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Bischofia javanica (PROTA)

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Ressources végétales de l'Afrique tropicale
Introduction
Liste des espèces


Importance générale Fairytale bookmark gold.svgFairytale bookmark gold.svgFairytale bookmark gold.svgGood article star.svgGood article star.svg
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Légume Fairytale bookmark gold.svgFairytale bookmark gold.svgGood article star.svgGood article star.svgGood article star.svg
Colorant / tanin Fairytale bookmark gold.svgFairytale bookmark gold.svgGood article star.svgGood article star.svgGood article star.svg
Huile essentielle / exsudat Fairytale bookmark gold.svgGood article star.svgGood article star.svgGood article star.svgGood article star.svg
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Bois d'œuvre Fairytale bookmark gold.svgFairytale bookmark gold.svgFairytale bookmark gold.svgGood article star.svgGood article star.svg
Bois de feu Fairytale bookmark gold.svgFairytale bookmark gold.svgGood article star.svgGood article star.svgGood article star.svg
Ornemental Fairytale bookmark gold.svgGood article star.svgGood article star.svgGood article star.svgGood article star.svg
Fibre Fairytale bookmark gold.svgFairytale bookmark gold.svgGood article star.svgGood article star.svgGood article star.svg
Sécurité alimentaire Fairytale bookmark gold.svgFairytale bookmark gold.svgGood article star.svgGood article star.svgGood article star.svg


répartition en Afrique (cultivé et naturalisé)
1, port de l'arbre ; 2, fleur mâle ; 3, fleur femelle dont le calice a été retiré ; 4, rameau en fruits.
arbre (Plants of Hawaii)
écorce (Plants of Hawaii)
feuilles (Plants of Hawaii)
fruits (Plants of Hawaii)
fruits (Plants of Hawaii)
fruits (Plants of Hawaii)
coupe transversale du bois
coupe tangentielle du bois
coupe radiale du bois

Bischofia javanica Blume


Protologue: Bijdr. fl. Ned. Ind. 17: 1168 (1827).
Famille: Euphorbiaceae (APG: Phyllanthaceae)
Nombre de chromosomes: 2n = 98

Noms vernaculaires

  • Bishopwood, Java cedar, Javanese bishopwood, toog tree, koka (En).

Origine et répartition géographique

L’aire naturelle de Bischofia javanica s’étend depuis l’Inde et la partie basse de la chaîne himalayenne jusqu’au nord-est de l’Australie et au Pacifique, en passant par la Chine, le sud du Japon et l’Asie tropicale. Il est planté localement dans son aire de répartition naturelle et ailleurs, notamment en Afrique orientale et en Afrique du Sud. Au Kenya, c’est une espèce de plantation, par ex. dans la région de Kakamega. Localement, il s’est naturalisé dans la forêt sempervirente.

Usages

Le bois de Bischofia javanica est utilisé en construction sous forme de solives, de poteaux, de jetées, de ponts et de planchers, ainsi que pour la parqueterie, la menuiserie, les finitions intérieures, les étais de mine, les traverses de chemin de fer, le mobilier, les revêtements, les ustensiles agricoles, la sculpture sur bois, les crayons et les talons de queues de billard. Il pourrait être une source de fibres longues pour la production de pâte et de papier, tout en se prêtant aussi à la production de placages et de contreplaqué. S’il ne fait pas un bon bois de feu, il convient en revanche à la fabrication de charbon de bois.

En Polynésie, on extrait un colorant rouge de l’écorce. L’écorce contient également des tanins dont on se sert pour durcir les filets et les cordes. Les jeunes feuilles tendres sont cuites et consommées en tant que légume. Dans le sud du Laos, on les mange après les avoir trempées dans une sauce au piment. L’huile des graines sert de lubrifiant. En Inde et dans le Pacifique, Bischofia javanica passe pour un excellent arbre d’ombrage, par ex. dans les plantations de caféiers et de cardamome. Il a été largement planté comme arbre d’alignement et pour l’aménagement des paysages, mais ses racines superficielles pouvant soulever les trottoirs, cet usage est désormais découragé dans certains endroits. En Chine, les racines soignent les douleurs rhumatismales et le paludisme. In Inde, on utilise l’écorce dans le traitement de la tuberculose, des douleurs corporelles, des ulcères de l’estomac et de la bouche, et des inflammations.

Production et commerce international

Bischofia javanica est principalement consommé localement, mais c’est un bois de feuillu commercial en Papouasie-Nouvelle-Guinée. Aucune information relative au commerce international n’est disponible.

Propriétés

Le bois de cœur, brun pourpre à brun rougeâtre, fonce à l’exposition ; il se distingue nettement de l’aubier étroit, brun pâle à brun rougeâtre pâle. Il est généralement contrefil, le grain est moyennement fin à assez grossier et régulier. La surface du bois est plutôt terne à légèrement brillante. Le bois frais sent le vinaigre.

C’est un bois de poids moyen à moyennement lourd et modérément dur à dur. Sa densité est de (550–)670–845 kg/m³ à 12% d’humidité. Il sèche à l’air difficilement car il a tendance aux gerces, aux fentes et au gauchissement, en particulier sur les planches sciées sur dosse. On peut en atténuer les défauts en le débitant sur quartier. Les taux de retrait du bois vert à anhydre sont modérés : ils sont de 3,1–3,9% dans le sens radial et de 7,5–7,9% dans le sens tangentiel. Il faut compter 2 mois pour faire sécher à l’air des planches de 2 cm d’épaisseur de l’état vert à 30% d’humidité. Le séchage au four requiert un programme modéré.

A 12% d’humidité, le module de rupture est de 102–111 N/mm², le module d’élasticité de 10 500–11 455 N/mm², la compression axiale de 46–60 N/mm², le cisaillement de 17–21 N/mm², la dureté Janka de flanc de 7450–8200 N et la dureté Janka en bout de 9600–11 300 N.

Il est plus facile à scier avant le séchage qu’une fois sec. Le rabotage, le façonnage, le mortaisage, le perçage, le tournage et le ponçage donnent de bons à très bons résultats. On peut produire de beaux placages avec un angle de déroulage de 92° sans traitement préalable, mais ils sont ondulés après le séchage. Si l’on colle les placages avec de l’urée-formaldéhyde, on obtient un contreplaqué de qualité assez bonne.

Le bois de Bischofia javanica est classé comme moyennement durable. Il est sensible aux attaques de Lyctus et de termites, tandis que face aux champignons de la pourriture du bois il peut se montrer résistant à non résistant. Des capricornes et des scolytes ont également été signalés. Le bois de cœur est difficile à traiter avec des produits de conservation à base de cuivre, de chrome et d’arsenic par le procédé sous vide et sous pression, alors que l’aubier se laisse facilement imprégner par les produits de conservation.

Le bois contient 49–51% de cellulose, 23–42% de lignine, 9,7–14,4% de pentosanes, 0,4–1,1% de cendres et 0,4–1,7% de silice. La solubilité est de 1,4–8,0% dans l’alcool-benzène, de 4,1% dans l’eau froide, de 5,0–5,8% dans l’eau chaude et de 11,1–29,4% dans une solution à 1% de NaOH. La mise en pâte au sulfate donne une pâte très résistante ; Bischofia javanica permet donc de confectionner un papier solide.

L’écorce contient près de 16% de tanin. Il a été démontré que Bischofia javanica avait des vertus anti-ulcéreuses, anthelminthiques et anti-dysentériques. Les graines contiennent environ 20% d’huile dont la composition en acides gras est approximativement la suivante : acide linolénique 51%, acide linoléique 12%, acide oléique 23% et acides gras saturés 14%.

Description

  • Arbre de taille moyenne à plutôt grande atteignant 35(–50) m de haut, sempervirent ou caducifolié, dioïque ; fût droit ou malformé, dépourvu de branches sur un tronçon normalement court mais parfois sur 20 m, jusqu’à 80(–170) cm de diamètre, parfois à contreforts raides atteignant 3 m de haut ; surface de l’écorce fissurée et écailleuse avec de petites écailles épaisses et pelucheuses, brun rougeâtre à brun pourpre, écorce interne fibreuse, spongieuse, rose, exsudant un jus rouge ; cime dense et arrondie.
  • Feuilles disposées en spirale, composées à 3 folioles, glabres ; stipules oblongues-triangulaires, de 7–22 mm de long, papyracées, précocement caduques ; pétiole de 8–20 cm de long ; pétiolules longs et minces, plus longs sur la foliole terminale ; folioles elliptiques à ovales, de 6–16 cm × 3–10 cm, arrondies à largement cunéiformes à la base, acuminées à l’apex, à bord finement denté, pennatinervées.
  • Inflorescence : panicule axillaire atteignant 27 cm de long.
  • Fleurs unisexuées, régulières, 5-mères, petites, verdâtres, corolle et disque absents ; fleurs mâles à sépales soudés à la base, cucullées, étamines libres, opposées aux lobes du calice, ovaire rudimentaire ; fleurs femelles à sépales précocement caducs, étamines fortement rudimentaires, ovaire supère, globuleux, 3(–4)-loculaire, style court, à 3 long stigmates.
  • Fruit : drupe globuleuse de 1–1,5 cm de diamètre, noir bleuté, à peau cornée à coriace et à pulpe charnue, contenant 3–6 graines.
  • Graines oblongues à obovoïdes, d’environ 5 mm de long, brunes.
  • Plantule à germination épigée ; cotylédons foliacés, pétiolés ; quelques premières feuilles simples, les subséquentes à 1 foliole, ensuite 3-foliolées à partir de la 10e environ.

Autres données botaniques

Les semis ont un développement racinaire rapide. La racine pivotante est tubérisée sur une courte longueur avant de s’effiler rapidement. On trouve des racines secondaires minces mais longues sous la zone du collet. La croissance est relativement lente au cours des 3 premières années, puis devient assez rapide dans les années qui suivent. En Inde, de jeunes plantes âgées de 7 mois ont atteint 50–80 cm de haut. En conditions normales, on peut obtenir un accroissement annuel moyen en diamètre de 1,0 cm et une croissance annuelle moyenne en hauteur de 1 m. Certes, des exceptions ont été signalées, par ex. un diamètre à hauteur d’homme de 41 cm pour des arbres de 18 ans, une hauteur de 7,5 m pour des sujets de 3 ans et de 10 m pour des individus de 6 ans. L’arbre fleurit chaque année dès l’âge de 8 ans environ.

Le genre Bischofia comprend 2 espèces, dont l’une n’est présente qu’en Chine.

Ecologie

Bischofia javanica préfère les zones au climat humide et dont la saison sèche est plus ou moins marquée. On le trouve à des altitudes allant du niveau de la mer à 1800 m. Dans son aire d’origine, il est assez commun, mais il est normalement disséminé dans la forêt primaire et la vieille forêt secondaire, qui vont de la forêt sèche et décidue à la forêt sempervirente. Il est très fréquent sur les berges des rivières, dans les ravins ombragés, et préfère les sols profonds et meubles dont la teneur en eau est suffisante. Au Kenya, il s’est naturalisé sur place comme une essence du sous-étage de la forêt sempervirente entre 1500–1800 m d’altitude.

Gestion

Bischofia javanica se prête parfaitement aux plantations à grande échelle. Il peut se multiplier par graines, par sauvageons et par bouturage. On compte 60 000–90 000 graines sèches par kg. Elles peuvent être ramassées en grandes quantités et conservées jusqu’à 6 mois. Elles tolèrent le séchage, mais pas la congélation. On peut les semer à l’ombre ou en plein soleil pourvu qu’il y ait suffisamment d’eau. La germination débute 1–3 semaines après le semis et au bout de 5–6 semaines près de 70% des graines ont germé. Les jeunes plants ayant besoin d’énormément d’eau, le semis direct au champ ne convient pas du tout. De jeunes plants placés dans des récipients et ceux à racines nues qui avaient été plantés à l’ombre au champ se sont avérés avoir un taux de survie de 90% et de 50–70%, respectivement.

Les stumps doivent être robustes et atteindre 2,5 cm de diamètre au minimum pour que le taux de reprise puisse frôler les 100%. On recommande une longueur de la pousse aérienne et des racines de 20 cm et de 30 cm, respectivement. En revanche, si on emploie des stumps plus fins, le taux de reprise chute nettement.

A Java, Bischofia javanica a été planté en peuplements purs à l’espacement de 2 m × 3 m, ainsi qu’en culture mixte en faisant alterner ses lignes avec celles de Calophyllum inophyllum L. ou de Bombax ceiba L. à l’espacement de 1 m × 3 m, et avec celles d’Acacia mearnsii De Wild. à l’espacement de 2,5 m × 5 m.

L’élagage naturel des grosses branches est bon une fois que la canopée s’est refermée, ce qui demande au moins 5 ans avec un espacement de 2 m × 3 m. Il est recommandé de planter plus dense pour diminuer d’autant cette période. Les cicatrices dues à l’élagage guérissent très bien ; l’arbre peut récupérer après une annélation qui lui retire une bande d’écorce de 30 cm de large.

Bischofia javanica est devenue une adventice en Floride. Les racines s’étalent superficiellement et l’arbre émet des rejets vigoureux après la coupe, ce qui fait qu’il est difficile à arracher.

A Java, les jeunes sujets sont la proie des foreurs des rameaux et des sommités qui sont responsables de tiges fourchues voire de l’échec des plantations dans les endroits les moins appropriés. Sur les stations favorables en revanche, les arbres ont une croissance rapide et se rétablissent après l’attaque. Plusieurs champignons et insectes attaquent les arbres dans leur milieu naturel, mais on connaît peu de choses sur les maladies et les ravageurs d’Afrique. En Chine, Pseudocercospora bischofiae est spécifique à son hôte, Bischofia javanica, et semble être un candidat pour la lutte biologique concernant Bischofia javanica.

A Java, un peuplement pur de 8 ans établi sur un sol moyennement fertile et selon un espacement de 2 m × 3 m a produit 12 m³/ha de fûts nets.

Ressources génétiques

Non seulement Bischofia javanica a une aire de répartition étendue mais il est aussi planté en plantations expérimentales, ce qui le met a l’abri de tout danger. Pourtant, il n’est fait état d’aucune conservation de matériel génétique ni d’une quelconque activité en rapport avec la sélection ou l’amélioration.

Perspectives

Etant donné qu’il présente souvent des défauts et un contrefil, Bischofia javanica n’est pas fait pour les sciages. Toutefois, il est utile pour la construction de ponts ainsi que pour d’autres usages extérieurs. Il permet d’obtenir du contreplaqué et du papier de bonne qualité et démontre plusieurs aptitudes pour l’établissement de plantations, en culture pure ou mélangée. La sélection ou l’amélioration d’arbres résistant aux insectes xylophages permettrait de planter Bischofia javanica sur des sols moins favorables. Il y a lieu d’approfondir les recherches en sylviculture. Concernant l’aménagement des paysages, on peut généralement se tourner vers des solutions plus judicieuses. Une certaine prudence doit être de mise lorsque l’on a recours à Bischofia javanica dans les plantations de bois d’œuvre car il peut se comporter en adventice dont il est difficile ensuite de se débarrasser.

Références principales

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  • Kiefer, S. & Bussmann, R.W., 2008. Household energy demand and its challenges for forest management in the Kakamega area, Western Kenya. Ethnobotany Research & Applications 6: 363–371.
  • Sunarno, B., Martawijaya, A. & Wheeler, E., 1995. Bischofia Blume. In: Lemmens, R.H.M.J., Soerianegara, I. & Wong, W.C. (Editors). Plant Resources of South-East Asia No 5(2). Timber trees: Minor commercial timbers. Backhuys Publishers, Leiden, Netherlands. pp. 84–88.
  • World Agroforestry Centre, undated. Agroforestree Database. [Internet] World Agroforestry Centre (ICRAF), Nairobi, Kenya. http://www.worldagroforestry.org/ resources/databases/ agroforestree. December 2010.

Autres références

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  • Martawijaya, A., Kartasujana, I., Kadir, K. & Prawira, S.A., 1992. Indonesian wood atlas. Volume 2. Forest Products Research and Development Centre, Bogor, Indonesia. 168 pp.
  • Tanaka, T., Nonaka, G.I., Nishioka, I., Kouno, I. & Ho, F.C., 1995. Bischofianin, a dimeric dehydroellagitannin from Bischofia javanica. Phytochemistry 38(2): 509–513.
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  • Yang, J.-C., Lin, T.-P. & Kuo, S.-R., 2006. Seed storage behavior of Sapium discolor Muell.-Arg. and Bischofia javanica Blume. Taiwan Journal of Forest Science 21(4): 433–445.
  • Zheng, H., Wu, Y., Ding, J., Binion, D., Fu, W. & Reardon, R., 2004. Bischofia javanica (Bishopwood). In: Invasive plants of Asian origin established in the United States and their natural enemies. Vol. 1. USDA Forest Service, Morgantown (WV), United States. pp. 34–35.

Sources de l'illustration

  • Sunarno, B., Martawijaya, A. & Wheeler, E., 1995. Bischofia Blume. In: Lemmens, R.H.M.J., Soerianegara, I. & Wong, W.C. (Editors). Plant Resources of South-East Asia No 5(2). Timber trees: Minor commercial timbers. Backhuys Publishers, Leiden, Netherlands. pp. 84–88.

Auteur(s)

  • L.P.A. Oyen, PROTA Network Office Europe, Wageningen University, P.O. Box 341, 6700 AH Wageningen, Netherlands

Citation correcte de cet article

Oyen, L.P.A., 2011. Bischofia javanica Blume. [Internet] Fiche de PROTA4U. Lemmens, R.H.M.J., Louppe, D. & Oteng-Amoako, A.A. (Editeurs). PROTA (Plant Resources of Tropical Africa / Ressources végétales de l’Afrique tropicale), Wageningen, Pays Bas. <http://www.prota4u.org/search.asp>.

Consulté le 2 avril 2025.


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