== Écologie, morphologie ==
Liane de taille moyenne assez commune101commune <ref>Quoique peu connues de la plupart des ethnies de Guyane, les Connaracées sont des lianestrès monomorphes assez communes, poussant aussi bien dans les zones ripicoles qu’en forêtprimaire.</ref>.
== Collections de référence ==
données ethnobotaniques connues. Celles-ci indiquent ou font penser à une toxicité assez
forte.
Au Brésil, ces plantes sont utilisées comme « poison » par les magiciens, ce qu’indique
d’ailleurs l’étymologie de son premier nom brésilien, d’origine tupi (''mara'', « affaiblir,détruire » et ''sacaca'', « mauvaise magie »). SCHULTES signale également ''[[Rourea surinamensis]]''
Miq. (espèce croissant en Guyane) utilisé comme ichtyotoxique par les Indiens Witoto du
Caraparana et comme poison tout court au Panama. ''[[Connarus opacus ]]'' Schellenberg et C.''[[Connarus sprucei ]]'' Baker sont aussi utilisés comme poisons de pêche par les Indiens Kubeo du Rio
Cuduyari.
À l’opposé, les Wayãpi du haut Oyapock utilisent divers ''Connarus '' et ''Cnestidium '' comme
plantes médicinales.
Les écorces de tige et de racine ainsi que les parties ligneuses grattées sont préparées par
== Étymologie ==
*Wayãpi : ''tala '' est à rattacher sémantiquement à ''malama'', « menstruation » (cf. emploi). Ilest à ce propos intéressant de signaler que les tiges coupées laissent exsuder une sèverouge sang.
== Chimie et pharmacologie ==
''Connarus perrottetii '' et ''Connarus punctatus '' ont été étudiées en collaboration avec J. Poisson
et son équipe ; ont été mis en évidence dans les feuilles et les écorces de tige, divers
polyphénols et un mélange de quinones ; ces derniers corps appartiennent Ai au groupe
de la rapanone et seraient responsables de la coloration rouge vif de la sève. Les extraits
totaux de feuille et de tige n’ont pas montré de toxicité chez la souris (Poisson et
Jacquemin, travaux non publiés).
Tests chimiques en fin d’ouvrage.
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<references/>
[[Category:Pharmacopées en Guyane]]