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Rue
Cazin, Traité des plantes médicinales, 1868
Safran


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Genévrier sabine

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SABINE. Juniperus sabina. L. _Sabina folio cupressi. C. BAUH. — Sabina. C. BAUH., OFF.

Genévrier sabine, — savinier. COHIFÈRES. — CUPRESSINEES. Fam. nat. — DIOÉCIE MONADELPHIE. L.

, Cet arbrisseau (PI. XXXV) croît naturellement sur les montagnes de nos départements méridionaux, dans les Alpes, aux lieux secs et pierreux de la Provence et du Dauphiné.

Description. — La sabine offre deux variétés que l'on nomme improprement muMle et sabine femelle. — Première variété, sabine mâle. — Racine dure, li- , Ipe. — Tige de 3 à 4 mètres de hauteur, dressée, divisée en branches ascendantes, . ^rameuses, à écorce rude, cendrée, un peu rougeâtre. — Feuilles très-petites, op- posées, serrées contre les tiges, ressemblant à celles du cyprès. — Deuxième variété,

«une femelle ou commune. — Tige moins élevée, à rameaux plus étalés. — Feuilles

m allongées, aiguës, lancéolées, petites, d'un vert foncé, persistantes. — Fleurs woiques, les fleurs mâles formant un chaton conique, écailleux, portées sur un pédon- ffliereçourbé. — Trois étamines réunies en un seul corps par leurs filets. — Les fleurs «uesitrois pistils, trois pétales fermes et aigus, d'un vert jaunâtre (avril). — Fruit: wes; charnus ..ovoïdes, pisiformes, noirâtres, renfermant deux ou trois petites graines •ligues et anguleuses.

toute*"™1*** ~ La sal5ine étant touJ°UI,s verte, ses feuilles peuvent être cueillies en [Culture. — La sabine, quoique très-rustique, préfère l'exposition du levant, et


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une terre légère. On la reproduit de graines semées en place aussitôt après leur îmin rite; on la multiplie de boutures faites à l'ombre en automne.]

Propriétés .physiques et chimiques. — La sabine est douée d'uni- saveur acre, résineuse et amère, d'une odeur très-forte, désagréable, à la fois aroms tique et fétide. — Elle contient de la résine, de l'acide gallique, de l'extractif delà chlorophylle, une huile essentielle, abondante et très-âcre, qui, d'après Dumas' ren ferme les mêmes principes que celles de genévrier et de térébenthine. — L'eau et l'alcool dissolvent les principes actifs.

[L'huile essentielle peut être représentée par la formule C20HlG. Dissoute dans l'acide sulîurique et distillée ensuite avec un lait de chaux, elle donne une huile volatile oui ressemble par son odeur et ses propriétés, à celle de thym.] 4

PRÉPARATIONS PHARMACEUTIQUES ET DOSES.

A L'EXTÉRIEOR. —Infusion, de 1 à 8 gr. par

kilogramme d'eau bouillante à prendre par

petite quantité à la fois. Poudre, de 25 centigr. à 1 gr. 30 centigr., en

bols, pilules ou dans un vébicule mucilagi-~

neux. Teinture (1 sur 4 d'alcool à 32 degrés), de 1 à

4 gr., en potion. Extrait alcoolique (1 de sabine sèche sur

6 d'alcool à 60 degrés), de 50 centigr. à

1 gr. Extrait aqueux (1 sur 6 d'eau), de 50 centigr.

à 1 gr. Huile volatile, de 4 à 10 gouttes, en potions,

pilules, oléo-sacchar.

Huile par infusion (6 de sabine sur 50 d'huile d'olive), de 10 à 50 centigr.

A L'EXTÉRIEUR. — Pommade (2 parties de pou- dre sur 5 d'axonge ou de cérat), pour cata- plasmes rubéfiant ou vésicant.

Poudre, comme cathérétique pour détruire les excroissances vénériennes sur les ulcères de mauvaise nature, sur les fongosités, les os cariés, les dents gâtées, pour calmer la douleur odontalgique, etc.

Teinture, en frictions.

Décoction, en lotions antipsoriques.

La sabine est puissamment excitante. Jin contact prolonge avec la peau, ses feuilles produisent l'irritation, la rubéfaction, l'inflammation : appliquée sur une surface saignante ou ulcérée, la poudre de ces mêmes feuilles cause une impression irritante et presque caustique. Orfila ayant saupoudré avec 8 gr. de cette poudre une plaie faite à la partie interne de la cuisse d'un chien, y a vu survenir une inflammation violente, et l'animal est mort au bout de vingt-quatre heures. Des traces d'inflammation et des taches livides se remarquaient sur quelques parties du tube intestinal, le duodénum et le rectum en particulier. Cet organe, de même que l'estomac, était sensible- ment phlogosé dans d'autres chiens, morts douze ou seize heures après avoir avalé, l'un 15 gr. et l'autre 24 gr. de sabine en poudre.

Les feuilles de sabine, administrées à haute dose, causent un sentiment de chaleur à l'épigastre, des vomissements, des coliques, des déjections sanguinolentes, le hoquet, l'inflammation de l'estomac. Bientôt cette irrita- tion se transmet avec plus ou moins d'énergie au système circulatoire, aux poumons, à l'utérus, etc., et produit l'hémoptysie, des hémorrhagies uté- rines, des congestions sanguines sur divers points du corps. A dose mode- . rée, elles sont un excitant énergique, ayant une action spéciale sur l'utérus, et dont l'emploi doit être dirigé avec beaucoup de circonspection, maigre l'opinion de Dieu, qui n'attribue à la sabine, dans l'avortement quelle provoque, d'autre action que celle de toute autre matière toxique.

Ce que j'ai dit de la rue, sous le rapport de son action toxique, comme sous celui de son action spéciale, s'applique avec plus de raison encore a la sabine. Cette plante, administrée à l'intérieur, peut déterminer l'inflamma- tion ou des hémorrhagies redoutables de la matrice, provoquer l'expulsion du foetus, et donner lieu à des accidents qui mettent la vie de la mère en danger. Murray rapporte qu'une femme de trente ans, dans l'espoir de sau- ver sa réputation, prit une infusion de cette plante, qui causa des vomis se- ments affreux et continuels, suivis, au bout de quelques jours, de douleur violentes et d'avortement avec hémorrhagie utérine mortelle. A 1 °Vve™j du corps, on trouva la vésicule du fiel rompue, une effusion de nue <w - downloadModeText.vue.download 968 sur 1308


SABINE. 939

l'abdomen et l'inflammation des intestins. Il est donc bien essentiel, comme cour l'usage de la rue, de s'assurer de l'état de l'utérus avant d'administrer la sabine comme emménagogue. On sait combien les causes de l'aménor- rhée sont variées. Celle qui est caractérisée par l'atonie générale peut seule en indiquer l'emploi.

Bulliard conseille, contre la suppression des règles, la simple infusion des feuilles de sabine dans le vin. La sabine et la rue, suivant Desbois, de Ro- chefort, sont les deux médicaments les plus spécifiquement emménagogues. Ce médecin donnait l'huile essentielle de sabine à la même dose que celle de rue. Les lavements d'infusion de feuilles, administrés avec prudence, sont très-efficaces dans l'aménorrhée atonique ou simplement spasmodique; ils m'ont réussi dans plusieurs cas de suppression subite et accidentelle des règles sans douleur ni pléthore locale.

Les femmes de la campagne pensent qu'il suffit d'introduire quelques feuilles de sabine dans la chaussure des jeunes filles pour provoquer la menstruation. Il serait à désirer que l'on se bornât à une pratique aussi innocente. Malheureusement il n'en est pas ainsi. Nous avons vu administrer cette plante par des sages-femmes ignorantes et cupides, dans l'intention coupable de rappeler les règles lorsque leur suppression était plus que suspecte.

Cependant, on a prescrit la sabine contre la métrorrhagie. Widekind (1) et Gunter ont préconisé cette médication dans des cas où l'hémorrhagie était due à l'atonie de l'utérus. Le dernier prescrit la poudre des feuilles à la dose de 1 gr. 25 centigr. quatre fois par jour. Sauter (2) a arrêté des pertes et prévenu l'avortement en donnant 7 à 10 décigr. de cette pou- dre trois fois par jour. Aran (3) l'a aussi employée avec succès dans les mêmes cas.

(Nous avons vu, à l'article RUE (page 935), que Beau associait les deux agents, et le rôle important qu'il leur faisait jouer dans la guérison des métrorrhagies essentielles.)

Metsch (i) a traité avec succès, par la sabine et le seigle ergoté, la dispo- sition habituelle aux avortements. D'après ce médecin, cette disposition dépendrait d'une atonie de l'utérus qui détermine souvent une stase san- guine dans les vaisseaux utérins; de là la mort du foetus par apoplexie; ou Ken d'une surexcitation de l'organe, qui provoque des contractions avant 9ue le foetus ait atteint son développement normal. Lorsque cette dispo- sition dépend de tout autre cause que d'une pléthore locale ou générale, et <[u'il n'existe ni éréthisme du système vasculaire, ni état fébrile quelconque, l'auteurpréconise l'emploi de la sabine, dont l'action se fait surtout sentir pendant la; grossesse, en provoquant des contractions de la matrice. C'est dans l'intervalle des grossesses qu'il administre ce médicament. Il en com- mence l'emploi à la fin d'une période menstruelle, et le continue jusqu'à la disposition à l'avortement. 11 prescrit une infusion de sabine aussi fraîche pe possible, à la dose de 4, 8 ou 15 gr. sur 190 gr. d'eau, qu'on laisse digé- wpendant une heure, et à laquelle on ajoute un sirop agréable au goût; Niait prendre matin et soir une cuillerée à bouche de cette infusion. Pen- dant le traitement, qui dure un mois, rarement davantage, il est nécessaire ne suivre un régime régulier, d'éviter soigneusement toute excitation des organes sexuels, et de faire un peu d'exercice en plein air. Le repos absolu e a position horizontale, généralement conseillés, sont inutiles, suivant «tsofc Cependant si la disposition à l'avortement ne provient pas seule- ment d une atonie de l'utérus, et qu'il y ait en même temps augmentation

. [l&fiand's Journal, îsio.

«stanga de chirurgie étrangère, t. I, p. 281. ™*efte médicale, 1844. ») «e Zeiischrift fur Geburtskunde et Gazette médicale, novembre 1851. downloadModeText.vue.download 969 sur 1308


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de l'irritabilité et de la contractilité de cet organe, deux états qui ne s'ex- cluent pas toujours, il conseille d'unir le seigle ergoté à la sabine, en l'ajou- tant à l'infusion. Le seigle ergoté lui paraît indiqué pour régulariser les contractions utérines, lorsque les avortements antérieurs ont eu lieu sans être précédés d'hémorrhagie. La dose de cette dernière substance est moi- tié de celle de la sabine.

Lorsque les avortements ont été précédés par un état spasmodique des voies urinaires, avec ténesme vésical et miction difficile et douloureuse l'auteur ajoute à l'infusion 6 gouttes de teinture de cantharides. Quand l'avortement qui a eu lieu a été précédé de dérangements dans les fonctions digestives (anorexie, vomituritions, crampes d'estomac, diarrhée, etc.), il donne l'ipécacuanha en substance, un seizième de grain par dose, en alter- nant avec l'infusion de sabine.

Les faits rapportés par l'auteur ne laissent aucun doute sur l'action spé- ciale de la sabine contre certaines dispositions abortives bien appréciées, et méritent toute l'attention des praticiens.

On a employé avec quelque succès, dans la chute de l'utérus, la décoc- tion de sabine (30 gr. pour 350 gr. réduits à moitié) en injection, à la dose de 2 cuillerées toutes les deux heures. Comme nous l'avons vu plus liant, l'usage de la sabine à l'intérieur peut avoir des résultats avantageux dans le prolapsus utérin.

Hufeland prescrit la poudre de sabine, à la dose de 5 centigr. matin et soir, dans la leucorrhée qui se rattache uniquement à la faiblesse locale. Ce célèbre praticien pense que la sabine agit sur la matrice en vertu d'une affinité spéciale.

La sabine a été employée contre les affections vermineuses et surtout contre le tsenia. Elle a plutôt réussi contre les ascarides lombricoïdes que contre le ver solitaire. Ray donnait comme anthelminthique le suc des feuilles mêlé avec du lait et un peu de sucre. Bulliard prescrit les feuilles cuites dans du lait. L'infusion aqueuse de ces feuilles, donnée en lavement (1 à 5 gr. pour 1 kilogr. d'eau, partagés en 4 lavements) est un anthelmin- thique très-efficacè, mais dont il faut user avec prudence; car il peutirriter, au point de déterminer une inflammation intestinale, surtout chez les en- fants. Un cataplasme de son et de décoction de sabine, appliqué sur l'abdo- men, m'a suffi chez un enfant de trois ans, pour obtenir l'expulsion de treize lombrics dans l'espace de trois jours.

Bréra (1) a donné avec succès l'extrait de sabine dans le rhumatisme chro- nique. Hufeland (2) prétend avoir guéri, par la poudre de cette plante, à la dose de 60 centigr. à 1 gr. 25 centigr. dans les vingt-quatre heures, ou par l'huile essentielle, à la dose d'une goutte, des gouttes chroniques qui avaient résisté aux remèdes les plus énergiques. Ratier (3) fait remarquer que, dans ces cas, la guérison a pu être le résultat de la purgation, qui ne manque pas d'avoir lieu quand ce médicament est employé à dose suffisante. Rave (4) recommande la sabine à l'intérieur et à l'extérieur dans les cas où la goutte chronique a produit des contractures des membres ou des paralysies. La sabine est alors employée à l'extérieur sous forme de bains locaux, que Ion prépare avec une infusion de cette plante, ou bien l'on fait subir des Inc- tions avec l'essence de sabine sur les parties malades. A l'intérieur, l'auteur recommande de triturer ensemble une demi-once (15 gr.) de sucre et autant de feuilles fraîches de sabine, et de diviser le tout en douze parties. Un aa- ministre toutes les heures une dose. La proportion de la sabine est trop élevée : elle pourrait causer des accidents ; il serait prudent de la diminu

(1) Bulletin des sciences médicales de Fèrussac, t. VIII, p. 272.

(2) Journal de médecine, 1818.

(3) Dictionnaire de médecine et de chirurgie pratiques, t. XVI.

(4) Bulletin général de thérapeutique, t. XL1I, p. 276. downloadModeText.vue.download 970 sur 1308


SABINE. 9Zil

aumoins de.moitié et de ne l'augmenter que graduellement, suivant la sus- ceptibilité individuelle. Dans les cas de goutte compliquées de contractures etdenodosités articulaires, Koppe (1) recommande à l'extérieur la com- position suivante : Baume de copahu, baume du Pérou, de chaque 2 1/2 onces (75 gr.); huile essentielle de sabine, 1 drachme (4 gr.). Cette compo- sition est appliquée au moyen de charpie, sur la partie malade. Sauvan (2) a présenté à l'Académie un mémoire sur l'emploi de fa sabine chez quelques malades atteints d'affections syphilitiques secondaires. Bien eue le rapport de Cullerier devant cette société savante ait été peu fa- vorable à l'auteur, nous croyons devoir faire connaître les formules adoptées par ce dernier : 1° En décoction : feuilles de sabine, 15 gr.; faites bouillir dans SOO gr. d'eau pendant une demi-heure ; passez et ajoutez 30 gr. de sirop de cannelle; dose, 2 cuillerées à soupe, quatre fois par jour; — 2» en gargarisme, feuilles de sabine, 15 gr. ; faites bouillir pendant un quart d'heure dans 500 gr. d'eau; passez et ajoutez : mucilage de gomme arabi- que, 30 gr. ; miel rosat, 30 gr. : usage toutes les heures; — 3° à l'extérieur, on en saupoudre les végétations.

D'après Dupuis (in Dieu), la sabine serait un remède très-efficace dans la blennorrhagie sans douleur, accompagnée d'une sensation de froid aux organes génitaux, du défaut d'érection, de la flaccidité du scrotum, etc. 1 donne les feuilles en poudre à la dose de 2 1/2 centigr. à 20 centi- grammes dans les vingt-quatre heures. J'ai employé deux fois ce remède dans des cas de blennorrhagie exempte d'irritation, sans résultat apprécia- ble. Il m'a réussi contre une blennorrhée qui avait résisté aux moyens ordi- nairement employés, chez un sujet faible, lymphatique, et qui s'est trouvé en même temps débarrassé de pertes séminales, contre lesquelles il avait vainement mis en usage les bains froids, le quinquina, le fer, etc. Ce der- nier résultat est remarquable.

La sabine a été mise en usage dans diverses autres maladies. Gilibert dit avoir guéri, au moyen de cette plante, des fièvres intermittentes qui avaient résisté à beaucoup d'autres moyens. Rau (3) s'est bien trouvé de ce médi- cament dans l'ischurie des femmes en couches. On a même proposé la satine comme un remède prophylactique et curatif de la rage : on sait à pi s'en tenir sur ce moyen, ainsi que sur tant d'autres annoncés comme " infaillibles contre cette affection. (En Angleterre, on emploie l'huile essentielle de sabine comme puissant fcéplque et emménagogue.)

La poudré de sabine est employée à l'extérieur comme cathérétique. Elle entre dans le caustique de Plenck (voyez Préparations et doses), avec lequel onsaupoudre les chancres, les condylômes, les verrues et les chairs fon- gueuses des ulcères. On se sert du mélange de poudre de sabine et de sulfate de cuivre ou d'alun contre les végétations syphilitiques. On applique la pommadepréparée avec cette plante pour produire la rubéfaction ou la , «cation, et comme détersive sur les ulcères. La décoction a été employée «Motions contre la gale, et comme stimulante et détersive sur les ulcères «ards, putrides, gangreneux. Boerhaave recommande comme très-effi- wce contre la teigne un cataplasme composé de feuilles de sabine pilées, "taule et de sel commun. (En Hongrie, la décoction concentrée de sabine Wttn.moyen populaire contre les polypes nasaux. Cette même décoction '!« • ■n. ^e très-beaux résultats, en injections, dans un cas de prolapsus ™, qui a été fort amélioré en moins de deux mois.) Una prescrit l'huile volatile de cette plante, amenée à l'état de liniment,

MÏm'î?is';h~chirur9it>che Wochenschrift et Gazette des hôpitaux, février 1852. 3 2 îela Sociité royale de médecine, 1838. u Annales de .médecine de Montpellier, 1806.


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dans les douleurs névralgiques, rhumatismales, arthritiques, etc. La teinture est employée en frictions dans les mêmes cas. Hufeland dit que la sabine en fomentations ou en bains produit des effets extraordinaires et vraiment spécifiques dans les ulcères scorbutiques, même lorsqu'il y a carie. Ce mé- decin conseille aussi des bains avec l'infusion de calamus arornaticus et de sabine, outre le traitement général, dans les affections scrofuleuses la carie, le psedarthrocace (coxalgie).