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Pimprenelle (Cazin 1868)

Révision de 11 décembre 2016 à 21:04 par Michel Chauvet (discussion | contributions)

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Piment
Cazin, Traité des plantes médicinales, 1868
Pins et sapins


[836]

Nom accepté : Poterium sanguisorba


PIMPRENELLE. Poterium sanguisorba.

Pimpinella minor hirsuta. C. Bauh., Tourn., B. — Pimpinella minor lavis. C. Bauh.

ROSACÉES. — DRYADÉES. — Fam. nat. — MONOECIE POLYANDRIE. L.


La pimprenelle, plante vivace, que tout le monde connaît plutôt par son usage en cuisine qu'en médecine, croît dans les prairies des montagnes, les lieux incultes, au bord des chemins. On la cultive en prairies artificielles pour la nourriture des bestiaux. Elle sert d'assaisonnement dans les salades. (Le ver à soie de l'ailante se nourrit fort bien de ses feuilles.)

Les feuilles de pimprenelle, d'une saveur amère, un peu styptique et poivrée, ont été vantées comme diurétiques, astringentes, vulnéraires, et propres à activer la sécrétion du lait, étant appliquées sur les seins. Cette dernière propriété, exaltée par Tabernæmontanus, n'a pas été confirmée par l'observation. Le nom de sanguisorba, donné à cette plante à cause de sa prétendue efficacité contre les hémorrhagies, et celui de burnet qu'elle porte vulgairement en Angleterre, et qui lui vient de son emploi topique dans la brûlure, n'ont pas été non plus justifiés par l'expérience. Cette plante, dont la médecine peut très-bien se passer, a été quelquefois mise en usage en guise de thé, ainsi que l'aigremoine et le sainfoin, chez les habitants peu aisés des campagnes de nos départements du Nord.