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Ail (Cazin 1868)

1 octet ajouté, 22 janvier 2013 à 22:07
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six cuillerées abouche dans les vingt-quatre heures) et d'une forte décoction d'écôrce de sàûïe pojjr saule pour boisson, ont amené la guérison en deux mois.
Dewees (1) vante l'ail dans le trarfement de la coqueluche. Il fait donner, matin, midi et soir, aux enfants de six à sept ans, le tiers, et aux enfants de onze ans la moitié d'une gousse d'ail, en augmentant graduellement la dose; il fait -frictionner en même temps toute la colonne vertébrale avec un liniment préparé avec du suc d'ail. Il est à remarquer que ce médecin ne le prescrit pas aux enfants du premier âge, auxquels d'ailleurs le sirop d'ail, administré avec prudence, conviendrait mieux. « Le liniment d'ail, dit Buchan, est un remède très-connu en Ecosse contre la coqueluche. On le prépare-en pilant de l'ail l’ail dans un mortier, avec partie égale de saindoux : on en frotte la plante des pieds deux ou trois fois par jour. Mais la meilleure manière de l'employer est de l'étendre sur du linge et de l'appliquer sous forme d'emplâtre. On le renouvelle soir et matin, parce que l'ail perd promptement sa vertu. C'est un excellent remède contre la coqueluche et contre les toux opiniâtres. Cependant il faut prendre garde de l'employer quand le malade est échauffé ou qu'il y a de la disposition à la fièvre, parce qu'il augmente ces symptômes. » Cette dernière remarque vient à l'appui de ce que nous avons dit plus haut sur les précautions qu'exige l'emploi de l'ail chez les enfants.
J'ai fréquement appliqué à la plante des pieds, contre la coqueluche, un mélange d'axonge, de feuilles de jusquiame et d'ail, réduit en pommade. Une légère rubéfaction avait lieu, et l'action de la jusquiame se faisait remarquer par une diminution marquée dans la fréquence des quintes. Cette diminution était moins prononcée par le simple mélange de l'ail l’ail et de Paxongel'axonge, employé comme révulsif, bien que la rubéfaction fût plus promptement produite.
W. Turnbull, au rapport de Buchan, employait avec avantage dans le croup la décoction suivante : ail et vinaigre, de chaque 20 gr.; eau d'hyssope, un double décilitre. Broyez l'ail dans le vinaigre, versez peu à peu l'eau d'hyssope, et ajoutez : miel 90 gr. ; faites bouillir sur un feu doux ; passez. A prendre par cuillerées plus ou moins répétées suivant l'âge et les forces du malade. Le croup n'était pas alors considéré en Ecosse comme franchement inflammatoire. Les travaux de Bretonneau sur la diphtérite ont confirmé cette opinion après un demi-siècle d'incertitude et de tâtonnement.
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