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<center>'''ASPHODÈLE. ''' Asphodelus ramosus, L.

LILIACÉESLiliacées. — ALOINÉESAloinées. Fam. nat. — HEXANDRIE MONOGYNIEHexandrie monogynie. L.</center>

dionales de la France. Elle abonde dans les hauts pâturages des Pyrénées. Lagrâce de son port, l'éclat l’éclat de ses fleurs, en font une des plus belles paruresdes parterres. Les Grecs et les Romains plantaient l'asphodèle dans le voisi-nage voisinage des tombeaux, avec le lis, la rose, la violette, le narcisse et l'amaranthel’amarante.Ils voulaient que la dernière demeure de leurs pères fût constamment par-fumée parfumée par ces fleurs odoriférantes.

Description. — Racines bulbeuses et fasciculées, oblongues, charnues, — Tigede 60 centimètres à 1 mètre, droite, cylindrique, nue, plus ou moins rameuse supé-rieurementsupérieurement. — Feuilles radicales, nombreuses, très-longues, ensiformes, d'un d’un vertfoncé. — Fleurs blanches, ouvertes en étoile et traversées d'une d’une ligne brune ou rou-geâtre rougeâtre (juin-juillet), formant un périanlhe périanthe profondément découpé en six divisionsovales, lancéolées. — Etamines au nombre de six, dont les filaments sont dilatés à leurbase, et recouvrant l'ovaire l’ovaire en forme de voûte.— Fruit: capsule un peu charnue,presque ronde. — Semences anguleuses.

Culture. — On cultive les asphodèles comme plantes d'ornement d’ornement ; elles viennentbien dans la terre ordinaire, mais il leur faut l'exposition l’exposition au midi ; on sème au prin-temps printemps en place ou en pépinière, ou on reproduit par éclat de racines ou par rejetons.]

La culture en grand de cette espèce d'asphodèle d’asphodèle offrirait une ressource précieuse sila pomme de terre, à cause de la maladie dont elle est atteinte, venait à manquer.

Les bulbes desséchés fournissent une substance amylacée très-nourrissante. Onpeut en faire une sorte de pain, ou la mêler au pain de froment comme la pomme deterre. :,

En Espagne, on donne aux bestiaux les bulbes crus ou cuits de l'asphodèle ra-meuxl’asphodèle rameux. « Dans une ferme de ce pays, dit Roques, une partie des animaux fut nourrieseulement avec du foin et de la paille, et l'autre l’autre partie avec des racines d'asphodèled’asphodèle.Les premiers furent incommodés par un hiver très-humide et très-inconstant, tandisque les autres le supportèrent parfaitement et engraissèrent pour la plupart. »

[Composition chimique.— Les racines d'asphodèle d’asphodèle renferment un principeacre que l'eau l’eau bouillante enlève ou détruit, et une matière féculente (finuline), principequi se rapproche de l'amidonl’amidon, mais qui s'en distingue en ce qu'il ne fait pas empoisavec l'eaul’eau, en ce qu'il jaunit par l'iode au lieu de bleuir ; on le transforme facilementen sucre qui, par fermentation et distillation, donne l'alcool l’alcool d'asphodèle, que l'onfabrique aujourd'hui en grand en Afrique.]

(La racine d'asphodèle a été proposée pour combattre la gale. Les ancienss'en s’en servaient d'ans différentes maladies. Elle est tout à fait inusitée de nosjours comme médicament.

[L'asphodèle jaune (A. Luteus L.) ou Bâton de Jacob, se distingue par sesfeuilles entières, aiguSs, à trois angles, et comme fistuleuses, ses fleursjaunes d'or d’or et par une raie verte, longitudinale, que porte chaque division dupérianthe.]