Ajuga iva

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Ajuga iva

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Ordre Lamiales
Famille Lamiaceae
Genre Ajuga

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Origine :

sauvage et cultivé

Français
Anglais


Résumé des usages
  • médicinal


Description

Noms populaires

Classification

Cultivars

Histoire

Usages

Ajuga iva est souvent considérée comme étant une panacée.

Ses emplois sont essentiellement médicinaux et dès 1850, PRAX signalait que l'on mettait des fragments de « chendgourâ » dans du miel ou dans de l'eau que l'on avale lorsqu'on a la fièvre. Le mê­me emploi, comme fébrifuge, est encore en usage dans le Sud tunisien.

L'infusion froide est vermifuge (TROTTER, 1915) et ajoutée à d'autres substances elle a une action contre les maladies de la peau.

En plus de cette vertu de vermifuge, GATTEFOSSÉ (1921) note que les berbères du Maroc utilisent cette « ivette » comme dépuratif, pour les soins des maladies d'estomac, les entérites et les maux de tête.

Il signale encore que SURCOUF cite cette espèce en tant que régula­teur cardiaque.

DORVAULT et WEITZ (1945) relèvent que les populations ara­bes en Algérie préconisent l'emploi de cette même plante (ar. : mesk el guen) contre le choléra et rapportent qu'elle est aussi utilisée con­tre d'autres maladies.

Sans plus de précision, KEITH (1965) note qu'en Libye, l'espèce (« assaron », « chandegoura », « sciandagura », « schandakura ») est utilisée dans la pharmacopée traditionnelle.

Traitant de la matière médicale, PARIS et MOYSE (1971) signifient que Ajuga iva a figuré dans la pharmacopée française ; alors que LEMORDANT et al. (1977) en indiquent l'usage comme antidiarrhéique et vulnéraire.

En Libye, les feuilles sont utilisées comme vermifuge et dans le traitement du diabète (KOTOB HUSSEIN, 1979).

R. - Pour la Tunisie encore, BURNET (1939) a rapporté que « chandgoura » est réputée favoriser la nais­sance d'enfants mâles.

Références

Liens