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Hippeastrum puniceum (Pharmacopées en Guyane)

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Curculigo scorzonerifolia
Pharmacopées traditionnelles en Guyane, 2004
Hymenocallis tubiflora


Hippeastrum puniceum. Fleur de lili rouge
Hippeastrum puniceum. Bulbe de lili rouge



Hippeastrum puniceum (Lam.) Kuntze

Synonymies

  • Hippeastrum equestre (Ait.) Herbert ;
  • Amaryllis punicea Lam.

Noms vernaculaires

  • Créole : lili rouge
  • Wayãpi : yemokay poã.
  • Palikur : diridiriβie amuta.
  • Français : amaryllis.
  • Portugais : lírio, cebola-berrante.

Écologie, morphologie

Plante herbacée des savanes, souvent cultivée comme plante ornementale72.

Collections de référence

Gély 67 ; Moretti 1359 ; De Granville et Tiburce 1114 ; Prévost et Grenand 1995.

Emplois

Les Wayãpi utilisent cette plante comme émétique pour inciter les chiens à chasser. Ils en écrasent le bulbe cru et le mélangent à du foie de mammifère cuit. Servie aux chiens, la mixture les fait vomir et passe pour les rendre aptes à partir en chasse73.

Étymologie

  • Créole : lili rouge de l’anglais lily, « lys » et rouge, en raison de la couleur des fleurs.
  • Wayãpi : de yemokay, « chasser (pour un chien) » et poã, « remède », « la potion de chasse des chiens ».

Chimie et pharmacologie

Les espèces de ce genre renferment des alcaloïdes du type lycorine (HEGNAUER (2), 1963). Se reporter à Crinum erubescens.