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Phillyrée (Cazin 1868)

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Phellandre
Cazin, Traité des plantes médicinales, 1868
Pied d'alouette


[830]

Phillyrée

Voir la page [[]]

PHILLYRÉE. Phillyrea latifolia. L.

Filaria à larges fettilleB. .

OLÊINÉES. Fam. nat., et pour certains auteurs JASMINÉÈS. *= DIANDRIE MONOG»

Cet arbrisseau,, toujours vert, s'élevant jusqu'à 4 mètres de hauteur, w tigié., croît.en Provence, en Espagne et en Italie, où il est connu sous i nom de lillatro.

Description.—Feuilles opposées, presque sessiles j bValairës à leur 1^»* • à leur sommet, coriaces, glabres. — Fleurs blanc verdâtre; disposées en grappes J Mormes, axillaires (mars). — Calice court, Campanule, obtus, a quatre dents. r~" âe la en roue quadripartite.— Deux étamines i anthères tubtleuses, nées de ian«

(1) Phellandriologie physico-médicale. Èïurisvvick,; 1739. •••-•■


[831]

jdjDllg,^Ovaire unique.— Un style court. —Fruit : drupe charnue, globuleuse,noire à sa maturité. ' ' "•

, Culture. — Vient bien en terre légère un peu ombragée; se multiplie de graines semées aussitôt la récolte. Sous le climat de Paris, où on l'utilise pour les bosquets d'hiver, il faut recouvrir les jeunes sujets pendant la saison froide. 3Parlie,s usitées. — Les feuilles.

Propriétés physiques et chimiques. — Les feuilles ont un goût amer, acerbe, suivi d'un sentiment d'astringence. Carboncelli, en traitant leur décoction par la phauï éteinte ou par l'oxyde de plomb en poudre très-fine, filtrant et évaporant, a ob- teniutn corps nouveau, la phillyrine. Amenée à l'état de pureté par de nouvelles cris- lÉsatiohs dans l'eau et l'alcool, elle a une saveur amère à peine sensible, une couleur Blancde neige, une odeur nulle et une grande légèreté. A froid, elle est insoluble dans l'èau,;plus soluble dans l'alcool; mais dans ces deux liquides à chaud, la solubilité est complète. La; phillyrine contient de l'eau qu'elle abandonne facilement. Desséchée, sa Iormu(e=?GB4H 34022. Bertagnini(l) l'assimile aux glycosides; par l'action des acides, elle Se .dédouble en gtycose et en phillygénine. Les eaux-mères, qui ne fournissent plus je puOlyrine,- contiennent de la mannite. D'après ces travaux, il paraît probable que le sulfate de phillyrine (phillyrinum sulfuricum), employé en Allemagne et en Italie, est un \ mélangé de diverses substances mal définies.

' .Ray"dit;qùe la décoction des feuilles de phillyrée excite les urines ; on l'a

vantée en gargarismes et comme topique légèrement irritant. En Alle- Ègne et en Italie, on emploie le corps nommé sulfate de phillyrine,

, comme fébrifuge. Zachetti, de Ferrare (2), le regarde comme très-actif; soneffet se rapprocherait de celui des alcaloïdes du .quinquina, et spécia lement du sulfate de cinchonine; il le recommande à la dose de 75 centigr.

al gr. en solution acide.