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Cupressacées (Bellakhdar)

Révision de 31 mars 2015 à 10:57 par Michel Chauvet (discussion | contributions) (194)

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Cucurbitacées
Bellakhdar, Pharmacopée marocaine traditionnelle, 1997
Cynomoriacées

192

192. Cupressus macrocarpa Hertveg, Cupressus sempervirens L. et Cupressus atlantica Gaussen

  • sarw (!).
  • sarwal (!) (Maroc) (Algérie, Leclerc, 1874, n° 198) (Tunisie, Boukef, 1986).
  • āzel (!) (Vallée de l'Oued Nfis) : pour Cupressus atlantica.
  • bestān (Beni Touzine).

193

193. Juniperus oxycedrus L.

  • ṭāqqa (!) (Dayet Ifrah, Moyen-Atlas), ṭīqqi (Demnate, berbère du Haut-Atlas).
  • geṭrān ṭāqqa (litt. : goudron d'oxycèdre) : pour l'huile de cade.
  • geṭrān er-raqīq (litt. : goudron fluide) : pour l'huile de cade ; ce vernaculaire s'applique aussi au goudron de cèdre, par opposition au geṭrān el-ġalīẓ (litt. : goudron épais) qui désigne le goudron de thuya de Berbérie.

194

Nom accepté : Juniperus phoenicea

194. Juniperus phoenicea L.

  • al-'ar'ar (Maroc) (Tunisie, Boukef, 1986) : ce vernaculaire désigne aussi le thuya de Berbérie. Cette polyvalence traduit un peu la grande confusion qui existe dans les traités arabes de matière médicale entre les genévriers et les thuyas.
  • On rencontre même, chez certains herboristes l'appellation ābhal - qui désigne historiquement la sabine (Juniperus sabina L.), n'existant pas au Maroc - appliquée au Juniperus phoenicea.
  • āmmeš (Haha).
  • āyfs (Marrakech) (Benchaabane & Abbad, 1994).

195

195. Juniperus thurifera L. var. africana

  • āwal, tawalt (!).
  • tawayt (!) (Aguelmane Sidi Ali, Bou Iblane).
  • 'adruman (Sud du Maroc, Emberger, 1938).
  • 'ar'ar ; par confusion avec Juniperus phoenicea L. et Tetraclinis articulata Masters.

196

196. Tetraclinis articulata Masters

  • 'ar'ar (!) : ce vernaculaire s'emploie également pour le genévrier de Phénicie.
  • āzuka (!) (berbère).
  • īmijjed (Haha).
  • tiffiza n-āzuka (!) : pour la résine de thuya appelée encore gomme sandaraque.
  • ṣanḍarūṣ (poly.) : pour la gomme sandaraque. Ce noms (sous les formes sanḍarūs et msanḍarūsī) désigne chez les Arabes de Zanzibar la résine copal et les gousses des copaliers (genres Trachylobium et Copaifera) de la Côte orientale de l'Afrique (Perrot, 1943-44). A l'origine, ce terme désignait le réalgar (voir article n° 538 [arsenic]). Il fut étendu à ces résines, par les auteurs arabes, peut-être en raison d'une vague analogie de couleur. Au Pakistan, ṣanḍarūṣ désigne bien aujourd'hui la gomme copal de Trachylobium (Hakim Mohamed Saïd, p. 202, n° 127).