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Anthyllide (Cazin 1868)

Révision de 24 novembre 2016 à 20:29 par Michel Chauvet (discussion | contributions)

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Ansérine
Cazin, Traité des plantes médicinales, 1868
Arabette


[75]

Nom accepté : Anthyllis vulneraria


ANTHYLLIDE. Anthyllis vulneraria. L.

Anthyllide vulnéraire, — vulnéraire, — triolet jaune.

LÉGUMINEUSES. — LOTÉES. Fam. nat. — DIADELPHIE DÉCANDRIE. L.


Petite plante herbacée, que l’on trouve dans les terrains calcairo-argileux, secs et sablonneux ; généralement peu commune dans le Nord. La beauté du feuillage et les têtes de fleurs de cette plante la rendent propre à l’ornement des jardins. Elle est mangée par les moutons, les chèvres et les boeufs. La vulnéraire paraît propre à utiliser comme fourrage les sols les plus ingrats.

Racine pivotante, assez profonde. — Tige couchée, velue, de 1 à 6 décimètres de longueur. — Feuilles ailées avec impaire plus grande. — Fleurs jaunes, disposées en tête (mai-septembre). — Calice renflé. — Fruit arrondi, 1-3 sperme, recouvert parle calice.

On attribue à cette plante des propriétés astringentes et vulnéraires. Pilée et appliquée en topique, et prise en décoction aqueuse, on la considère dans les campagnes comme propre à cicatriser les plaies, à résoudre les contusions et à prévenir les suites des chutes et des commotions.