septembre 1849.</ref>, que l'infiltration est presque toujoursnécessaire pour amener la puissance diurétique. Cependant Goerg et Hut-cninson Hutchinson ont constaté cette puissance sur eux-mêmes et sur d'autres per-sonnes personnes dans l'état de santé. Cette plante, disent Homolle et Quevenne (8)<ref>''Mémoire sur la digitaline et la digitale'', p. 300.</ref>,semblable en cela, du reste, à tous les médicaments diurétiques, ne porte-Il) Mon médicale, 1851.
2 Mémoire sur la digitaline et la digitale, p. 249.____________________
y<references/>) An aocoùnt ofthefox qlove and some of its médical uses luith practical remaries on*»» Birmingham, 1775.
cine tvnM opmion de Lettsom date des premiers temps de l'emploi de la digitale en méde-
' BÏI *^n n'Bn connaissait alors ni les doses ni les indications,
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, 'i'wrtiition sur la digitale, 1809, p. 92.
a u-- médieale de Strasbourg, août et septembre 1849.
I») Mémoire sur la digitaline et la digitale, p. 300.
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384 DIGITALE POURPRÉE. rait que dans certaines conditions mal connues son action sur les reins ... Enfin, il faut dire encore, ajoutent-ils plus bas (1), que l'on considère géné-ralement généralement l'état d'infiltration comme favorable à la manifestation diurétique(Neumann, Vassal, Sandras, Bouchardat, Strohl).
(Boehr, de Hanovre, dans un travail en collaboration avec Baydon ffl
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