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I
Louis Trabut, 1935. Répertoire des noms indigènes des plantes
dans le nord de l'Afrique
L

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J


Jasione montana.

Arit'lea saïouia.


Jasminum fruticans.

Agourmi - gourmi.

Bou lila

Kyane

Iasmine el berr

Ce jasmin à baies noires a dû être pris pour le Vaccinium Myrtillus ou Myrtille par Desfontaines qui signale cette dernière plante en Algérie dans la Flora Atlantica.


C. - J. grandiflorum et officinale. Cult. - Jasmin.

Iasmine


C. - J. Sambac. - Cult. en Tunisie.

Fell, foull


C. - Juglans regia. - Noyer, cult.

Tadjoudjte - Tsouik.

Djouza, djouz

Souak (l'écorce de la racine)

Dénomination des variétés cultivées : Djouz Aharri - Djouz Amchachoua - Djouz Ressas - Djouz Nemli - Djouz Benmezmaza, très grosse noix de l'Aurès.

Le Noyer était autrefois très cultivé dans le Maghreb par les Berbères, d'après les historiens il en existait des forêts dans la région monta­gneuse. On trouve encore dans l'Aurès de très belles variétés. Les ouvrages religieux de l'Islam font d'importantes recommandations sur l'entretien de la bouche, aussi les Arabes font une grande consommation de dentifrices, cure-dents et brosses tirés des végétaux indigènes.

Le noyer fournit le Souak qui est l'écorce de la racine et même de la


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tige. L'écorce découpée en lanières est employée pour affermir les gen­cives, son usage détermine une coloration des lèvres. Pour obtenir le Souak les indigènes n'hésitent pas à écorcher les jeunes noyers. Cette pratique désastreuse est tellement générale que les plantations sont devenues· très rares. Le Gouvernement a interdit l'exportation du Souak ce qui a limité le mal en diminuant les bénéfices des trafiquants de cette drogue universellement employée dans les pays musulmans et payée jusqu'à 25 francs le kilog.

Les Kabyles ont au sujet du noyer un préjugé néfaste : « Un homme qui plante un noyer meurt avant de voir les fruits ».


J. conglomeratus, J. glaucus, J. effusus, J. acutus, J. maritimus.

Azelef - Azeli T - Taleggit T - Taïziz T - Sellbou - Asselbi - Armaï - Tazmaït - Abouda.

Semar

Azemaï

Le Juncus acutus est très employé pour la confection de nattes.


J. bufonius.

Semmira


J. subulatus.

H'alline, hallan

Diss (Tripoli)


Juniperus communis. - Genévrier.

Tamerbout - Taarka - Ir'en.

Ttaga


J. Oxycedrus. - Cade.

Tamerbout - Taka - Tagga - Teka - Tiqqi - Tilkit - Tirki.

Ttaga

Les indigènes retirent du bois d'Oxycèdre l'huile de Cade : el quettrane

Un goudron est aussi préparé par le même procédé avec les bois de Pin et de Cèdre


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J. phœnicea. - Genévrier rouge.

Zimeba- Aïfz.

Arhar

Djineda

C'est par une erreur de traduction que ce Genévrier est appelé de Phénicie ; par phœnicea Linné a signifié rouge et non de Phénicie.

Ce Genévrier est communément. fumé par les indigènes du Sud, soit pur, soit en mélange, avec du tabac. Ce Genévrier persiste sur les montagnes du Sud.


J. thurifera. - Sabine à gros fruit.

Tazenzena - Abaoual - Aïoual - Taoualt - Adroumam - Takka.

Sanina (drogue).

Ce Genévrier très voisin de la Sabine a formé des peuplements im­portants dans l'Aurès où il devient rare par défaut de reproduction. Il est abondant dans l'Atlas marocain.


Jurinea humilis.

Tiskest - Touga-n-Tamena.


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K


Kalbfussia Mulleri.

R'errama

Lebn


Kentrophyllum lanatum.

Hacek

Meziz el Itima

Kaab R'ezal


Kigelia pinnata.

Oum Chatoura


Kleinia. - Voy. Senecio.


Knautia arvensis.

Imitzoual.

Zerigiya

Qabrour


Kochia muricata.

Meliha


Koeleria villosa.

Nims

Dil el Kherouf

Dil el halouf


Koelpinia linearis.

Adouan - Laaska.

Tehamlet el haneche

Tehamlet el R'zal

Lahiet el atrous


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Koniga libyca.

Aïn haneche

Harra


H. maritima.

Aguerma

Djerdjira

Haboudj el hadjera

Zerzira

Amimet el beldya

Achebet el ida

Khenfedj el hadjar

Qarqaz

Chourm el ibra


Kundmania sicula.

Ziyata

Nourrit partais le Pleurotus ferulae.