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Licania macrophylla (Pharmacopées en Guyane)

Révision de 31 décembre 2020 à 16:29 par Michel Chauvet (discussion | contributions)

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Licania cyathodes
Pharmacopées traditionnelles en Guyane, 2004
Licania sprucei


Licania macrophylla. Gros fruits et graines



Licania macrophylla Benth

Noms vernaculaires

  • Créole : anawa [anawa], grisgris rouge [grigri-rouj].
  • Wayãpi : anawɨla.
  • Palikur : inura.
  • Paramaka : anaola
  • Portugais : anauira, pintadinha, macucu-terra.

Écologie, morphologie

Arbre commun par place en végétation ripicole (berges bien drainées).

Collections de référence

Grenand 1369, 1854 ; Jacquemin 2300 ; Prévost 1364.

Emplois

Bien qu’étant de large répartition en Amazonie et sur le plateau des Guyanes, cette espèce est peu signalée pour ses usages médicinaux. En revanche, elle est apparue comme un remède courant dans le bassin de l’Oyapock où elle est un puissant antidysentérique.

Chez les Wayãpi, on boit la décoction de l’écorce de tronc, tandis que chez les Palikur et les Créoles, on boit une macération rapide de l’arille des graines grattées. Cette dernière préparation est considérée comme aphrodisiaque par les Caboclos du nord du Pará et de l’Amapá.

Étymologie

  • Wayãpi : de ana, « liane Omphalea diandra (Euphorbiacées) » et wɨla, « arbre », « le ana arborescent », ainsi nommé en raison de la ressemblance des fruits des deux espèces.

On remarquera par ailleurs la parenté de l’ensemble des noms vernaculaires.

Chimie et pharmacologie

On a trouvé dans le noyau des graines de beaucoup d’espèces de ce genre, des huiles à base d’acide licanique et α-elaeostéarique. Les tests chimiques ont démontré l’absence d’alcaloïdes, mais la présence dans les écorces de tronc de flavanes (leucoanthocyanes monomères) et, dans les feuilles, de flavonols hétérosides du myricétol.

Tests chimiques en fin d’ouvrage.