Cissus erosa (Pharmacopées en Guyane)
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Cissus erosa L. C. Rich
Synonymies
- Cissus elongata Miq. ;
- Cissus salutaris Kunth ;
- Vitis erosa Baker.
Noms vernaculaires
- Créole : —
- Wayãpi : amata lea.
- Palikur : arakau arib.
Écologie, morphologie
Liane fine, commune à la végétation secondaire récente et aux zones ripicoles.
Collections de référence
Grenand 431, 1623 ; Lescure 572 ; Moretti 614.
Emplois
Cette plante, extrêmement abondante en Guyane, ne semble avoir retenu l’attention – en dehors d’un usage généralisé comme appât de pêche – que des Palikur. Ceux-ci lui attribuent des propriétés analgésiques et résolutives, utilisant en emplâtre les parties aériennes pilées pour soigner localement les ulcères de leishmaniose et les piqûres de raie (Potamotrygon hystrix) [1].
Étymologie
- Wayãpi : de amata, « poisson Callichthys » et ea, « œil », « œil de Callichthys », en raison de la forme et de la couleur du fruit.
- Palikur : de arakau, « lézard Tupinambis » arib, « queue ». La tige de cette plante ressemble à la queue de l’animal.
Chimie et pharmacologie
Les fruits sont riches en anthocyanes.
Tests chimiques en fin d’ouvrage.
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- ↑ Cette espèce est utilisée chez les Conibo du Pérou pour soigner les enflures des pieds (TOURNON et al., 1986a).