Leucanthemum (Rolland, Flore populaire)
Leucanthemum vulgare
- leucanthemum, latin.
- bellis major, bellium majus, buphthalmum majus, oculus bovis, consolida média vulneriarorum, anc. nomencl., Bauhin, 1671.
- sancti Johannis flores, anc. nomencl., Bauhin, De plantis, 1591.
- consolida major, nomencl. du XVe s., J. Camus, Livre d'h.
- chrysanthemum leucanthemum, nomencl. de Dodoens, 1557, et de Linné.
- margarita grandis, anc. nomencl., C. Gesnerus, 1542.
- grant consode, f., franç. du XVIe, s., J. Camus, Livre d'h.
- béluarde, f., Fribourg (Suisse), Grangier.
- œil de bœuf, m., franç., Guy de la Brosse, Nature des plantes, 1628, p. 280. — Orléanais, Dubois. — Agon (Manche), r. p.
- ouélh dé buou, m., Gondrin (Gers), c. p. M. H. Daignestous.
- ziu d'vake, m., Seine-lnf., Delboulle.
- margarita, f., margarito, f., marghérita, f., marghérito, f., midi de la France.
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- margarite, f., anc. fr., Rec. de poés. franç., 1865, IX, 283.
- marguerite, f., français.
- margueriette, f., franç. du XVIIe s., Courval-Sonnet, Poés., éd. Blanchem., II, 150.
- margariètte, f., margriètte, f., Normandie. — Ille-et-V., c. p. M. Ch. Lecomte.
- margarida, f., margarido, f., Var, Gard, Hérault, Aveyr., Loz., Lot, Tarn, T.-et-G.
- moûrgourite, f., Ponts-de-Cé (M.-et-L.), r. p.
- margalide, f., Arthe (B.-Pyr.), Labaig-Langlade, Poés. béarn., 1893, I, 19.
- margadido, f., Tarn-et-G., Aude, L.-et-G.
- marghënètte, f.. Calvados, Jor.
- margrizètte, f., Quiberville (S.-Inf.), Jor.
- marghèy’to, f., Bourg-Lastic (P.-de-D.), r. p.
- morgày'to, f., Thiers (P.-de-D.), r. p.
- marghita, f., marghitë, f., Bourg-Saint-Maurice, La Chambre (Sav.), r. p.
- marghèy’, f., Clary (Nord), r. p.
- maghýèrite, f., Martigny (Valais), r. p.
- magorite, f., Marchenoir (L.-et-Ch.), r. p.
- mogorito, f., Pont-Charaud (Creuse), r. p.
- magrita, f., Haute-Sav., Const. — Savoie, r. p. — Veauchette (Loire), r. p. — Vaudioux (Jura), Thévenin.
- magrito, f., Orcet (P.-de-D.), r. p.
- magrite, f., mâgrite, f., Poligny (Jura). — Cambrai, Cateau-Cambrésis (Nord), r. p. — Somme, r. p. — Aisne, c. p. M. L.-B. Riomet. — Pas-de-C., r. p. — Oise, r. p. — Nièvre, r. p. — Avon (S.-et-M.), r. p.
- magripe, f., Dagny-Lambercy (Aisne), c. p. M. L.-B. Riomet.
- mougrite, f., Palaiseau (S.-et-O.), r. p.
- margò, f., Montaigu (Vendée), r. p. — Gaye (Marne), Heuillard.
- marghe, f., Fougerolles (Mayenne), r. p.
- grande marguerite, f., franc., Dodoens-L'Escluse, 1557 ; etc., etc.
- grande marghiyètte, f., Les Andelys (Eure), r. p.
- grosse marguerite, f., franç., Mme Fouquet, Rec. de rem., 1704, p. 353.
- marguerite des près, f., franç., Batard, 1809.
- grocha magrite, f., magrite dè fin (= m. des foins), magrite dè nothè (av. th angl. ; = m. des noces), fribourg., Sav.
- marguerite blanche, franç., Fuchsius, 1546 ; J. Thierry, 1564.
- margarito blantso, f., Gentioux (Creuse), r. p.
- mardýërite bianche, f., env. de Redon (Ille-et-V.), r. p.
- magrite de bôdé (= m. d'âne), env. de Cambrai, r. p.
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- reine-marguerite, f., Mons (Belg.). — Somme. — Pas-de-Cal. — Nièvre. — Seine-et-M. — Eure. — Sarthe. — Côtes-du-Nord.
- réy'no-morgorito, f., Brétenoux (Lot), r. p.
- réno-marghërito, f., Mende (Lozère), r. p.
- reine des prés, f., Liancourt (Oise), r. p. — Corbigny (Nièvre), r. p. — Chenove (C.-d'Or), r. p.
- grande rënètte, f., Arvert (Char.-Inf.), r. p.
- rèn’, f., Marquion (P.-de-C), r. p.
- pasquette, f., anc. fr., Mizauld, Epitome de la vie rust., 1605, p. 92 ; L'Escluse, Flore sainte, 1675, p. 100.
- pâquette, f., franç., P. Morin, Rem. p. la cult. d. fl., 1694, p. 3. — Le Châtelet (Cher), r. p. — Manche, r. p. [On a appelé à tort cette plante pâquette ; c'est par suite d'une confusion avec la petite marguerite (Bellis) qui fleurit à Pâques tandis que la grande marguerite fleurit à la fin de mai.]
- pasquette d'esté, f., anc. fr., Chr. de Gamon, Pescheries, 1599, fet 76, v°.
- grosse pàquette, f., Ineuil (Cher), r. p. — Calv., Jor.
- grande pâquette, f., Calvados, Manche, Indre.
- grande pankètte, f., Romorantin (L.-et-Ch.), r. p.
- pasquerette, f., Bourbonnais, Mizauld, Epitome de la vie rust., 1605, p. 92.
- pâquerette, f., Loire-Inf. — Vienne. — Indre-et-L. — Sarthe. — Mayenne. — Loir-et-Ch. — Seine-et-O. — Orne. — Meurthe.
- pocrètte, f., Mauzé-s.-le-M. (Deux-Sèvres), r. p.
- pascaléto, f., Escales (Aude), Mir, Cans. de la laus., 1900, p. 41.
- grande pâquerette, f., français.
- grande pâklètte, f., Tavaux (Jura), r. p.
- pâquerette de la Sainte Vierge, Vihiers (M.-et-L.), r. p.
- pâquette de Saint-Jean, pâquette de Saint-Sacrement, Calv., Jor.
- marguerite de Saint Jean, Pont-sur-Yonne (Yonne), r. p. — Saint-Martin-du-P. (Nièvre), r. p. — Pissy-Poville (S.-Inf.), r. p.
- magritèle de Saint-Jean, Boulogne-sur-Mer, r. p.
- fleur de Saint-Jean, Belgique. — Lorraine.
- flou dé Sin-Jan, Corrèze, r. p.
- œil de bœuf, m., M.-et-L., Batard, 1809.
- mullu blanc, m., moines blancs, m. pl., Manche, Joret.
- tête du moine, f., Eure, Rob. [La fleur ressemble à une tête tonsurée.]
- moines, m. pl., env. d'Avranches (Manche), Le Héricher, Etym., 1886, p. 119.
- téta blantsë, f., Villette (Cant. d'Aime, Sav.), r. p.
- mouane-tokè, m., Saint-Brice (llle-et-V.), r. p.
- tocar bian, m., La Dorée (Mayenne), Dott.
- mattes, f. pl., Etrepagny (Eure), Jor.
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- pudénta, f., Gard, Pouz.
- pudénto, f., Béziers, Azaïs.
- pé dé gaou, m., Haute-Provence, Honn.
- jacques (jak), m., env. de Mamers (Sarthe), r. p. [Jacques est le nom de l'oie mâle ; on appelle la plante ainsi parce que la fleur a une longue tige comme un cou d'oie.]
- jâ, m., Vimarcé, Izé (May.), r. p.
- grand jâ, m., Domfront-en-Champagne (Sarthe), c. p. M. Ed. Edmont.
- queue de chat, cày’, manchette, Luxemb. belge, Dasnoy.
- coû de r'nar, f., Ernée (Mayenne), Dott.
- keûdèl’, f., Brecey (Manche), Rev. de l’Avranchin., 1886, p. 155.
- couades de beurre, f. pl., Ban-de-la-Roche, H.-G. Oberlin
- bèrbiètte, f., Guernesey, Pitts, Patois poems, 1883, p. 30.
- cabridèlo, f., Saint-Remy (B.-du-Rh.), Mar. Girard, Aupiho, 1878, p. 50.
- gros bouléch, toulousain, Tourn.
- can’sson, m., Oise, Graves.
- léstigô, m., Chomérac (Ardèche), r. p.
- assécrèto, f., env. de Valence (Drôme), r. p.
- djaloujio, f., Brive (Corr.), Lép.
- coucò, Molles (Allier), r. p.
- oracle, m., oracle des dames, m., en divers endroits.
- sizani, f., Haute-Marne, c. p. A. Daguin.
- pétrô [1], m. pl., Manche, Jor.
- fleur de Saint-Jean, Belgique wall., Vosges.
- bouquet de Saint-Jean, Vosges, Haill .
- herbe de Saint-Jean, Belgique.
- saint-Jean, m., Belg. wallonne. — Pas-de-Cal. — Vosges. — Eure.
- pìmpanèlo, f., Dourgne (Tarn), r. p. — Toulouse, c. p. M. A. Belloc.
- pìmparèlo, f., Albi (Tarn), r. p. — Castelsarraszin (T.-et-G.), r. p. — Agen (L.-et-G.), Rigal, Mouments perduts, 1868, p. 11.
- violètte, f., Thorigné (Deux-Sèvres), c. p. M. B. Souché.
- violette de Saint-Jean, f., Boulogne-sur-Mer, Haign.
- magriètte di Saint-Djehan, f., wallon, c. p. M. J. Feller.
- nina grana (= grande nina, grande pâquerette), f., Larboust (Pyrénées), Sac.
- amouëroke, f., La Hague (Manche), J. Fleury.
- amouròze, f., Berville-s.-M. (Eure), Joret.
- am'rèl, f., env. de Beaune, r. p.
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- ↑ « Les enfants appellent pain de beurre le calice jaune de la fleur. » Pierrefonds (Oise), r. p.
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- am’zoute, f., Yonne, Jossier.
- marotte, f., Châteauneuf-s.-Ch. (Char.), r. p. — La Jarrie (Char.-Inf.), c. p. M. Ed. Edmont.
- mèrlan blanc, mèrlan, m., VarengevilIe-s.-M. (S.-Inf.), r. p.
- chaplouze, f., Domfront (Orne), c. p. M. Aug. Chevalier.
- boket melen, bret. d'Esquibien (Finist.), c. p. M. H. Le Carguet.
- consuelda media, espagnol, Fuchsius, 1557.
- bocqedou Santès Mac'harid (= fleurs de Sainte Marguerite), bokodo Marc'harit, breton. [E. E.]
2. — Les garçons et les filles effeuillent la marguerite pour savoir la vérité sur leurs amourettes. Le dernier feuillet détaché l'indique. Pour cela ils récitent la formulette suivante bien connue partout :
- [Reine des prés,
- Dis-moi la vérité.]
- Il (ou elle) m'aime — un peu — beaucoup —
- Passionnément — pas du tout.
Les deux premiers vers ne se disent que dans certaines localités. Voici d'autres formules :
« Il m'aime — un peu — beaucoup — mais guères — patiemment — constamment — de tout son cœur — en mariage — pas du tout. » Corniéville (Meuse), r. p.
« Il m'aime — un peu — beaucoup — tendrement — constamment — à la folie — point du tout. » Lot, r. p. ; T.-et-G., c. p. M. B. Sarrieu.
« T'àymi — com iou mémé — én paou — fouarço — à la foulié — rén de tout. » Puget, près Fréjus (Var), r. p.
« Il m'aime — un peu — beaucoup — par amour — par fantaisie — par jalousie — pas du tout. » Deux-Sèvres, Souché, Croyances, p. 26.
« Estime — amour — adoration. » Liège, Rev. du traditionn. 1906, p. 333.
« Akièlë pèr tu (= celle-là pour toi), — akièlë pèr iou (pour moi) — akièlë m'aïme — bèrcò (beaucoup) — akièlë pas — akièlë pas du tout. » Cheylade (Cantal), r. p.
« Margarito de pra — diso me la vérita ; — si mourirày' fillo — si mourirày' fenno — si mourirày' maridado — si mourirày' viovo. » Eymoutiers (Haute-Vienne), r. p.
« Margarida daou prat — diga la véritat ; — ansin per tu sauprày
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(ainsi par toi je saurai) — s'un jour sérày' — fenneta — veouseta. — moungeta. » Grabels (Hér.), Chassary, En terra galesa, 1895, p. 168.
« Serai-je — femme — fille — veuve — religieuse ? » Cette formule est généralement répandue. A Pirou (Manche) on ajoute : amoureuse.
« Un jeune — un vieux — un veuf. » Belgique, Defrécheux, Enfantines, 1888, p. 107.
« Margarito — diô mé — si mé maridarày' — quét' anado. » Guéret (Creuse), r. p. — « Je me marierai — je ne me marierai pas — je me marierai — cette année — l'année prochaine. » Boulogne-sur-Mer, r. p. — « Màya-tou ? — màya-pa? — màya — màya pa = Me marierai-je ? me m. pas ? je me marierai, je ne me m. pas. » Env. de Valence (Drôme), r. p. — « Maridày' — maridarày' pas. » Haute-Vienne, r. p. — « Mé mariou — mé mariou pas. » Hautes-Alpes, r. p. — « Maria — pas maria. » Fribourg (Suisse), Chenaux, Le diable et ses cornes.
« Chéy' — chiro — chira — countèn = je suis, tu seras, il sera content. » Le Buisson (Dord.), r. p.
« On dit en patois : quand me marierai-je? — Combien aurai-je d'enfants? — Une petite fille — ou un petit garçon. » Chomérac (Ardèche), r. p.
« Paradis — purgatoire — enfer. » Mayenne, r. p.
« Maison — baraque — château. » Godarville (Belg.), Harou, Folkl. de G., 1893.
« Des jeunes filles qui veulent savoir quel jour elles verront le bien-aimé, disent : lundi, mardi, mercredi, etc. » Saint-Etienne-la-Thill. (Calv.), r. p. ; Marne, c. p. M. E. Maussenet.
« On effeuille les fleurons jaunes du calice, on les lance en l'air et on les laisse retomber sur le dos de la main. Autant de fleurons retenus ainsi, autant d'années à attendre avant de se marier. » Lot, Indre- et-L., Marne. — « Ou bien autant on aura d'enfants. » Belgique, Ardennes, Haute-Saône, Marne, M.-et-L.
« Pour faire une déclaration d'amour une fille envoie au garçon qu'elle aime une fleur de marguerite dont elle a enlevé les pétales blancs et qu'elle traverse par le milieu avec une épingle [1]. Le garçon, dans
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- ↑ Dans un curieux roman bourguignon de Henri Noellat, Pâquerette, 1859, une jeune fille dédaignée envoie une marguerite, ainsi arrangée, à son bien-aimé pour lui faire savoir qu'elle a le cœur percé, qu'elle est désespérée.
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le même cas, laisse les pétales, traverse également la fleur avec une épingle et entoure la corolle d'une faveur. » Env. de Valence (Drôme), r. p.
« Si une fille enfonce une épingle dans le calice jaune de la marguerite et si le calice se fend ou s'émiette tant soit peu, c'est signe qu'elle n'est pas aimée ou qu'elle est trompée. » Poitou, Anjou, Ile-de-France, Bourgogne, r. p. — « Si le jaune de la marguerite peut être facilement traversé par une épingle, sans éclater, c'est que l'amoureux ne veut plus de la fille. » Poncin (Ain), r. p.
« Si un enfant, avec une épingle, fait sauter d'un seul coup le calice jaune de la fleur, c'est un présage qu'il ira au ciel après sa mort. » Ponts-de-Cé (M.-et-L.), r. p.
« Si une fille enlève d'un seul coup le calice, elle aura la maladie noire c.-à-d. la mélancolie. » Env. de Valence (Drôme), r. p.
« Si une jeune fille, les jeux fermés, peut arriver à planter une épingle dans un calice jaune de marguerite, elle sera heureuse en amour, sinon, non. » Env. de Rennes, r. p.
« Si une jeune fille met le calice jaune de la fleur dans l'eau, s'il s'enfonce c'est qu'elle a perdu son amoureux. » Poncin (Ain), r. p.
« Quand une fille effeuille la marguerite, si en arrachant un pétale, celui-ci se casse par le milieu, c'est qu'elle n'a pas d'amoureux, qu'elle coiffera Sainte-Catherine. » Départ. du Nord, Côte-d'Or, Cher, r. p.
3. — « Le jour de la Saint-Jean, les enfants en font des couronnes et quand ils rencontrent quelqu'un ils lui disent : arrête ! arrête ! On ne passe pas devant les couronnes de Saint-Jean sans payer. » Vallée de la Salm (Belg.), Wallonia, 1905, p. 200.
4. — « A la franche marguerite = de Ia façon la plus simple, comme chez soi, tout comme on pense. » Cotgrave, 1650. — « Un style à la franche marguerite. » Recueil des pièces sérieuses, 1723. — « Franc comme une marguerite. » Ducatiana, 1738, II, 501. — « Elle luy va dire, tout simplement, à la franche marguerite et sans déguiser les matières : si tu voulois, mon mieux aimé... » Epistes amoureuses d'Aristenet, 1597, fet 77, v°.
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5. — « Marguerites = cheveux grisonnants. » Genève, Humbert. — « Il n'a pas encore de marguerites = il est encore jeune. » Savoie, Const. — « Pâquerettes de cimetière = cheveux grisonnants. » Dict.de Trév., 1752.
6. — « A Spa, la veille de Saint-Jean, on fait des couronnes de marguerites qu'on jette sur les toits afin de garantir les maisons de l'incendie. » Reinsberg, Trad. de la Belg., l, 422. — « On fait de même pour les préserver de la foudre. » Benister (Belg.), Wallonia, 1899, p. 109.
7. — « On met cette fleur au cou de la vache sur le point de vêler pour qu'elle ait un beau veau. » Saint-Hilaire-les-Courbes (Corr.), r. p.
8. — Langage des fleurs « La marguerite symbolise la patience’’. » Legrand, Le roy de Cocagne, comédie, 1718. — « Elle est l'emblème soit de la variété, soit du plaisir. » Marie ***.
« La marguerite signifie : donnez-vous du bon temps ; la marguerite rouge = bon espoir ; la marguerite blanche = j'y songerai ; la marguerite grise = contentez-vous ; la marguerite champestre = je suis pourvue. » Récréat. galantes, 1671, p. 189.
« Un bouquet de marguerite porté par un garçon à une jeune fille est une déclaration d'amour. » Nièvre, r. p.
9. — Vente d'amour.
- Je vous vends la marguerite,
- C'est une fleur si petite !
- Quand il pleut, elle baisse la tête,
- Comme une jeune fille à la fête
- Quand son amant n'y peut être.
- Pays messin, r. p.