Malva parviflora (Criquet) : Différence entre versions

Version du 16 juin 2023 à 17:11

En hachuré, distribution géographique de l'espèce Malva parviflora selon la zonation écoclimatique de l’Afrique de l’Ouest et du Nord-Ouest (légende).

Malva parviflora var. parviflora L.

Famille : Malvaceae

Basionyme : Malva parviflora L. (1753)

Synonymes : Malva coronata Pomel (1875), Malva flexuosa Hornem., Melhania denhamii R. Br. (1826), Les Malvaceae sont caractérisées par des fleurs où les filets des étamines sont soudés en un tube, engainant le style. Les tiges sont ordinairement dotées de poils étoilés. Les feuilles ont des, nervures palmées.

Type physionomique : Herbe annuelle

Description : Herbe cespiteuse ou rampante. Feuilles orbiculaires plus ou moins profondément lobées, à bord denté. Épicalice de 3 bractéoles linéaires. Fleurs petites dépassant à peine le calice, plus ou moins bleuâtres et groupées par 2-5 à l’aisselle de pétioles assez longs.

Biogéographie : Espèce méditerranéenne devenue sub-cosmopolite des régions chaudes.

Type biomorphologique de Raunkier : Thérophyte pouvant se comporter en pluriannuelle.

Port : Herbe annuelle au port cespiteux très variable.

Préférences édaphiques : Espèce préférant les sols lourds.

Préférences hydriques : Espèce xéro-mésophile.

Tolérance aux sels : Non.

Milieux : Espèce présente dans les épandages sur sols lourds mais aussi et surtout dans les zones de cultures, les oasis, etc. car elle est assez nettement rudérale.

Espèces voisines : Malva neglecta Wallr. (= Malva rotundifolia auct.) se distingue par des fleurs plus grandes et des feuilles sub-entières, peu ou pas lobées. C’est une espèce méditerranéenne, présente au Sahara central et septentrional. Pavonia triloba Guill. & Perr. est une espèce tropicale présente dans les bas-fonds humides en zone saharo-sahélienne. Feuilles nettement trilobées, fleurs blanches, grandes avec un épicalice à bractéoles filiformes et poilues.

Références bibliographiques :

OZENDA P., 2004. – Flore et végétation du Sahara. 3ème éd. (mise à jour et augmentée). – CNRS : Paris. p. 328

QUÉZEL P. & SANTA S., 1962. – Nouvelle flore de l’Algérie et des régions désertiques méridionales. – Centre National de la Recherche Scientifique : Paris. p. 626

BARRY J.P. & CELLES J.C., 1991. – Flore de Mauritanie. – Institut Supérieur Scientifique de Nouakchott/Université de Nice (France). p. 266

NÈGRE R., 1962. – Petite flore des régions arides du Maroc occidental. Tome II. – Centre National de la Recherche Scientifique, Paris. p. 65

Intérêt pour le Criquet pèlerin

Peut éventuellement offrir abri et nourriture.