''[[Clusia]]'' spp.
*Nom accepté Espèces : ''[[Clusia grandiflora]]'', ''[[Clusia nemorosa]]'', ''[[Clusia panapanari]]'', ''[[Clusia scrobiculata]]''
== Noms vernaculaires ==
== Collections de référence ==
Cf. <ref>Les principales espèces utilisées sont ''[[Clusia grandiflora]]'' Splitg. (Grenand 460, 1010), ''[[Clusia nemorosa]]'' G. Mey. (Moretti 260), ''[[Clusia panapanari]] '' (Aubl.) Choisy (Grenand 1589) et ''[[Clusia scrobiculata]]'' Benoist (Lescure 839).</ref>.
== Emplois ==
*Chez les Créoles, ces plantes sont indiquées à des fins magiques par les ''quimboiseurs'' afin de dominer d’autres personnes. Elles sont préparées en décoction et utilisées en lavage externe <ref>''[[Clusia venosa]]'' Jacq. (syn. ''[[Clusia mangle]]'' L. C. Rich.), signalé dans plusieurs ouvrages comme plante vénéneuse (HECKEL, 1897 ; LEMÉE, IV, 1956), ne se trouve pas en Guyane mais aux Antilles.</ref>.
*Chez les Palikur, elle sont considérées comme un des remèdes les plus importants contre la maladie dite ''blesse'' (''sikgep''). Tout d’abord, on recueille le latex s’écoulant des racines aériennes fraîchement coupées et on applique ensuite cet emplâtre sur la partie douloureuse ; on parachève le traitement en préparant une décoction, buvable à froid, d’une racine aérienne. Parallèlement, on tranche une racine aérienne souple, on retaille immédiatement les deux plans de coupe, de manière à ce que le supérieur s’emboîte dans l’inférieur. La « greffe » est ensuite ligaturée. Au fur et à mesure de la cicatrisation de la liane, le mal se résorbe.
Selon BERTON (1997), le latex est plus banalement utilisé comme cicatrisant externe en cas de blessure ou après une opération chirurgicale <ref>Un usage identique du latex de ''Clusia grandiflora'' a été observé chez les Waimiri Atroari (MILLIKEN ''et al.'', 1992) et chez les Tiriyo pour ''[[Clusia leprantha|Clusia purpurea]]'' (Splitg.) Engl. (CAVALCANTE ET FRIKEL, 1973).
D’autres ''Clusia'' sont utilisés chez les Karijona et les Witoto du nord-ouest amazonien, pour traiter
les plaies et les atteintes fongiques de la peau (SCHULTES et RAFFAUF, 1990).